Partie 88-89

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Petite Cendrillon amoureuse du Prince du Ghetto

Partie 88 : 88's mon année de naissance lol

Comme je le disais vers la mi-avril j'avais reçu un appel de Sofia et quand j'parle des appels de Sofia dans la chronique c'est qu'en général il s'agit d'Hatem et pas manqué il s'agissait bien de lui...

-Moi : allo ma chériiiieee
-Sofia : tu va me traiter après t'avoir dit ce que je sais ?
-Moi : j'te promets ma Soso d'mon cœur
-Sofia : c'est Hatem Sou
-Moi : il est tombé ?
-Sofia : pire !
-Moi : il est à l'hosto ?
-Sofia : pire !
-Moi : j'sais pas alors
-Sofia : il s'est posé avec une fille en sah Sou wallah j'ai voulu lui péter la gueule
-Moi : ok j'm'en fou, tant mieux pour lui
-Sofia :sah ?
-Moi : nan conna... nan Sofia putain le batard, Sofia attend on se rappelle après là faut que j'me pose
-Sofia : ok a toute inshallah

On raccroche et j'm'assois, j'suis dans la cuisine et il y a personne. J'essaye de me rappeler de ce que So m'a dit « il s'est posé avec une fille en sah... ». putain j'crois qu'on vient de me poignardé dans le cœur là, putain j'ai mal, j'ai le cœur péter en dix milles. C'est affreux comme j'ai mal, j'ai des larmes qui coulent, moi qui m'était jurée de ne plus pleurer pour lui et bien là c'est mort. J'pleure comme une connasse pour sa gueule. Je n'ai jamais versé autant de larme pour une personne que pour lui. Ça fait 4 ans que je pleure pour lui et là même si on est censé s'oublier je pleure encore pour lui. Putain cette amour il me tue pire que tous. L'amour ça doit nous rendre heureux, nous donner le sourire, mais nan là ça me rend triste, ça me fait pleurer. J'aime pas l'amour, j'aime pas aimer, j'veux pu l'aimer, j'veux arrêter d'aimer, j'veux le faire partir de mes pensées, Ya Rabbi aide moi à l'oublier, Ya Rabbi donne-moi la force d'avancer sans lui...

Ma sœur ne va pas tarder à rentrer de l'école donc je m'en vais dans la chambre. J'veux pas qu'elle me voit pleurer car elle risque de se poser des questions et j'veux pas passer un interrogatoire tah Tasnime car elle et ses interrogatoires c'est du lourd. Elle peut te faire avouer des choses que t'auras même pas faite mdr. J'suis donc dans la chambre et j'essaye de reprendre mes esprits et rappeler Sofia.

-Moi : oué So désolée ma belle
-Sofia : nan tkt, j'ai préféré te le dire que tu l'apprennes par j'sais pas qui
-Moi : oué j'sais... euh j'suppose t'as déjà mené ton enquête
-Sofia : oué... donc c'est une fille de ***, tu vois elle a pas une réputation de keh tout ça, rien du tout wallah j'étais kécho Hatem se poser avec une fille BIEN mise à part toi, hassilou elle a 22 ans (lui en avait 23), c'est une algérienne on m'a dit de bonne famille aussi et c'est tout ce que je sais
-Moi : ok ok. Euh So j'vais te laisser ma belle, on se rappelle tkt
-Sofia : oué ok. Pleure pas Sou, wallah tu mérites mieux que lui, j't'aime ma chérie salam
-Moi : aleykoum salam.

On raccroche et sah j'ai encore les larmes aux yeux. J'essaye de me contrôler mais j'ai du mal... après tout il m'avait dit que je devais l'oublier et que lui ferait la même de son côté. Nan, nan, nan c'est pas possible nan pas Hatem, nan pas lui, pas Hatem, c'est pas ce Hatem là qui s'est posé, nan nan nan j'suis pas d'accord, j'veux pas. Il a pas le droit de m'oublier aussi facilement car moi j'l'ai pas oublié. Nan putain Hatem reviens moi, je t'aime moi, c'est sur que je t'aime plus qu'elle Hatem putain nan tu peux pas m'faire ça, haychek mon amour reviens moi. Tu me l'avais dit qu'on allait se marier toi et moi un jour alors reviens moi. J'suis là moi, j'suis là pour me poser avec toi, reviens stp on a pas le droit de s'oublier. Un amour comme le notre ne s'oublie pas...

J'étais occupée de devenir folle, hamdoullah le soir je travaillais pas, j'me rappel car j'suis pas sortie de ma chambre et ma sœur s'inquiétait mais j'pouvais pas lui dire pourquoi donc j'ai dit que zehma j'avais le blues de chez moi mdrrrr mais c'était plus du :

[Et j'ai le blues de toi
De tes silences tendres et de ta voix
Oui j'ai le blues de toi
Sans qui j'ai tant de mal à être moi
J'avais envie de faire
Mon ciel dans ton enfer
Ça me rend fou je crois
Le blues de toi]

Hassilou, Hakim essayait de m'appeler mais j'avais pas envie de répondre, j'avais envie de voir personne en sah. J'étais bien toute seule dans ma bulle de tristesse. J'ai passé toute la nuit à pleurer, encore et toujours, j'en avais mal à la tête tellement j'avais pleuré. Le lendemain j'me sentais pas d'aller en cours donc j'y suis pas allée, j'ai préféré resté dans ma chambre toute la journée à déprimer en écoutant des chansons tristes et en regardant des films tristes comme Devdas. Bon les filles faut se l'avouer mdr on est toutes pareilles, on kiff se faire encore plus de mal que l'on en a déjà mdr.

