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Je me réveille en sursaut. Je suis dans ma chambre, mes murs sont normaux.

Je tourne d'un coup la tête vers mon calendrier, nous sommes le 6 Juin 2016. J'enlève ma couette et mon pantalon. Mes jambes n'ont rien. Elle sont le plus normal possible de la terre.

Je descend en trombe les escaliers. Mon père est là, assis à table en train de manger.

-Bonjour mon ange? Qu'as-tu? Tu es plutôt pâle. Et pourquoi tu es en culotte?

Mon père me voit, mes jambes sont normal, mes souvenirs sont là et nous sommes le 6 Juin. Juste pour vérifier:

-Qu'ai je fais hier?

-Pourquoi cette question? Hier, tu es partit au parc Astérix avec tes amis, ça faisait des semaines que tu nous en parlais.

-Et il ne s'est rien passé d'anormal?

-Il y a eu un accident à Tonnerre de Zeus, par chance, personne n'étais dans le train à ce moment là, tu as même eu la peur de ta vie en me racontant l'accident étant donné que tu devais être dedans. Tu m'as aussi dis qu'il fallait absolument que tu retrouves la dame qui t'as dis de ne pas y aller.

Je suis en vie.

L'animatrice à changé le passé et je ne suis donc jamais morte.

Les larmes commencent à couler le long de mes joues.

-Mon ange? Qu'est ce qu'il y a?

Mon père se lève et me prend dans ces bras, sur le coup je ne bouge pas d'un iota, puis, je le serre dans mes bras et pleure à chaudes larmes.

-C'est quoi ce bazars?

Eleonore vient juste de ce réveiller et elle a encore les cheveux décoiffés. Je me desserre de l'étreinte de mon père pour lui sauter dans les bras. Elle est surprise mais me renvois mon calin, un peu géné.

-Mais?! Qu'est ce qui te prend ce matin? Ça ne va pas?

-Si. dis je dans un sanglot, Tout vas bien.

Je souris, j'ai retrouvé ma soeur, mon père, reste encore mes amis.

Mes amis. Je rouvre les yeux brutalement, je viens d'avoir une révélation. Ils sont tous ok! Ils ne sont plus handicapé ou dans le coma! Tout le monde est sain et sauf.

Je me desserre de l'étreinte de ma soeur et lui souris.

-Il faut que j'y aille.

-Pas sans avoir manger. Et vas t'habiller aussi, tu ne sors pas dehors en culotte. me prévient mon père.

Je le regarde le regard suppliant. Il part dans la cuisine et reviens en 2 secondes chrono. Il me lance un paquet de gâteau, mes gâteaux.

-Tiens, bonne journée.

Je monte et m'habille en deux temps trois mouvement. Je sors de chez moi en trombe et cours jusqu'à l'arrêt de bus. J'ai pris mon sac en passant. En arrivant je saute dans les bras de Becki, elle parait surprise mais je m'en fiche et continu mon accolade.

Elle est bien vivante devant moi.

Le bus arrive, je saute dans les bras de mes amis, de même au collège.

Je ne me souviens pas de ma journée d'hier, mais je me souviens de toutes les personnes que j'ai sauvés par le passé lors de ma "mort".

Hier, j'ai été sauvé à mon tour. Je ne remercierais jamais assez cette dame.

Je les ai sauver et on m'a sauver.

SauverOù les histoires vivent. Découvrez maintenant