Ch.16

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Le lendemain, je fus réveillée par ma mère. J'ouvre mes yeux avec difficulté à cause du soleil qui m'aveuglait.  Je saisi mon téléphone que j'avais mis à charger durant la nuit. Il était 9h. Je me lève de mon lit et ouvre mes volets ainsi que mes fenêtres. Je laisse aérer et me dirige vers la salle de bain, je me débarbouille le visage. Je vais ensuite dans la cuisine et aide ma mère à mettre la table. On prend notre petit déjeuner tous ensemble. Une fois que j'ai fini de manger, je me dirige dans ma chambre. Je fais mon lit et fait un peu de rangement. Je range les achats que j'ai fait hier dans mon armoire et je décide de commencer à me préparer. Pour aller où? Je ne sais pas, mais aujourd'hui le temps est agréable et le soleil est de la partie. Je cherche donc une éventuelle robe que je pourrai porter en ce temps, mais rien ne me plaisait. Je pioche donc dans les achats de la veille et opte pour une robe marinière mi-longue (qui s'arrête aux genoux) moulante avec une ouverture sur le côté. J'accessoirise avec un collier ras de cou à strass. Je décide de laisser mes cheveux bouclés tel qu'ils sont et détachés. La sonnette retentit.

- Jalila: Oulalala! Chaleur, ça se met bien pour venir m'ouvrir la porte et tout.
- Moi: Pourquoi tu mens comme ça?
- Jalila: Je sais je te fais de l'effet bébé.
- Moi: Mama! Tu vas bien toi? Mddr tu fais peur des fois.
- Jalila: Ta gueule, sayez. H37 tu casses mes délires toi.
- Moi: Mddr, rentre tu vas pas rester à la porte.
- Jalila: Ouai c'est mieux aussi. Sinon je vais dire à Khalti que tu laisses les invités dehors. *fort*
- Yemma: Ilhem, nhel yeldik, pourquoi tu laisses les gens dehors?! C'est comme ça que je t'ai élevée l'mouk?
- Moi: Elle ment Yemma. C'est elle elle me racontait toute sa vie.
- Yemma: Tu réponds? Attends ce soir, la claquette elle va gifler ton corps on verra.
- Jalila: Mdddr je rigole Khalti, elle m'a fait rentrée.
- Yemma: Yek tu mens? Tu verras toi aussi.

On va dans ma chambre.

- Jalila: Ah ouais enfaite je suis venue pour que l'on s'accorde encore des vacances tu sais comme à Marseille.
- Moi: *en sautant* On repart à Marseille?
- Jalila: Non encore mieux.
- Moi: On va où?
- Jalila: Devine.
- Moi: Y a du soleil au moins?
- Jalila: Evident non? Sinon autant rester ici.
- Moi: J'avoue. Bref, je sais pas. Tu m'embarques où?
- Jalila: On va au Maroc.
- Moi: Ayaaaaaa jure?!
- Jalila: WAllah, par contre on va pas chez Jedda (grand-mère). On va faire le tour du Maroc en voiture avec Bilal et un shab à lui, Samir mais je suis pas sûr. Et tu peux inviter aussi Manal si tu veux.
- Moi: Hors de question, je m'en passerai d'elle.

Jalila me regarde d'un regard interrogateur. Je lui raconte donc ce que j'ai vu.

#FLASHBACK#
Nous sommes deux semaines après mon retour de Marseille. Ce soir là, ma mère m'avait demander de sortir la poubelle au local poubelle. Je me vêtis donc de mon peignoir au dessus de mon pyjama et je descendis. Dans les escaliers, il y avait tous les teneurs (sauf mon frère Kais qui était je ne sais où). Il y avait de la fumée et une odeur désagréable dû à la merde qu'ils fument à longueur de journée. Je ne les calcule pas. Je continue mon chemin. Arrivée dans le hall, j'ouvre la porte qui donnait sur les caves et le local à poubelle. Je venais de jeter la poubelle dans l'espace réservé mais des cris étouffés attirèrent mon attention. Curieuse, je me dirige vers ceux-ci. Il y avait une porte entrouverte. Je vis par l'entrebâillement deux personnes qui étaient en pleine action. Horrifiée et dégoûtée par cette scène, je m'apprêtais à partir avec un haut le cœur. Lorsque la fille (pour rester polie) parle. Cette fille j'aurai pu la reconnaître parmi tant d'autres. Elle cachait bien son jeu. Je m'attarde alors sur le garçon. Je pensais rêver. Je n'aurai jamais penser cela d'elle. Ni de lui. Ma pote et mon mec. Manal et Marwane. Sous le choc par ce que je venais de voir, je me recule. Je heurte quelque chose qui les alerta de ma présence. Ils se rhabillent rapidement et je commence a partir en courant en direction des escaliers. Arrivée en haut des escaliers menant au hall de mon immeuble, j'entends des pas qui se précipitent vers moi, une voix qui me rappelle. La sienne. Après ces promesses comment avait-il pu? Mes yeux étaient remplis de larmes. Les teneurs me regardaient tous. Je leur jette un scarface collective et je cours dans les escaliers. Ce n'est qu'une fois arrivée chez moi que je souffle. Je me réfugie dans ma chambre. Je ravale mes larmes. Il est hors de question que je pleure pour ce genre de personne. Je fus trahi par celle à qui je me confiais et celui que j'aimais.
#FINDUFLASHBACK#

« 𝐋𝐞 𝐝𝐞𝐬𝐭𝐢𝐧 𝐞𝐧 𝐚 𝐝𝐞́𝐜𝐢𝐝𝐞́ 𝐚𝐮𝐭𝐫𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant