Diabolik Lovers : Fallen Girl [TERMINÉ - EN CORRECTION]

Chapitre 4

Je me réveillais en sueur un peu avant 17h30, Shuu n'était plus là. Mon rêve en avait encore fait des siennes et j'avais dû me mordre la langue en réalisant que j'allais crier à la mort. 

Comme pour effacer les images précédentes, je me passais une main sur le visage.

J'essayais malgré tout de me mettre sur pieds et retombais sur le lit dans un soupir, mes jambes encore flageolantes.

Au moins je suis à l'heure me dis-je en jetant un coup d'œil au réveil. Au loin; j'aperçus mon reflet dans la coiffeuse, j'étais assez misérable. Tremblante, les cheveux ébouriffés et la peau luisante. Je m'approchais davantage en m'appuyant sur les meubles, afin de distinguer les vestiges des morsures de Shuu.

En temps normales, elles auraient disparu dans l'heure qui suivait, mais ma magie en grande partie inactive rendait ma récupération bien plus lente.

On pouvait encore distinguer 4 tout petits trous sur le côté et à la base de mon cou, bien qu'ils aient presque disparu.

Je serrai les poings. C'était arrivé si vite et si facilement... J'étais en colère contre moi même d'avoir laisser cela se passer sans broncher. Mais après tout, si j'étais destinée à demeurer avec eux pour cette mission, il fallait bien que je m'y résigne. Et cette idée me révulsait, au contraire.

Je fis un tour à la salle de bain afin de me passer de l'eau sur le visage, essuyer quelque peu ma transpiration et faire ma toilette avant d'aller m'habiller. Le soleil était déjà assez bas dans le ciel en ce début de printemps, les couloirs étaient colorés des teintes oranges et rouges du crépuscule. 

J'entrai dans ma chambre et m'arrêtai net : Ayato, Laito et Kanato étaient disposés à travers la pièce et semblaient attendre quelque chose... ou plutôt quelqu'un.

En m'apercevant, Laito sourit et leva les bras vers moi.

- Et voilà notre Bitch-chan ! Vient par ici. Conseilla-t-il en tapotant la couette.

Je vais l'exploser, vraiment.

Je réprimais une fois de plus, l'envie de lui coller mon poing dans la figure avant de tenter de claquer la porte et de retourner dans le couloir.

Mais trop tard. Une main agrippa la mienne et m'attira dans la chambre . Je perdis l'équilibre et entraînai le « tireur » dans ma chute.

Bam !

Je ne m'étais pas fait mal. Je fixais le porte grande ouverte en tentant de me remémorer les événements passés.

J'étais sur les fesses, mon dos reposais sur quelque chose de plus grand que moi, des jambes fléchits encadraient mon corps, mes mains reposaient en arrière, au-dessus d'un obstacle. Et pour finir, ce qui ressemblait à une main, agrippait ma poitrine. Je la détaillai pendant quelques secondes avant que son contact glacial ne me submerge. Je rougis progressivement.

De honte d'abord, puis de colère.

La personne dans mon dos sembla s'éveiller et pressa mon sein. Je me retournai en tremblant de rage et rencontrai les prunelles de jade d'Ayato.

Il prit conscience de son action, mais ne jugea pas utile de retirer sa main. En échange, il sourit malicieusement. Je grognais avant de m'en emparer, me redressai vivement sur les genoux, effectuai une prise et le fit passer au dessus de moi. Il atterrit lourdement sur le dos et je lui tordis le bras.

- Ayatooooo ... !

J'étais hors de moi.

Il se tendit au contact de son bras tordu mais se reprit vite ; Il passa sa main libre sur ma nuque et pressa sa bouche contre la mienne. Une seule seconde de surprise ; c'était son objectif, et il en profita. Il me fit rouler sur le côté et bloqua mes bras et mes jambes.