Cœur Clos - Chapitre II

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Après une bonne heure de route le chauffeur s'arrête et on me fait sortir de la voiture pour me faire entrer dans une villa, bien évidemment directement je pense à un vieux riche tout gras qui aime jouer avec les jeunes garçons mais la réalité n'est pas pareille. C'est un homme d'environ 30 ans, séduisant qui s'approche en disant qu'il m'attendait et qu'il était bien content que ses hommes m'aient trouvé aussi vite, qu'il pensait qu'ils prendraient plus de temps pour m'attraper. Ne comprenant pas spécialement ce qu'il se passe, je le fixe sans dire un mot tandis que je me retrouve dans son salon avec un verre de champagne devant moi qu'il m'a fait servir.

- Tu ne m'a pas l'air très bavard dis donc. Tu n'as rien à me demander ?

- Qui êtes-vous et pourquoi je suis ici ?

- Hah... C'est vrai que je ne lui ressemble pas et puis je ne pense pas que tu dois te rappeler de lui...

- Qui ça ?

- Mon petit frère...

Il me jette alors un regard glacial de ses yeux verrons, me fixant comme-ci il sondait mon esprit, son regard est tellement profond qu'il m'en file des frissons.

- Je ne vois pas de quoi vous parlez.

- En même temps, il n'a été qu'un joujou parmi tant d'autre non ?

- Pardon ?

- Tu sais que tu l'as brisé ?

- De quoi vous parlez ?

- Tu as tué mon petit frère et tu es ici pour me le payer.

- Hahahaha hahahaha, vous... Vous vous trompez, je n'ai jamais tué personne hahahaha hahahaha.

- Menteur, tu ne le sais juste pas mais indirectement tu as tué, et je suis sûr que mon petit frère n'est pas le premier et que si on ne te donne pas une bonne leçon il ne sera pas le dernier.

- Je vous dis que je ne l'ai pas tué.

- Bien sûr que si.

- Non et maintenant laissez-moi partir et aller courir après le véritable assassin.

- Je l'ai son véritable assassin c'est toi.

- Non.

- Tu l'as brisé au point qu'il a fini par se jeté du toit.

- Je n'ai rien avoir là-dedans moi.

- Tu es pourtant la dernière personne avec qui il a été en contact avant d'être démoli moralement et de finir par se suicider. Il disait qu'il ne valait rien de plus qu'un joujou, qu'un réconfort d'un soir, qu'il n'avait aucune valeur...

- Et alors ?

- Ta réputation te précède, quand j'ai fait des recherches et que j'ai appris que tu étais la dernière personne à avoir vu mon petit frère avant qu'il ne rentre à la maison, la boucle c'est bouclée toute seule. Tu l'as assassiné en jouant avec lui ce soir-là.

- Je ne suis pas le seul à prendre des personnes le temps d'un soir.

- Que tu sois le seul ou pas, c'est toi qui a tuer mon petit frère et tu vas le regretter, je vais te faire passer l'envie de faire souffrir ceux qui t'entoure.

- Et si... C'est ce que je cherchais ? Faire souffrir pour ne plus souffrir moi-même... Faire souffrir les autres parce que moi-même je souffre ? Vous ne me connaissez pas, vous ne savez rien de moi à part cette réputation que je fais moi-même exprès de faire tourner.

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