Mon oncle était vraiment chiant par moment. Évidemment il avait fallu qu'il appelle cinquante fois sur mon portable pour me demander où j'étais... Sauf que mon téléphone était totalement déchargé. Et j'avoue que c'était très con de ma part de ne pas le prévenir. En même temps, j'avais apparemment la police collée au cul, je n'allais tout de même pas l'appeler pour lui dire ''Mon tonton préféré ! Je suis actuellement en train de courir pour ma vie, puisque je viens de défoncer la gueule d'un connard du lycée ! T'inquiètes, tout va bien, seulement peut-être que j'aurai un casier judiciaire et avec un peu de chance, je vais me faire virer de l'école. Mais sinon ça va. Et vous alors à la maison ? Tranquille ?''
Non merci, pour la crise de nerfs, on repassera.
''Je ne ferai rien pour la moment, mais si nous n'avons pas de nouvelles de toi dès demain... Nous allons appeler la police. Nous sommes très inquiet pour toi, Hoseok. On espère que tu es tout simplement chez ton ami. Et que tout va bien. Bonne nuit à toi. Et ne fais rien qui pourrait t'attirer des ennuies.''
Merde. C'est exactement ce que j'ai fait.
Je ferai attention la prochaine fois...
✧゚・: ✧゚・: ✧゚
Depuis plus d'une semaine, mes tuteurs me traitaient comme un vrai bébé. À croire que, parce que j'ai découché pendant une nuit sans prévenir, j'avais perdu leur confiance... Pourtant j'avais bien mentionné que j'étais chez ce garçon là, P-a-r-k J-i-m-i-n, qu'ils connaissent très bien. Si au premier abord, ça avait eu l'air de leur plaire, de savoir que j'étais devenu ami avec un des amis de leur fils (à croire que maintenant tout était ok, nous allions sauter tous les six main dans la main autour d'un feu de camp, alors que je préférerais me faire sodomiser avec une brosse à dents) ils avaient quand même tenu à m'enlever tous mes privilèges, très peu nombreux soient-ils.
Je devais leur dire partout où j'allais. Je devais leur montrer que j'avais bien pris mes médicaments. Je devais rentrer directement après les cours, sauf pour voir mon psychologue. J'avais laissé tomber la thérapie de groupe de toute manière. Et le samedi, je sortais uniquement pour mon bénévolat et je devais rentrer directement après.
Un vrai bébé quoi.
Je suis sûr qu'il n'ont jamais agit de cette façon pour Jin. Évidemment, leur fils n'est pas un dangereux malade mentale qui peut frapper n'importe qui à n'importe quel moment sans prévenir. Moi je suis une bombe à retardement, Seokjin est le petit garçon modèle parfait.
C'est dans ces moments-là que je ressens le fossé entre moi et les gens riches.
Pourtant je n'ai rien fait de mal ?
Je n'ai même pas eu d'ennuis à cause de la fête. La police n'a même pas été prévenue, sûrement à cause de la drogue et de l'alcool présents en trop grande quantité alors que nous étions tous mineur aux yeux de la loi ici. Les rumeurs couraient bien évidemment au lycée, certains me regardaient avec crainte et d'autres, avec respect. Je trouvais ça assez choquant. Évidemment l'histoire avait été déformée et personne n'avait fait de commentaires sur la possible homosexualité de Jimin. Ça ne les intéressait pas trop, c'était plus cool de savoir qui avait défoncé la gueule de qui. Certains racontaient que j'avais frappé ce pauvre gars parce qu'il m'avait piqué ma petite-amie. Et quoi encore ?
Puisque je ne pouvais pas sortir, sauf le week-end à condition de dire où j'étais, avec qui j'étais, dans un périmètre proche de la maison sinon c'était un non catégorique (et limite il fallait que je leur donne le numéro bancaire de la personne avec qui je me trouvais parce que, wow attention les mauvaises fréquentations mon jeune homme !), alors je parlais la plupart du temps à Yoongi au téléphone. Ou à Jimin. Même si je n'essayais pas de le faire trop souvent. Parce que voilà, je ne voulais pas qu'il croit que parce que je lui ai sauvé les fesses une fois, ça faisait de moi son garde-du-corps ou nouveau meilleur ami pour la vie, pinky promise quoi...
VOUS LISEZ
sounds like a phobia
Fanfiction« J'envie les gens. Parfois il m'arrive d'imaginer que j'ai la possibilité d'échanger ma vie avec celle d'un autre. Ce serait tellement plus facile, d'échanger mon passé avec celui de n'importe qui ayant passablement une enfance heureuse. Je ne dema...