Partie 96-97

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Petite Cendrillon amoureuse du Prince du Ghetto

Partie 96 : Je vous aimerai toute ma vie

Bismillah Ar-Rahmani Rahim

-Moi : oué allo ma belle
-Sofia : sou... souadd... sou

Elle était occupée de beuger avec une voix chelou. Après qu'elle est repris ses « esprits » j'ai regretté d'avoir décrocher avec un fou rire, j'ai regretté tout.

Comme dirait Sniper (jkiff tah les ouf au passage), oué donc comme dit Sniper, j'suis passée du rire aux larmes...

-Moi : oh Sofia ma chérie, il se passe quoi là ?
-Sofia : Sou... (j'entendais elle pleurait)
-Moi : mais quoi Sofia putain parle moi dis quelque chose
-Sofia : Souad wallah ma sœur, Souad putain j'arrive pas, Souad j'deviens folle
-Moi : MAIS QUOI PUTAIN SOFIA IL SE PASSE QUOI LA (j'avais les larmes qui montaient et qui ne demandaient qu'à couler, et surtout je commençais à m'énerver)

Sofia, ma sœur, j'entendais ses larmes de plus en plus dur à supporter, ça me faisait mal, j'avais mal, j'sais pas comment expliquer cette douleur qu'elle ma transmise à travers ses pleures)

-Sofia : Sousou reviens...
-Moi : mais putain So il se passe quoi là
-Sofia (elle prend une grande inspiration) : Souad ils sont morts PUTAIN DE MERDE ILS SONT MORTS !
-Moi : mais qui est mort ? de qui ? de quoi ? qui sa Sofia ?
-Sofia : Rali et sa femme ! (putain, j'ai les larmes aux yeux rien qu'à vous écrire ça mes chéries, wallah c'est dur. Sur le coup j'ai pleuré, j'ai beaucoup pleuré, Farès me regardait il se demandait quoi, j'avais du mal à respirer, j'voulais pas y croire)
-Moi : nan Sofia, c'est pas possible, tu te trompes de Rali là, nan nan c'est pas vrai
-Sofia : si Sou wallah Sou, ils sont morts tous les 2 (elle pleurait comme un bébé, et moi j'pouvais pas, j'avais mal, mon cœur il était occupé d'être anéanti, je souffre putain je souffre)
-Moi : mais nan So haychek dis moi c'est pas vrai stp ma chérie dis moi c'est faux.
-Sofia : désolée Souad, ils ont fait un accident de voiture ce matin sur la voie rapide et putain Souad j'y crois pas putainn ... ils ont... ils ont été confronté à une grosse voiture et... putain Sou, wallah j'ai du mal ... ils ... ils sont morts tous les deux sur le coup.

Le coup... j'venais d'me prendre un grand coup dans la gueule, j'comprenais plus rien à ce qu'il m'arrivait, j'arrivais plus à parler, j'faisais que pleurer, Farès comprenait rien lui non plus. il savait pas quoi faire pour me relever. J'étais assise sur ce banc, le regard perdu sur le bitume, le portable entre les mains, j'réagissais pu. J'étais devenue froide et dure comme ce bitume.

Nan putain mais nan Rali, t'as pas le droit, Rali revient, putain mais Rali t'as pas le droit de partir comme ça, reviens avec nous, on n'a pas fini de vivre, on a encore trop de chose à vivre, à faire, à se dire. Rali mon frère dis nous c'est une blague, qu'il y a tromperie et que ce n'est ni toi, ni Khadija. Rali j'ai besoin de vous. Putain j'ai le cœur en mille morceaux, c'est la pire des souffrances que je vis, j'arrive pas à y croire, c'est pas possible, j'y crois pas nan nan nan. Les larmes coulent toutes seules, elles ne veulent pu s'arrêter.

J'sens une mains froides dans la mienne.

-Moi : Rali...

Je sursaute, j'regarde et c'est Hakim qui me tient la main, il est accompagné de Farès.

-Hakim : Farès khouya, tu peux nous laisser, j't'appel après inshaallah.
-Farès : ok sans soucis, à taleur inshaallah.

J'regarde Hakim droit dans les yeux, il me regarde sans baisser du regard, il est accroupi devant moi et il me tient la main. On reste 2, 3, 5 ou 10 minutes comme ça, j'sais pu combien de temps mais un long moment quand même. Il se reléve pour être à ma hauteur et m'essuie mes larmes, malgré qu'elles continuent de couler.

-Hakim : cccchhhhhhuuuuu

Il me prend dans ses bras et il me sert fort. J'me sentais rassuré mais j'continuais à pleurer à me dire nan c'est pas possible, Rali et Khadija font toujours et encore partie de ce monde...

Hakim il est resté patient, il faisait froid mais il est resté là, devant moi, à attendre que j'aille mieux, enfin j'pouvais pas aller mieux mais je pouvais me calmer. Hakim fini par s'assoir à coté de moi, il me regardait, il attendait que je parle, mais j'avais la gorge noué, j'arrivais pas à parler, j'étais vide, vide de tout, oué j'sais j'suis souvent vide de tout mais là c'était pire, c'était la première fois de ma vie que j'étais comme ça et ça me marquera toute ma vie je pense.

-Moi : Ha... Hakim
-Hakim : j'suis là Souad, j'suis là
-Moi : Hakim haychek dis moi que c'est pas vrai.
-Hakim : Farès m'a dit que tu parlais avec Sofia, j'ai appelé Skander, il m'a raconté, Souad j'suis désolé, wallahi j'aurais aimé te dire c'est un mauvais rêve. Allah yarhamhoum.
-Moi : MAIS NON PUTAIN HAKIM NONNN

J'suis devenue folle je crois, presque je m'arrachais les cheveux, je me mettais des claques, j'sais pas ce qu'il m'arrivait, j'étais pu moi. J'me sentais trop mal, j'voulais le retour d'Abdelrali et de Khadija, j'avais besoin d'eux, mon frère, ma sœur fi Allah.

J'ai commencé à écrire je pleurais, là j'ai la gorge noué, j'me sens pas capable d'aller plus loin, samahni pour cette partie un peu plus courte que la normale mais c'est dur, j'ai mal, j'ai du mal.

C'est à Dieu que nous appartenons et c'est à Lui que nous retournerons.
INNA LILAHI WA INNA ILAYHI RAJI'OUNE

« A Allah appartient la royauté des cieux et de la terre. Il donne la vie et Il donne la mort. Et il n'y a pour vous, en dehors d'Allah, ni allié ni protecteur. »
( Sourate 9 : At-Tawbah (le repentir), verset 116)

chronique : petite cendrillon amoureuse du prince du ghettoOù les histoires vivent. Découvrez maintenant