Ch. 31

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Je me lève par des caresses sur mon visage. J'ouvre mes yeux, je le vois en face de moi avec son petit sourire. Je le prends dans mes bras, les câlins du matin avec mon petit frère m'avait manquer. Je lui fais des bisous partout et le chatouille. Je finis par me lever. Dans un premier temps, je lave Aymen, le sèche et le laisse s'habiller. Désormais c'était mon tour. Je me dirige dans notre chambre. Quand j'entre Hakim était endormi. Je ne fais pas de bruit et me dirige vers le dressing. Je prends mes affaires et profite qu'il dorme pour passer dans la douche annexe à la chambre. Je me douche, me brosse les dents et je me sèche les cheveux. Je me fais une petite beauté: trait de eyeliner, mascara, sourcils. Je m'habille. J'avais opter pour un skinny kaki avec un haut noir à dentelle. Je suis lisser les cheveux et les ai attacher en une queue de cheval haute car à cause de la chaleur je ne supporterai pas longtemps de les avoir totalement détachés. Je finis par sortir de la douche après un bon moment. Lorsque j'en sors, l'autre était réveiller et sur son portable. Je détourne rapidement mon regard et me rend dans le dressing. Je prends un collier avec des grosses pierres. Je ressors du dressing et de la chambre pour la même occasion. Je vais chercher Aymen qui jouait dans sa chambre et on descend en bas. Comme à son habitude, je l'installe devant la télé tandis que moi, je me mets aux fourneaux afin de préparer le petit déjeuner. Le petit déjeuner prêt, je dispose tout sur la table.

- Moi: Aymen, viens on va manger.
- Aymen: On attend pas tonton?
- Moi: Il mangera après.
- Aymen: C'est mieux on attend tonton non?
- Moi: AYMEN!
- Hakim: Je suis là t'inquiètes j'arrive.

Je sais qu'il n'y était pour rien dans cette histoire mais le fait qu'il me rabâche les oreilles avec l'autre imbécile me mettaient hors de moi et peut être que les hormones en jouaient aussi. Il baisse la tête et s'assoit à sa place habituelle. On mange en silence et Hakim nous rejoint peu de temps après. Je débarrasse une fois que tout le monde a fini. Je fais la vaisselle et je monte ensuite dans la chambre à l'étage puisque Hakim était assis avec Aymen au salon. Je m'allonge sur le lit et traîne sur les réseaux. Ca me rappelle il y a quelques mois de ça, lorsque je n'étais pas mariée. Quelqu'un fit irruption dans ma chambre et me tire de mes pensées. C'était Aymen.

- Aymen: Ilhem, tu me fais des pizzas turques comme tu faisais chez Mama?
- Moi: Des lahmacuns?
- Aymen: Oh oui ça!!
- Moi: Ca marche Omri!
- Aymen: T'es la meilleure des sœurs, je t'aime.

Il me dépose un bisou et ressort de la chambre aussitôt qu'il en ai apparu. Quelqu'un entre de nouveau dans la chambre. Cette fois-ci c'était Hakim. A sa vue, je me lève et m'apprête à me rendre au rez de chaussée. Il me barre le passage. Je tente de le pousser mais rien n'y fait.

- Hakim: Pourquoi à chaque fois que je rentre dans une pièce tu es là à m'esquiver?
- Moi: Je suis en droit de ne pas souhaiter te voir ou te parler, non?
- Hakim: Arrête de jouer à la gamine et soit un peu plus mature.
- Moi: Parle pas de maturité heichek. Quand toi-même tu n'es doté que d'un pauvre grain de couscous en guise de cerveau!
- Hakim: Ptdddddr t'es sérieuse là? Avec ton clash de 2001?
- Moi: Contente que ça te fasse rire.
- Hakim: Sérieusement Ilhem, on a à parler.
- Moi: Et parler de quoi? Parce que le truc c'est que j'ai pas ton temps là.
- Hakim: Je veux pas que l'on soit en froid wAllah. J'ai merdé je sais. Mais je te promets sur les deux yeux de ma mère que cette fille je ne l'ai pas vu quand on était mariés. C'était une meuf d'avant.
- Moi: Et donc? Tu comptes faire quoi maintenant?
- Hakim: Je suis pas un bâtard, si c'est mon enfant je vais le reconnaître.
- Moi: Ok.
- Hakim: Mais par Allah, que je te laisserai pas partir. Tu restes à moi et on continuera de vivre ensemble, on élèvera notre enfant ensemble. Mohim! Toi et moi, rien ne nous séparera.
- Moi: Si tu le dis.

« 𝐋𝐞 𝐝𝐞𝐬𝐭𝐢𝐧 𝐞𝐧 𝐚 𝐝𝐞́𝐜𝐢𝐝𝐞́ 𝐚𝐮𝐭𝐫𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant