Partie 11

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Moi : Bonjour, on se connaît depuis longtemps ?

Liam : Tu ne peux même pas t'imaginer.

Je le fixe, pourquoi il ne m'a rien dit. Je ne comprends pas vraiment, cela ne lui coûte rien de me le dire après tout. Je lui aurais juste demandé ses souvenirs de moi en espérant que certains m'aident à me souvenir de qui je suis.

Liam : Il est malpoli de fixer les personnes sans raison.

Moi : Pardon.

Mais je m'en fiche que cela soit malpoli, je veux savoir maintenant qui sait pour moi, ce qu'il représente. Est-ce que je le connais depuis longtemps, il m'a dit que je ne peux imaginer donc j'imagine que oui depuis longtemps et peut-être même depuis mon enfance, mais cela voudrait dire qu'il a connu mes vrais parents. J'ai beaucoup trop de questions en tête à cet instant. Je le vois se penser pour prendre les sacs et commence à se diriger vers un des hélicoptères, moi, je prends les valises et je mets amène à l'autre. On part sans reparler, mais je compte bien lui poser des questions quand on sera arrivé. Avec moi, il y a Dylan et Anthony et dans l'autre Andrew et Caleb. Pendant tout le trajet, je me suis posé des questions qui pour le moment sont sans réponse comme beaucoup de questions. Il est vrai que je veux des réponses, mais plus je m'en pause plus, je me demande si les réponses me satisferont.

On imagine tous une vie pendant notre sommeil, une vie meilleure et quand on se réveille, on reprend celle qui nous est due, mais quant à moi je suis libre d'imaginer ce que je veux, car je ne connais pas la mienne, je ne connais pas mon histoire. Mon imagination ne connaît pas de limites pendant ces quelques heures, je peux rêver d'être n'importe qui sauf que maintenant tout cela s'estompe, car plus les jours passent plus, je découvre une vie qui n'a rien d'heureuse. Mes descendants ont été égoïstes et leur égoïste suit les générations futures, la mienne. Cette année, je ne fus pas la seule à être touchée par les meurtres, car si l'on regarde, il continue toujours, l'incendie était intentionnel quelqu'un voulut la mort de ces personnes et la nôtre.

Je pense que c'était plutôt nous qui étions visés et eux des dommages collatéraux. Le reste du voyage fut comme le début, c'est-à-dire rempli de question sans réponse. Nous voilà arrivés à New-York et je vous assure passer d'une petite ville à la ville la plus peuplée des. États-Unis, le changement est radical. Vue d'en haut, on a l'impression que tout le monde se marche dessus, c'est assez impressionnant. On se pose sur le toit de l'hôpital et dès que les moteurs se sont arrêtés, on est venu chercher les garçons. Liam et moi, on les suit avec leurs bagages.

Ils ont des chambres séparées, ce qui m'ennuie, car si l'un d'eux ce réveil et que je ne suis pas là, et je veux que ce soit moi qui leur explique pourquoi nous sommes ici. Ils sont tous installés et j'ai rangé les affaires de chacun. Je me pose à côté de Caleb quand la porte s'ouvre et que je vis Liam entré.  

Liam : Tes affaires viennes d'arriver dans l'appartement, je les ai installés.

Moi : C'est gentil, merci.

Liam : Comme convenu, les garçons habiteront en face de ton appartement.

En fait, c'est lui qui a décidé que ça serait comme cela. Pendant une longue conversation téléphonique et je peux vous dire que je m'en rappelle, on discutait d'où j'allais loger une fois à New-York. J'ai eu la bonne idée de dire que l'on pourrait habiter tous ensemble, c'est-à-dire les garçons et moi. À partir du moment où j'ai dit cela, la conversation avait complètement changé. Il répétait souvent qu'une fille ne devrait pas habiter avec des garçons, qu'elle devait avoir son intimité. J'avais beau lui dire qu'ils viendraient souvent me voir et j'en suis sûr et que payé deux appartements ne servait à rien, cela ne l'a pas fait changer d'avis et nous voilà à la situation actuelle.  

Qui plus est, Liam habite juste l'étage au-dessus, donc, je ne pense pas que j'aurais une grande intimité. Ce n'est pas tout, il ne veut plus que je passe mes soirées et mes nuits dans un hôpital, ce qui veut dire que je dois être chez moi avant 20 heures, j'ai vraiment l'impression d'être surveillé comme si j'étais une petite fille qui avait 5 ans. C'est vrai que, là-bas, je connaissais les infirmières donc je pouvais rester autant que je voulais, mais ici non, elles ne veulent pas, car cela les gênerait.

Moi, je peux vous dire que dès que les visites son ouverte au public, je serais là la première. Liam voulait m'inscrire dans un lycée privé, mais j'ai refusé et sur ce sujet, j'ai gagné, je préfère les lycées publics. Dans toujours, je suis plongé dans mes pensées quand on frappe à la porte.

Moi : Entré.  

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