NDA importante à la fin de l'histoire! Merci d'aller la lire
CHAPITRE 23 :
Le réveil avait été ponctué par les protestations de mon frère. Ce dernier n'assumait pas de s'être couché aussi tard dans la nuit. Je m'étais préparée rapidement, en m'étant de côté la fatigue. Je l'avais emmené en voiture, jusqu'au lycée. Nous étions arrivés pile à l'heure dans nos classes respectives. J'étais rongée par le sommeil, en 48 heures j'avais dormi seulement sept heures. De plus je m'étais levée très tôt le samedi pour aller à ce rendez-vous à l'institut.
La professeur de français entra en classe et alla s'installer derrière son bureau. Nelly, au visage fatigué et Hugo en pleine forme, m'entouraient. J'étais à moitié affalée sur ma table, ma tête simplement maintenue par mon coude. Nelly avait la tête dans les bras. A l'appel de son nom elle gémit un faible oui et souleva sa main faiblement. La professeure continua l'appel tout en oubliant de me citer.
-Madame vous m'avez oublié, lui annonçais-je à la fin.
Elle leva la tête, ses cheveux blonds venant s'éparpiller sur ses épaules.
-Alison ? Je ne pensais pas que vous seriez ici, pas après ce qui s'est passé hier, nous avoua-t-elle surprise.
-Pourtant je suis là, souriais-je.
Elle hocha la tête, avec une pointe d'admiration dans le regard et ajouta :
-Vous viendrez me voir à la fin du cours si cela ne vous gêne pas.
J'acquiesçais. Mme Belleperche se lança dans une explication portant sur le poète Apollinaire. Un homme qui partait vraiment très loin dans ses poèmes. Excusez-moi mais parler du clitoris d'une femme dont il s'est épris au premier regard alors qu'il est censé être au front durant la première guerre mondiale. C'est très, très, légèrement déplacé. Et cela vient confirmer le fait que l'amour n'existe pas.
Le cours se passa rapidement. J'essayais de le suivre sans encombre, oubliant la fatigue qui rongeait mon organisme. La sonnerie annonçant la fin des deux heures retentit, j'allais, comme elle me l'avait demandé, la voir à la fin du cours. Elle attendit que toute la classe soit sortie pour me parler. Elle posa son regard sur mon visage, tentant de pénétrer mes pensées.
-Vous me semblez bien fatiguée Alison, commença-t-elle.
-Légèrement, madame, souriais-je.
-Ménagez-vous. Je sais qu'en tant que votre professeure principale je suis censée vous pousser vers le haut, vous inciter à travailler davantage et à vous retrancher dans vos limites, mais ce n'est pas en étant dans un état de fatigue aussi prononcé que cela sera bénéfique pour vous. Alors songez à vous reposer, me conseilla-t-elle avec un sourire bienveillant.
-Oui madame. C'est juste de passage, la rassurais-je.
-Très bien. Je sais que dans ces circonstances, je ne devrais pas faire ce que je m'apprête à faire... Pourtant, Alison, suite à votre niveau, je souhaitais vous faire passer un concours international dans ma matière. Vous comprenez vous avez une maîtrise de la langue française étonnante et j'aimerai voir votre niveau face à des personnes aussi douées que vous.
Que pouvais-je réellement répondre à cela ? Un concours en français ? Je ne savais même pas que cela existait, ou si peut-être pour les littéraires mais pas pour une scientifique. Bien que le français soit une matière comme une autre, les littéraires sont davantage plus requis pour ce genre de concours.
-Un concours ? répétais-je.
-Oui c'est une sorte d'Olympiade de mathématiques mais en français. Cela vous intéresse-t-il ? Si ce n'est pas le cas, je peux le comprendre. Vous avez beaucoup de choses à faire en cette année de première.
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War is love (Terminé)
Romance« Je t'aime. » Ces trois petits mots qui, il y a de cela des années, avaient une signification qui outre passait l'imaginable, sont aujourd'hui trois mots dépourvu de sentiments. Les générations, au cours du temps, ayant dégradé l'image parfaite qu'...