Chpt 2

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*chapitre qui pourrait déplaire à certains lecteurs dès le début, vous pouvez passer*

Je me réveillais dans un endroit plutôt sombre dont seul des chandelles éclairaient autour de moi. J'étais en sous-vêtements. Je me rendis compte que j'étais dans un lit et que mes mains étaient attachées à des chaînes au dessus de ma tête. J'étais tellement stressée que j'allais vomir. Soudainement j'entendais des pas venir vers moi, je ne fus pas surprise par qui c'était.

- je t'ai enfin eu, m'a dit Brian avec un sourire satisfait.

- mais qu'est-ce que tu veux me faire? Demandais-je avec une voix tremblante.

- quelque chose que je veux depuis longtemps, s'approchait-il, il glissait sa main sur mon ventre nu et sa bouche proche de mon oreille. Je vais te rabaissé plus qu'avant.

- non!!! S'il te plait! lui suppliais-je sur les bords des larmes. J'en ai assez eu! N'aurais-tu pas honte de faire ça à moi?

- malgré ton cas, je ne peux quand même pas penser à ce corps bien fourré. Pourquoi cacher ce joli corps si enviant, me disait-il en m'embrassant dans le cou et montait sa main vers mon sein tout doucement.

J'essayais tant bien que mal de me débattre et les larmes sortirent de mes yeux, c'était bien trop horrible. Je pouvais voir aussi une petite lumière rouge dans le noir. Alors que je criais de panique, un mec que je me rappelle d'avoir déjà croisé dans l'école me mit un scotch sur ma bouche. Alors que Brian riait machiavéliquement, il continuait sa course. Il m'embrassa dans le cou puis sur ma poitrine, avec le bout de sa langue il descenda juste en haut de ma culotte. Je voyais son sourire mesquin, je tentais bien que mal à crier mais je voyais que ça ne servait à rien.

Tout ce suivait dans les cris étouffés et la douleur pour moi... et lui le plaisir. J'avais mal à la gorge avec tous les sortes d'étouffements que j'ai eu. Tout le matelas blanc avait de grosses tâches de sang. Il m'avait battu quand je ne faisais pas ce qu'il demandait. J'étais officiellement deviergée et ce n'était pas une partie de plaisir. Quand Brian eu finit, il m'embrassa et me baffa encore une dernière fois. Il disparaissait dans le noir et la petite lumière rouge aussi. Les chandelles presque toutes fondues s'éteignerent d'un coup en même temps. Encore une fois, se mouchoir étouffant m'endormit.

J'avais mal partout, j'avais du mal à bouger, je me sentais inconfortable. J'avais des bleus sur la machoires, les joues rouges, les tâches bleutés grâce à ses sucettes partout sur mon corps, j'avais des grafignures d'ongles partout et j'avais des cicatrices sur mes poignets. Brian m'avait bien amoché. Je me réveilla à l'arrière de ma cour, au pied du chêne. Je regardais si je ne pouvais pas voir mes parents dans la cuisine ou quelque chose du genre. Ils n'étaient pas là, donc je pris la clé cachée et rentrais prendre ma douche. Ce ne fut pas très long avant que j'éclate en sanglot. J'avais personne à qui me confier, personne ne va me croire. C'est qu'en sortant de la douche, je me regardais dans le miroir. J'avais des cernes sous mes yeux d'un bleu océan. Ils ne disparaîtraient jamais. Je suis toujours fatiguée par le travaille que je fais toujours, je me concentre sur mes dessins et j'ai des gros projets. Tout ce faisait dans la lenteur, je mis mon pyjamas lentement, je prenais mon temps à me brosser les dents, faire une couette. Bref la routine du soir.

Le lendemain, j'hésitais sincèrement d'aller à l'école. Après tout, mes parents ne seront pas ici, mais ils auront quand même un message de la secrétaire et ils me taperont fort sur les doigts. Je décidais d'y aller et agir comme si de rien était, du moins, j'essaierais. C'est qu'en franchissant les portes que j'aurais dû rester chez moi à jamais. On m'appelait de noms bien pire qu'avant et qui n'avait pas de sens.

Pute, salope, bête de sexe, la jouisseuse, femme dans le lit, rage de sexe.

Pourquoi soudainement ils commencèrent à m'appeler comme ça? Brian leur avait peut-être tout dit? Mais il n'oserait pas de se vanter ça avec moi. J'entendais le mot vidéo, ambiance sombre, menottes etc. On m'avait filmé. Cette lumière rouge était une caméra. J'ai réussi à voir par dessus un épaule, on me filmait que moi. J'avais tellement cette grande rage en moi que pris mes cartables et lançais sur la tête d'une meuf. Je m'en foutais de qui c'était. Des "Oooh" se firent entendre. Je lançais mon sac d'école sur un mec puis courrait vers la sortie. J'allais directement dans la forêt. C'est en courant que j'avais une boule à la gorge que je retenais fort. Je ne devais plus pleurer. J'étais étourdie par tous ces émotions. Je détachais quelques boutons de ma chemise et défaisais ma couette. Mes joues chauffaient énormément comme ma gorge.

Une raison pourquoi je ne vais jamais dans cette forêt c'est que je n'ai pas le sens de l'orientation. Il est rare que je me retrouve par moi-même. Au début, je me foutais si j'allais me perdre mais la journée continua et je n'avais jamais vu ce coin de forêt. Les arbres devenaient plus grands, des fois, les arbres avaient des coupures inhabituelles, plus que j'y allais profondément, plus que c'était sombre, plus que les choses étaient étranges. J'entendais des bruits de corbeaux, il y avait même des signes sur presque chacun des arbres. Mon coeur battait plus vite. Jusqu'au moment que je sentis une présence. Soudain, une main se posa sur ma bouche et un couteau me menaçait de me trancher la gorge... Que faire?

Miss Bloody PainterOù les histoires vivent. Découvrez maintenant