Partie 14 : Interrogation

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— Ma pauvre chérie

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— Ma pauvre chérie..., murmura Élisabeth. J'aurai dû faire quelque chose... J'aurai dû m'enfuir avec elle quand il était encore temps... Une autre larme coula sur sa joue.

— Si tu l'avais fait, tu serais morte à l'heure actuelle Élisabeth, énonça doctement Agathe.

— Il faut qu'on l'avertisse du danger qu'elle coure avec ces loups. Je ne peux pas la laisser seule encore !!! Une fois c'était déjà trop !!

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Ruelle de Montréal

Il faisait sombre. Une ruelle abandonnée. Un halo bleu brilla un court instant et s'éteignit aussi vite qu'il était apparu.

Trois ombres se tenaient contre le mur d'un bâtiment, attentives au moindre bruit. L'une d'entre elle tenait un sabre. Seul le raffut d'un camion se trouvant au coin de rue s'entendait. Une odeur désagréable émanait de là. À tel point, qu'une des ombres, dut porter sa main à son nez. Les deux autres, grimacèrent de dégoût. Une minute passa sans qu'elles ne bougent. Finalement, une à une, elles se décollèrent et se faufilèrent sans un bruit, vers une maison.

Les trois ombres virent un homme sortir de la maison qu'elles convoitaient. Elles le virent discuter avec deux hommes se trouvant dans une voiture en face. Les trois individus tournèrent leur tête vers ce qui faisait du bruit et puait autant : un camion à goudron occupait la voie réservée aux cyclistes. Un groupe électrogène était en marche. Des employés travaillaient sur un dégât d'eau important apparemment. L'odeur était intense. Le bruit, infernal! Finalement, l'homme monta dans sa voiture et démarra.

Les ombres se dirigèrent vers l'arrière de la maison, passèrent par le jardin, ouvrirent la porte de la cour sans problème. La personne avec le sabre passa devant. Le Lion le suivit de près, et enfin la jeune femme blonde, Annabella, referma derrière eux.

— C'est bon. La voie est libre, chuchota l'homme en rengainant son arme dans son baudrier qui contenait déjà un autre sabre.

— Parfait ! lui répondit le Lion. César, Annabella vous savez ce qu'on cherche. On n'a pas de temps à perdre.

— Marcus a eu une bonne idée de péter les canalisations. Avec cette odeur de mort, aucun loup ne peut nous détecter, répondit le dénommé César en commençant à fureter un peu partout.

— Oui mais nous ne pouvons pas les détecter non plus, fit remarquer lucide Annabella.

Ils examinèrent les pièces ou ils se trouvaient sans rien toucher.

— Ça sent le loup, dit César en reniflant un peu partout.

— Tu es sûr que tu t'es lavé aujourd'hui ? demanda pleine de malice Annabella.

PRIMA - ALPHA ANDROMEDAE - Livre 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant