Fight Against Myself (Tome 1)

Chapitre 6: Hello

Je m'approche de la maison quand un détaille retient mon attention. Une voiture blanche est garée, je ne l'ai jamais vu avant. Peut-être qu'un ami de la famille est ici. Sûrement .

Je rentre sans frapper. Je me dirige dans la cuisine (oui, ils passent leur vie là-bas), guidée par des voix. J'ai à peine le temps de passer dans l'encadrement de la porte, que deux bras masculins m'entourent la taille et me soulève dans les aires.

Matthew : JADE !

Jade : Lâche moi, espèce de grosse brute !

Des rires se firent entendre.

Matthew : Tu m'as manqué!

Jade : On s'est vu hier ducon !

? : Matt, tu comptes me la présenter ou tu veux la garder rien que pour toi ?

Matthew : Rêve Ed c'est ma petite sœur à moi ? Pas vrai mon bébé ?

Il avait dit sa en me serrant plus fort.

Jade : Au viole !

Et une nouvelle fois des rires s'élevèrent. Après être sorti de sa folie passagère, Matt, me lâcha.

Jade : Merci !

Je me dirige vers l'inconnu aux cheveux roux, je pense qu'il s'appelle Ed mais je n'en suis pas sûr.

?: Bonjour, moi c'est Edward, mais tu peux m'appeler Ed.

Jade : Bonjour moi c'est Jade.

Edward : C'est ce que j'ai cru comprendre.

Je ris légèrement à cette dernière réplique. Et comme son frère l'avait fait à mon arrivé, il me prit dans ses bras. Quelques secondes plus tard nous nous détachions l'un de l'autre.

Edward : Bon, je vais aller ranger mes affaires dans ma chambre.

Matthew : Bon moi je vais faire à manger.

Jade : NON non non ! Surtout pas !

Edward : Pourquoi ?

Jade : Tu as déjà vu ton frère cuisiner ?

Edward : Non, mais je pense qu'il sait faire à manger étant donné que, même si il habite avec 6 gars il doit quand même savoir-faire à manger.

Un long silence suivi ces paroles, Imogen, John Et moi regardions Edward de façon assez suspect. Edward nous regardait d'un regard interrogateur et quant au principal sujet de cette discussion, il faisait un sourire coincer à son frère quand celui-ci le regardait.

Edward : Non ?

Jade : Comment tu fais des pates ?

Edward : Euh... Je fais bouillir de l'eau dans une casserole puis je mets les pates dedans pendant a peut prés 10 minutes. Mais pourquoi tu me demande ça ? Tout le monde sait faire des pâtes  quand même.

Jade : Non pas tout le monde, ton frère, lui, a une façon de faire les pates... Comment dire... Originale ?

Edward : Qu'es ce que tu veux dire par là.

Jade : Matthew fais cuire les pates sans eau.

Edward : Matt, ce qu'elle dit est faux n'est-ce pas ? Demanda-t-il en se retournant vers l'ainé.

Matthew : Désolé p'tit frère, mais c'est la vérité.

Le rire d'Edward se fit entendre, et je me surpris à aimer ce son.

Stop, on arrête tout, je viens vraiment de dire que j'aimais le rire d'Edward. Ok oubliez ça, d'accord. Je peux être bizarre  parfois. Bref...

***

Après avoir fait à manger ensemble (sans Edward), nous nous mettons à table et discutons ensemble de sujet divers. Je me posais une seule question à propos d'Edward : Quels métier exerçait t-il ? Sa mère avait empêché l'ainé de la famille d'en dire plus sur ce sujet, je savais alors que c'était un sujet sensible, mais j'étais de nature curieuse. Ne voulant pas jeter un froid, je me résignais et continuais à manger en écoutant les discussions de ceux qui m'entouraient.

Imogen : Ca va Jade ?

Tous les regards étaient posés sur moi et je n'aimais pas ça. Je me redressais sur mon siège et lui répondait promptement.

Jade : Oui ça va.

John : tu as l'air ailleurs.

Jade : Je suis juste un peu fatigué je suppose.

Et sans savoir pourquoi, un vague de tristesse s'empara de mon corps. Je suis comme ça, tout peut aller bien, puis d'une minute à une autre, mon cerveau me rappelle des moments tristes. Je sens les larmes me monter, c'est la raison pour laquelle je décide de débarrasser ma table et de monter les marches de l'escalier en bois, en soufflant un « désolé » à mes hôtes. Arrivée dans la chambre, je me jette sur le lit et pleur toute les larmes de mon corps.

C'était inévitable. Elle me reviendrait toujours en mémoire, comme un fantôme errant dans l'espoir de persécuter les vivants. Je le savais, je savais que ça arriverais au moment où je mis attendais le moins.

« Pendant un moment je me sentais mieux,

Pendant un moment je me sentais bien,

Pendant un moment je voulais vivre,

Pendant un moment j'ai encore eu espoir.

Et en un instant, j'ai tout perdue.

Encore. »