Memory

Partie 10

  « À ton avis ce message a été écrit avec le sang de qui ? »

J'ai couru dehors à la fin de la phrase et j'ai vomi. Le mur est rempli de sang, le message se trouve dans tout le salon avec tout ce sang, il est impossible que la personne ait pu survivre, j'espère juste que cette personne n'aura pas souffert. Comment pouvons-nous, nous entretuer, nous ne sommes pas nées pour être tués ou sacrifié. Qui sommes-nous pour juger si la vie d'une personne à de l'importance ou non ? Comment pouvons-nous nous regarder dans un miroir après avoir commis l'irréparable ? Quel est notre péché pour disparaître à tout jamais ?

  Pour moi, toutes ces questions resteront sans réponse. Je rentre à l'hôpital fatigué de ma virée en ville, moi qui pensais découvrir des nouvelles choses sur la raison de ce feu ou voir même savoir où sont les familles des garçons, mais la seule découverte que j'ai faite et celle du message écrit avec le sang d'une personne, mais je ne peux dire à qui il appartient sans faire de test. Je n'ai pas pensé à en prendre un peu, j'étais sous le choc, j'espère que même sans, on sera qui a connu une fin tragique.

Dans l'hôpital, je me repère facilement, surtout pour rendre visite à mes amis. Je rentre dans leur chambre en frappant quand même, on ne sait jamais et rien n'a changé en rentrant, ils dorment toujours et je vais rejoindre mon fauteuil et attendre. Pendant mes journées ici, je lis, je surfe sur Internet, j'appelle Jerry et je suis dans les comptes de l'entreprise, car une somme d'argent à disparue donc je recherche sa trace. J'ai très vite compris comment la comptabilité marchait ce qui m'a surpris, car en algèbre, je ne suis pas nécessairement très alaise.  

Jerry pense que cet acte a été commis de l'intérieur donc un des employés n'est pas honnête, mais à New-York, j'ai plus de 300 salariés, vérifié leur compte va me prendre du temps. Je dois trouver celui qui vit au-dessus de ses moyens et trouver, comment il fait pour détourner de l'argent. Je ne pensais pas qu'être responsable d'une entreprise qui plus est d'une grande entreprise, demanderait autant d'investissement et de temps, heureusement que Jerry est là. J'ai aussi arrangé le départ des garçons pour qu'ils soient transférés dans un hôpital à New-York, ils auront de meilleurs soins et ils seront plus en sécurité.  

Leur famille est introuvable tout le monde a disparu et c'est une trop grande coïncidence pour que je les laisse ici, ils vont sûrement m'en vouloir, mais je préfère qu'il soit en sécurité. J'ai contacté la police pour qui aille dans la maison des Lords et des analyses sont en cours pour déterminer à qui appartient le sang. La maison est sous seller, les deux agents du FBI sont aussi présents. Des recherches ont lieu dans la forêt et dans les alentours pour les retrouver, mais je ne pense pas qu'ils vont les retrouver soit, ils sont morts ce qui est la plus possible des hypothèses soit, ils sont partis, mais je ne pense pas qu'ils auraient abandonné leur enfant où soient, ils se sont fait enlever. On pourra dire que cette semaine a été chargée en désespoir et en cruauté.  

Je ne comprendrai jamais ceux qui tuent où font du mal par plaisir. Qui a-t-il de jouissive dans tout cela ? Une mort n'apporte rien à personne sauf pour la famille qui doit faire le deuil d'un être chère. Ces pensées ne me quittent pas et elles vont être vite balayées par cette mélodie que j'entends. Cette mélodie qui est à l'origine de tous mes maux, de ma douleur et de ma perte de mémoire. Instinctivement, je me dirige vers elle, sens grand courage, mais par curiosité, je veux savoir qui la joue en ce moment et d'où il la connaît.  

J'ouvre la porte, je ne prends pas la peine de frapper et je m'avance vers cette musique. Je suis stupéfaite quand je vois qu'il n'y a personne pourtant la mélodie vient de là, mais qui peut la jouer s'il n'y a personne ? Je fouille la pièce, mais rien et malgré tout, je l'entends encore. Je m'assieds au milieu de la pièce et je lève les yeux pour voir au-dessus des meubles pour enfin distinguer une ballerine qui danse sur le haut d'une armoire. C'est évident si personne ne la joue soit c'était un enregistrement ou une boîte à musique. Je me lève et essaye d'accéder à cette boîte.