Mon téléphone sonnait. Je le cherche à tâtons. Une fois que je l'attrape, je raccroche sans même avoir vu le numéro et me rendors.
- Yemma: Ilhem, lève toi. Il y a ton mari qui t'attend dans le salon.
J'ouvre mes yeux doucement. Ma mère me caressa les cheveux.
- Yemma: Allez benthi.
Elle sort de ma chambre et je vais dans la salle de bain. Je me rince le visage, me sèche les cheveux encore mouillés dû à la douche que j'avais pris la veille. Je me les lisse rapidement et les attache en un chignon bas grâce à un donuts. Je ne me maquille pas hormis les sourcils. Je repars dans ma chambre et m'habille d'un haut noir à volets à bretelles croisées avec un slim jean et des escarpins rouges. Je mets l'essentielle dans mon sac à main. Je me dirige dans la cuisine. Hakim y était assis. Il était seul. Je pioche dans les placards et frigo.
- Hakim: On y va.
Je le suis. On descend en bas, tout le monde était là. Quand je dis tout le monde, je parle des teneurs.
- ..: Kais, gars ta soeur traîne avec des pelos maintenant?
- ..: A sa place, la mienne je lui aurai découpé les jambes et l'aurait envoyer au bled en morceaux.
- Kais: Fermez vos gueules à parler sans savoir. C'est son mari.
- Eux: Ah smeh zinc faut mettre au jus toi aussi.Mohim, une fois qu'il a salué tout le monde, on se dirige vers la voiture. Cette fois, il l'avait garé en bas de mon bloc. Ce qui m'épargnait un supplice perché sur mes escarpins. On monte et il démarre. Son regard sur moi était persistant, il en oubliait la route. Je ne souhaite pas mourir maintenant.
- Moi: Concentre toi sur la route.
- Hakim: C'est ta beauté qui me perturbe.À cette phrase, je rougis automatiquement sans m'en rendre compte. Je me tourne vers la vitre en espérant qu'il ne s'en rende compte de rien. On arrive au centre commercial. Il se gare.
- Moi: Attends moi non?
- Hakim: Qui t'as dit de mettre des talons?Je cours vers lui, et lui prends le bras. Ce geste me permettrait d'avancer à la même vitesse que lui et m'éviterait de traîner derrière. Au contact de nos deux peaux, Hakim me regarde surpris.
- Moi: Quoi?
- Hakim: Rien.On entre dans le magasin. On prends différents éléments de décoration. L'appartement était déjà meublé, il fallait juste que j'y apporte ma petite touche. Une fois nos achats bouclés, on ressort du magasin le caddie chargé. Hakim se fait interpeller par deux filles.
- ..: Hakim ça fait longtemps.
- Hakim: Ouai.
- ..: Tu présentes pas?
- Hakim: Ilhem ma femme.Il m'attrape par la taille et me colle à lui. La fille qui restait muette derrière celle qui parlait me jeta un regard noir. Son vieux regard qui est censé me faire peur zehma.
- ..: Youyouyou mabrouk. Il était temps que tu te maries.
- Hakim: Fallait que je trouve quelqu'un comme moi, beau gosse t'as vu.
- ..: Ptdr ça va les chevilles. Tu changeras jamais.
- Hakim: Mdr jamais.
- ..: Au fait cet enfant fait jamais les choses bien, je m'appelle Nora je suis sa cousine.
- Hakim: Pour la peine t'es rayé de la liste des invités.
- ..: Ilhem va m'inviter à ta place. Azi, je dois y aller je reprends le travail. On se voit au hlel.
- Hakim: Ça marche.
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« 𝐋𝐞 𝐝𝐞𝐬𝐭𝐢𝐧 𝐞𝐧 𝐚 𝐝𝐞́𝐜𝐢𝐝𝐞́ 𝐚𝐮𝐭𝐫𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 »
Romance⚠️ RÉÉCRITURE EN COURS ⚠️ « Tout est déjà écrit. Le hasard n'est qu'un destin qu'on ignore. Un destin écrit à l'encre invisible. » Cette histoire est à la fois inspirée de faits réels et fictifs. Bonne lecture 💕