Chapitre 7

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Les journées passèrent avec une si grande vitesse que Marina ne voyait pas passer les semaines, ainsi que l'automne.
Chaque soir, elle essayait de filmer une petite partie de sa vie, malgré les disputes de ses parents, quand ils étaient présent, et les cours.

《Les jours passèrent très lentement sous les insultes, les problèmes continuèrent. J'étais à la risée de tous le monde, jusqu'au jour ou quatre filles : Charlie, Anaïs, Estelle et Lune, vinrent me voir pour que je reste avec elles. Sous l'étonnement, je les suivie et restais avec elles tous le temps, sous, bien entendue, des conditions que je ne savais pas au début.
Je n'avais plus le droit de porter jupes et robes. Je devais avoir les cheveux bien lissés, être bien maquillée, et je devais faire la bonniche.
Je devais apporter chaque jours des chewing-gum pour elles, à boire et à manger pour elles, porter leurs sacs, faire leurs exercices et leurs devoirs, aller chercher et porter leurs livres, ramasser ce qu'elles faisaient tomber, débarrasser leurs plateaux etc.. Même si elles me rabaissaient tout le temps et m'en faisaient baver, je n'étais plus seule et leurs vies me faisait rêver.
Un jour de mercredi de mai, je mis malheureusement une jupe au niveau du genoux et laissais mes cheveux naturellement bouclés, je regrettais vite cela. Dès mon arrivé elles m'insultèrent de "pute"et de "mouton" et m'interdirent de rester avec elles toute la matinée parce que je leur faisaient honte. Gênée, je m'enfermais dans les toilettes lors des recrées, pour que personne ne me voit seule.
J'étais restée seule toute la matinée, heureusement qu'on ne mangeait pas au self sinon j'aurai dû déjeuner toute seule.
Le lendemain elle ne m'attendirent pas pour manger et je dus rester seule jusqu'à ce que Marine, Coraline, Adrien et Lucas me demandent de venir à leur table.
Entre midi et deux heures on était tous ensemble, quand Charlie fit tomber ses clés par terre elle se retourna vers moi et me balança :
"-Oh la bonniche! Ramasse mes clés! "
Elle avait dit ça d'une telle façon que tous le monde avait entendue et se questionnaient si j'allais les ramasser ou pas. Le regard de Charlie me transperçait et je savais que si je ne ramassais pas ces foutues clés j'allais finir très mal mes deux années de collège.
Alors rouge de honte et de colère je ramassai ses clés et lui balançais à la gueule en lui sortant : " Tiens tes clés, Salope!"
Puis je partie en direction de mon sac et Marine viens à ma rencontre en me disant de rester avec elle et que j'avais eu une très bonne parole.

Les semaines continuèrent, tous se passa bien pour une fois, mais je me rendais vite compte de mon erreur.




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