Ch.33

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Mon téléphone vibre et me tire de mon sommeil. Je tends le bras et le saisit. Avant tout, je regarde l'heure. 7h. J'espère que c'est pour quelque chose d'important parce que je rigole pas avec le sommeil. Je déverrouille mon portable. C'était un message de Hakim.

" Je sais que j'ai été loin dans mes actes et paroles avec toi Ilhem. Mais par Allah, que je vais changer pour toi, pour nous et pour ce bébé qui va arriver bientôt In Sha Allah. Reviens auprès de moi. J'ai passer une nuit blanche à penser à toi. Et je ne pouvais que me remettre en question. Tout ce qui arrive est de ma faute. Je me comporte mal alors que j'ai une perle à mes côtés. wAllah que je regrette de m'être comporter comme ça avec toi. Balec de passer pour un pd ou un canard ou tout ce que tu veux, je t'aime. Tu es ma femme. Je ne veux pas que tout s'arrête entre toi et moi. Donne moi une dernière chance, tu ne le regretteras pas. Je ferai en sorte que tu sois une princesse. (Ma mère est déjà la reine) Je t'aime, tu me manques. Fais attention à toi et au mini nous que tu portes dans ton ventre. Reviens à la maison s'il te plait "

Je lis, relis et relis le message. Des papillons dansaient dans mon ventre. Dans mon ventre c'était Bagdad. Ce message m'a rendu ma bonne humeur. Je ne vais pas retrouver sommeil. Mais je repense à la conversation que j'ai eu la veille avec mon père et mon sourire s'efface et laisse place au stress.

Je me lève de mon lit et me rend à la douche. Je me lave, me sèche et ressort. Je me poste devant mon armoire et choisi une tenue parmi le peu de choses que j'ai laissé. J'opte pour une robe moulante mi longue. Je me lisse les cheveux et les attache en queue de cheval. Je mets mes superstars. Flemme de me maquiller, alors je ne maquille que mes sourcils et basta. Je me rends dans la cuisine et prépare le petit déjeuner pour tout ce petit monde qui est entrain de se lever. Mon père le premier car il se rend au travail.

- Baba: Sbah el kheir.
- Moi: Sbah noor.

(Equivalent du bonjour du matin.)

Il s'installe. Je lui donne son café et mets à sa disposition le moelleux au chocolat qui vient de sortir du four.

- Moi: Tu veux heja Baba?
- Baba: Non soukrane Benthi.
- Moi: Baba?
- Baba: Oui?
- Moi: Je ne veux pas divorcer.

Les larmes me montent aux yeux. La grossesse qui me rendait aussi fragile? Mon père avait remarquer.

- Baba: On en parle tout à l'heure.

Je le laisse manger en paix et vais m'asseoir au salon. Si je restais ne serais ce que quelques minutes de plus debout, mes jambes ne m'auraient pas supporter. Je tente de me calmer et de me dire que tout va bien se passer. Qu'il faut juste qu'il réfléchisse encore un petit peu et que pour lui aussi ça n'était pas facile. Je tente de rester captivée par la télé mais mon esprit était ailleurs.

- Baba: Je vais au travail. Préviens ton mari, je veux qu'il soit là avec sa famille pour 14h. J'ai à m'entretenir avec lui d'homme à homme et on a une décision à prendre.
- Moi: D'accord.

Il me dépose un boussah sur le front et part. Je prends mon téléphone et envoie un message à Hakim. A peine, il a réceptionné le message qu'il m'appelle. Je décroche.

#CONVERSATIONTELEPHONIQUE#

- Moi: Allô?
- Hakim: Ouai.
- Moi: Pourquoi t'appelles?
- Hakim: Ta voix me manquer.
- Moi: Mh.

Je faisais la fille froide qui n'en a rien à faire mais j'avais toutes mes dents de sortie.

- Hakim: Pourquoi il veut que je vienne avec ma famille.
- Moi: Pour parler avec toi et du divorce je crois.
- Hakim: Ilhem, je veux pas divorcer putain. Je t'aime..
- Moi: Moi aussi

« 𝐋𝐞 𝐝𝐞𝐬𝐭𝐢𝐧 𝐞𝐧 𝐚 𝐝𝐞́𝐜𝐢𝐝𝐞́ 𝐚𝐮𝐭𝐫𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant