Cœur Clos

Cœur Clos - Chapitre IX

Cela fait six mois que je ne me suis pas réveillé depuis cette nuit-là et lui est toujours à mes côtés, il continue de veillé entre deux balades dans les couloirs de l'hôpital pour se dégourdir un peu les jambes. Son petit ami revenant pour la énième fois lui demander de revenir sans attendre que je me réveil, en venant même à dire que je ne me réveillerai peut-être jamais.

- TAIS-TOI !! IL SE RÉVEILLERA !! IL EST OBLIGÉ DE SE RÉVEILLER !! IL NE PEUT PAS MOURIR MAINTENANT & IL LE SAIT ALORS IL SE RÉVEILLERA !! IL SE RÉ-VEI-LLE-ra...

Il s'effondra alors en larmes dans ses bras après avoir cogné sur son torse en répétant que je me réveillerai, celui-ci le prenant dans ses bras en se mettant à lui caresser les cheveux pour le calmer. À nouveau il pleur par ma faute et la haine de son petit ami envers moi grandit un peu plus, il souhaite tant que je ne me réveil pas mais en même temps n'attends que ça pour me faire payer les larmes qu'il voit à nouveau sur les joues de celui qu'il tient dans ses bras... Ces larmes qui effacent une fois de plus ce magnifique sourire qui est si plaisant à contempler...

- Il... Il faut que j'y retourne... Il a besoin de moi...

- Non, n'y retourne pas. Même comme ça il te fait souffrir, laisse-le où il est et rentre avec moi.

- Je ne peux pas...

- Tu lui poseras la question que tu veux lui poser un jour s'il se réveil, mais en attendant tu ne restes pas ici tu rentres !!

- Je ne peux pas...

- Si !! Et de toute manière je ne te demande pas ton avis, tu viens avec moi.

- Noooon !! Noooon lâche-moi !! Il a besoin de moi !! Lâche-moi !!

Ignorant ce qu'il lui dit il l'emmena quand même et rentrèrent chez eux, pas une parole ne fut dite. C'est en silence que le soir arriva et qu'ils iront se coucher ensemble dans le même lit, son petit ami essaye de le câliner mais il le repousse et se met dos à lui.

- Fais-moi confiance... C'est mieux ainsi...

Il ne reçut aucune réponse, mon ''gardien'' faisant mine de ne pas l'entendre, lui faisant croire qu'il s'est endormi pour qu'il lui foute la paix. Attendant plusieurs minutes, il se leva sans réveiller son petit ami et s'habilla vite pour s'en aller et retourner à l'hôpital où il se rendit tout de suite dans ma chambre, pour s'allonger dans le lit d'accompagnant qui était toujours là, comme-ci les infirmières avaient deviné qu'il reviendrait malgré qu'il avait été emmené de force... Me voyant de là où il est, il finit par vraiment s'endormir tandis que son absence n'est pas encore remarquée chez lui.

Le lendemain matin c'est la panique dans l'appartement où il vit, tandis que son téléphone vibre dans la chambre d'hôpital. En voyant qui l'appel il ne décroche pas, cette personne sait où il se trouve et d'ailleurs ne tarde pas à débarquer en furie.

- POURQUOI TU ES REVENU ICI ?!

- Je te l'ai dit, il a besoin de moi...

- C'est un hôpital ici veuillez ne pas crier merci.

- Désolé, je ferai plus attention...

- Merci.

- D'où il a besoin de toi, il ne sait même pas que tu es là et il cause même pas alors comment tu peux dire qu'il a besoin que tu sois là c'est n'importe quoi.