Un trou noir à nouveau mais cette fois j'en ouvre les yeux et le vois endormis la tête sur mes cuisses... Je pensais être mort mais le son des machines me firent comprendre que non, par contre maintenant j'ai un tuyau qui me fait respirer... Un infirmier passant par-là me voyant éveillé s'approcha, venant voir comment je vais sans réveiller l'endormi.
- Restez calme surtout, apparemment vous pouvez respirer seul donc un médecin va pouvoir venir vous retirer ce tuyau, c'est désagréable pas vrai ?
Il m'adressa en suite un sourire avant de partir et qu'un médecin n'arrive, me disant de fermer les yeux le temps qu'il me retire ça, que faire ainsi aidait à ce que le patient ressente moins la sensation de la présence du tuyau dans la gorge. Je ne fermai pas les yeux, le regardant de manière à ce qu'il comprenne que je ne lui faisais pas franchement confiance, du coup il s'occupa de me retirer tout ça sans que je ne le lâche du regard.
Comme il l'a dit, je le sens glisser au point même d'en ressentir une certaine douleur, mais cela n'est rien à côté de ce que j'ai subi auparavant... Contrairement à ce qu'on pourrait croire, pas une seule fois pendant que le médecin était là, celui à qui je sers d'oreiller ne se réveilla.
Ce n'est que plusieurs heures plus tard qu'il se réveilla tandis que je me suis endormi, en voyant que je n'ai plus cette chose pour respirer à ma place, il regarda les écrans qui montraient des signes vitaux presque tout à fait normaux. Mais suite à ce qu'il s'est passé, il ne fait pas totalement confiance à ceux-ci et donc colle son oreille sur mon torse, écoutant ainsi lui-même les battements de mon cœur.
Commençant à me réveiller doucement, je sentais ses cheveux sur ma peau, me chatouillant un peu. Ne voulant pas gâcher ce moment en ouvrant tout de suite les yeux, je décidai de poser ma main sur sa tête et de me mettre à caresser ses cheveux, sans que ni lui ni moi, ne nous doutions que son petit ami a fini par redébarquer à l'hôpital, n'ayant même pas passé la porte en ayant vu dans la chambre par la petite fenêtre sur la porte. Au lieu d'entrer, il resta là à regarder, s'attendant sûrement à ce que je sois repoussé.
Pendant que toujours contre me torse, il sourit sous mes caresses, fermant les yeux pour en profiter encore plus avant de finir par relever la tête, plongeant son regard dans le mien tandis que je ne peux toujours pas reparler.
- J'ai tellement de question à te poser et pourtant en ce moment je n'ai qu'une envie c'est te dire que tu m'as manqué...
Voyant que je ne réponds pas, il crut au début que je ne voulais pas lui parler puis en y réfléchissant compris que si je ne disais rien c'est tout simplement parce que je ne pouvais pas, et non que je ne voulais pas. Bien au contraire, s'il savait à quel point j'ai envie de profiter de cet instant pour lui parler avant qu'il ne finisse par à nouveau partir loin de moi...
Oui... Tout ce que je souhaite c'est que ce qu'il m'a dit un jour soit vrai, que lui et moi ne soyons jamais vraiment séparés... D'ailleurs je me souviens encore de la manière dont il me l'a dit hors nous n'étions déjà plus ensemble tous les deux... Manière que je reprends maintenant, pour lui faire comprendre que même si je lui manque, nous sommes toujours ensemble malgré tout... Ainsi par ces gestes voulant dire ''Toi et moi pour toujours'', je lui fais comprendre que le lien entre nous n'est pas brisé & qu'il ne risque pas de l'être... Là il se mit à pleurer d'un seul coup et sans dire un mot, je lui fis comprendre que je ne voulais pas le voir pleurer en glissant mon pouce sur sa joue, ramassant ses larmes.
Derrière la porte son petit ami serra les points en assistant à cette scène, jaloux de l'entente qu'il y a, de l'atmosphère qui nous entoure... Il ne pouvait pas supporter cela et parti sans même montrer qu'il est venu, tout du moins pas tant qu'il est dans l'hôpital...
Pendant ce temps, nous restons calmement dans la chambre. Il me dit de ne pas trop m'agiter, qu'il avait vraiment eu peur quand mon cœur a commencé à s'emballer, il m'expliqua que les médecins ont dit que s'était une chance que j'ai survécu surtout après un coma pareil. Une chance ? Est-ce vraiment le cas ? En fait c'est à double sens je pense...
- Ne me refais plus peur comment ça d'accord ?
J'acquiesçai en guise de réponse et il me sourit tandis qu'un infirmier entra pour m'expliquer qu'ils allaient devoir me faire faire des examens & faire passer des tests, afin de savoir comment m'aider à me remettre. L'écoutant, je ne pouvais m'empêcher de regarder ailleurs et par ailleurs j'entends bien le fait que mon regard est plongé dans celui de cette personne qui est resté tout ce temps à mes côtés...
Jamais je n'aurais pu m'imaginer que nous nous reverrions comme ça, en plus dans un hôpital. On ne peut pas dire que ce soit un lieu habituel pour des retrouvailles, enfin si on peut appeler ça des retrouvailles en fait... En tout cas, je suis bien content qu'il soit là malgré que je m'en veuille de l'avoir refait pleurer, je suis certain que me voir ainsi lui fait du mal.
Après cela, il partit en disant que mes examens commenceront demain, car aujourd'hui il vaut mieux me laisser me reposer, cela m'arrange d'ailleurs pas mal parce que ça me permet de rester en la compagnie de mon ''gardien''. Surtout que je ne sais pas pour combien de temps il est là et qu'une fois qu'il partira, ce sera sûrement pour ne jamais qu'on se revoit par la suite alors vraiment... Je veux pouvoir profiter de chaque seconde qu'il accepte de perdre auprès de moi, lui que j'aime tant...
La journée se passa et d'ailleurs au moment des repas il me donne la béquée, mes premiers exercices commençant donc en réalité aujourd'hui même, car cela fait longtemps que je n'ai pas utilisé ma mâchoire. D'ailleurs les infirmiers ayant pensé à ça, me font retomber en enfance, mes repas ayant été mixés, m'étant donc servis sous forme de panade. Cela fit d'ailleurs rire mon bienfaiteur qui se prit au jeu.
- Allez, on ouvre la bouche haaaattention le petit avion va entrer dans l'entrepôt huhu.
Je voulu rire à le voir ainsi, trouvant ça vraimentmignon, le voir si bien malgré que je vais si mal me rendais heureux mine derien, il sourit au point de m'en réchauffer le cœur c'est vraiment agréable. Jevoudrais tant que le temps s'arrête pour que ce moment continue pour toujours,nous sommes si bien en ce moment, nous nous entendons si bien...
VOUS LISEZ
Cœur Clos
RomanceUne rupture lui brise le cœur au point qu'il n'a plus goût à rien, se traînant lui même dans la boue brisant des cœurs nuit après nuit sans que jamais sa douleur ne s'apaise... Un homme de plus parmi ses victimes qui au final se montrera être le...