Le lendemain soir je devais travailler mais wallah j'avais la tête d'un zombie alors ma sœur elle s'est arrangée avec Hamid pour qu'il aille travailler à ma place. Elle se doutait que quelque chose n'allait pas mais elle ne savait pas quoi...

-Tasnime : Souad wallah je m'inquiète pour toi. Ça fait presque 2 jours que tu sors pas de la chambre, que t'as les yeux rouges de pleurer tout ça
-Moi : tkt ça va passer inshallah
-Tasnime : si les parents te manquent wallah faut retourner près d'eux, moi j'suis contente que t'es ici mais si tu souffres j'préfère que tu repartes, que t'ai le sourire tout ça ma sœur
-Moi : nan tkt même là-bas j'crois ça va être pire
-Tasnime : pourquoi ça ?
-Moi : nan rien laisse j'sais pu ce que j'dis
-Tasnime : tu m'la fait pas à moi Souad, c'est dans des états de dépressive qu'on dit la vérité
-Moi : mais nan tu dis n'imp là wallah tu sais même pas de quoi tu parles on dirait
-Tasnime : Souad j'ai l'expérience, alors dit moi
-Moi : nan mais rien tkt
-Tasnime : j'vais pas bouger d'ici tu m'connais
-Moi : oué mais y a rien aussi Tasnime
-Tasnime : qui c'est le p'tit pd qui fait du mal à ma p'tite sœur (euhhhh quoi ? j'suis choquée mdr, d'où elle sort ça)
-Moi : mais personne j'te promets
-Tasnime : hleuf ?
-Moi : nan
-Tasnime : c'est qui ? j'le connais ?
-Moi : oui
-Tasnime : Hakim ? si c'est lui wallah j'le coupe au couteau
-Moi : mdr nan c'est pas lui
-Tasnime : qui ça alors ?
-Moi : j'me sens pas prête à te le dire Tasnime , wallah c'est dur là
-Tasnime : ok j'attendrais alors, handek aux garçons toi, moi j'te surveille j'suis pire que tes frères

Mdrrr garde la pêche Tasnime, bon j'lui ai pas dit mais j'l'ai pensé. Tfouuuuuuuuuuuu a cause de ma déprime là j'suis occupée d'me faire cramer. Bon Souad faut que tu te ressaisisses et que tu sors ton terma d'la chambre, que t'ailles en cours et au travail. Oué mais ça va être dur....

Le lendemain Hakim m'attendait de pied ferme, enfin il m'a boycotté aussi, il restait avec moi, il me regardait de travers mais il voulait pas me parler. A croire qu'il se doutait de quelques choses, mais comme je l'ai déjà dit, Hakim lit en moi comme dans un livre ouvert.

-Hakim : qu'est ce qu'il t'as fait ?
-Moi : rien wallah (j'avais la tête baissée, les larmes qui montaient)
-Hakim : Sou tu me mens pas à moi wallah t'as même pas intérêt
-Moi : ben l'autre là, il s'est posé avec une fille, mais une fille bien en plus (allé Sou' rien que d'y penser et de l'avoir dit, j'étais pire qu'une fontaine, j'pleurais sans m'arrêter)
-Hakim : pff ce pelo il me zahaf, il te fait du mal mais c'est ta faute d'où tu vas lui dire « oublie moi tkt moi c'est déjà fait » (en m'imitant)
-Moi : oué mais c'était un coup de bluff aussi
-Hakim : d'où on bluff avec un tunisien, et d'où on bluff avec HATEM haychek Sou' ta quoi dans l'crâne ?
-Moi : mais c'est bon cris moi pas dessus
-Hakim : EH JCRIS SI JVEUX SOUAD, WALLAH TU NOUS BOYCOTTE TOUS QUAND IL FAIT UN TRUC DE TRAVERS ET QUI TE FAIT DU MAL. ON EST PAS DES PLAYMOBIL LA POUR QUE TU NOUS FAIT SA SOUAD.
-Moi : mais c'est bon, j'm'excuse (tout en pleurant bien sur)
-Hakim : ça fait deux ans presque que tu m'sors ça wallah j'vais te dresser comme un bonhomme toi, ton Hatem tu vas le zapper vite fait bien fait, tu va dire nique sa mère les sentiments tu verras toi tu verras j'vais te remettre en place Souad.

J'osais pu parler mdr parce que j'l'ai énervé mdr. J'aime pas Hakim quand il s'énerve même s'il me fait rire je l'avoue mdr.

Hassilou j'me disais inshaallah ça va pas durer, il va la téj vite fait bien fait comme dirait Hakim comme ça moi j'rentre à la cité et j'lui dit j'peux pas me passer de lui etc, enfin vous savez quoi. Sauf que rien ne se passe jamais comme prévu...

chronique : petite cendrillon amoureuse du prince du ghettoOù les histoires vivent. Découvrez maintenant