Partie 7

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  Pendant qu'il disait cette phrase, je tombais au sol à mon tour jusqu'à que tout devienne noir.

J'ai mal à la tête et je sens qu'on m'appelle, mais j'ai du mal à ouvrir les yeux, mais après plusieurs essais, je les ouvre enfin. Je distingue qu'il y a Caleb en face de moi et il est attaché sur une croix.

Caleb : Enfin tu te réveilles.

Je vais pour me lever, mais je ne peux pas bouger. C'est à ce moment-là que j'ai compris que moi aussi, j'étais attaché sauf que pour moi, je suis sur une chaise.

Moi : Tu as vu le visage de celui qui nous a agressés ?

Caleb : Non il portait une cagoule, mais je ne pense pas que c'est moi qui l'intéresse, mais plutôt toi.

Moi : Moi je pense que les coûts que tu as sur le visage montre le contraire.

Caleb : Ne te soucie pas de ça, ce n'est rien.

Moi : Non ce n'est pas rien, comment peux-tu dire ça.

Caleb : Tu es mignonne quand tu t'inquiètes.

Moi : Caleb.

Caleb : Quoi, toutes les filles aiment qu'on leur fasse des compliments.

Moi : Pardon je n'avais pas remarqué que c'était un lieu pour ça. Comment on va sortir d'ici.

Caleb : On va attendre qu'il revienne et on lui demandera.

Moi : Tu trouves que c'est drôle.

Caleb : On est tous les deux attachés que veux-tu qu'on fasse a par rester tranquillement ici à se regarder.

Moi : On dirait que ça te plaît d'être ici.

Caleb : Alors le pas le moins de monde, mais tu vois, je sais une chose, c'est qu'il ne te touchera pas.

Moi : Et pourquoi ça ?

Caleb : Car il t'aime.

Moi : Quoi ?

Caleb : Tu as bien entendu, je ne sais pas d'où vous vous connaissez, mais je suis sûr que lui, il te connaît et je pense que toi aussi, mais tu ne t'en rappelles pas.

Moi : Mais c'est n'importe quoi on n'attache pas la personne qu'on aime à une chaise et on ne la retient pas prisonnière non plus.

Caleb : Certaines personnes ont une vision de l'amour différente que nous.

Moi : La sienne est vraiment différente de la nôtre. Tu penses que ça fait combien de temps qu'on est là ?

Caleb : C'est le matin donc disons un peu prêt 11 heures que nous sommes ici.

Moi : Les autres doivent s'inquiéter.

Caleb : Je suis sûr qu'ils nous cherchent. Tu te rappel de quelque chose avant qu'il ne t'assomme ?

Moi : Non je ne crois pas.

Caleb : Élie réfléchi un peu plus.

Moi : A si je crois qu'il a parlé d'un voyage.

Caleb : D'un voyage, ça expliquerait ce film qui tourne en boucle.

Moi : Quel film ?

Caleb : Tourne ta tête à gauche.

Je tourne ma tête et je vois un rétroprojecteur qui défile un film où on voit une enfant courir dans un champ et qui joue avec un autre petit garçon. Ils ont l'air de bien s'entendre. Ils doivent avoir vers 10 ans, je pense. Pendant ce film, on les voit grandir et ils sont toujours ensemble et c'est en voyant leur évolution que j'ai compris que l'enfant, c'était moi. En plus du film, en bas, il y avait des dates, je pense qu'elles désignent le jour où ça été filmé. La dernière date remonte à un an. On voit que je quitte le garçon avec qui j'ai passé mes dernières années, enfin quand je dis que je le quitte, c'est plutôt lui, car il prend un bateau pour aller je ne sais où. Alors cet inconnu serait ce garçon, mais ça n'a pas de sens, car on avait l'air d'être de bons amis et là, il me fait vivre un cauchemar, la maison qui brûle, le serpent dans la boite, la banderole pourquoi faire ça à une personne qu'on apprécie.

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