Ma Bohème T1

XXVII. La famille avant tout !

Trois semaines c'étaient écoulées depuis cette fameuse soirée. Et chaque semaine nous nous donnions rendez-vous sur cette même petite placette pour ensuite partir flâner dans les rues de la ville nocturne ou bien remonter dans cette chambre qui c'était presque transformée comme notre petit sanctuaire ou nous pouvions cacher tout nos secrets. Ensemble nous discutons de tout : quotien, problèmes , entourage mais nous étions dans notre bulle, dans notre petit monde.  Et si vous vous voulez tout savoir rien ne c'était passé entre nous depuis cette fameuse nuit. Vous expliquer serai difficile, disons simplement que nous nous sommes mis d'accord indirectement que notre relation devais rester basée sur l'amitié, et puis je ne sais comment lui avouer les sentiments que j'ai pour lui, il vaut mieux que je me taisse après tout peut-être qu'il ne ressent pas la même chose. Je pense que le choix de cette situation est mieux ainsi, pour lui comme pour moi. De plus quelque chose me bloque, il y a un sujet que je n'arrive pas a aborder. Je n'ai pas oser lui parler de la proposions de M Gutary, en faite, honnêtement, je ne l'ai fait avec personne. Juste Jérémy est au courant. Il veut que je l'annonce à tout la famille le week-end prochain. Mais je n'ai pris aucunes décisions. Je ne sais pas si je dois partir ou pas. M Gutary n'est pas insistant il ne me demande rien, mais je sais très bien qu'il attend un réponse. Il pourrait très bien faire une offre a un autre élève. Il insiste quand même pour que chaque soir je vienne pour ses leçons d'espagnol. Nous avons appris à nous connaitre et j'ai pu découvrir en lui un personnage très protecteur et surtout très cultivé. Une toute autre personne que le simple professeur. Malgré tout, plus je pense à son offre et plus je me dis que se serai une bêtise de la refuser. Je ne sais si je retrouverai une telle opportunité un jour.

???: Louise tu rêvasses encore ?! Aide moi a fermer ma valise !

Marion à la charge. Si vous voulez revenir sur la terre ferme faite appel à Marion !

Marion: Assis toi dessus !

Je m'exécute sans dire un mot. Vu comment elle est pressée il ne faut mieux pas.

Marion: Merci Louis !

Elle s'approche de moi et dépose un baiser sur ma joue.

Marion: Bon je vais y aller, c'est pas le tout mais j'ai un peu de route à faire.

Moi: Pourquoi tu ne laisses pas un peu d'affaires chez tes parents ? Tu y retournes tout les week-ends ce mois-ci.

Marion: Hein ?! Je laisse pas une paire de chaussures là-bas ma mère serait capable de les piquer ! Je veux pas retrouver mes Jimmy Shoots pleines de boue.

Moi: Pourquoi amener des chaussures pareil ?!

Marion: J'ai trouver un agriculteur pas trop mal...

Moi: (je la coupe) Je t'en supplie arrête de regarder la télé !

Elle me désespère ! On attrape pas les abeilles avec du vinaire ! Bon c'est pas la meilleure image du monde je l'admets, mais c'est pas totalement faux.

Marion: C'est bon je rigole. Tu sors bien avec un chanteur !

Moi: Arrête de dire des bétises !

Je sens mes joues devenir toutes rouges. Je le revois quand déjà ? Demain !

Marion: Ne me dis que tu penses à des trucs ?!

Moi: Que quoi ? Oh non ! Tu n'es pas possible ! D'accord, je ne sors avec personne ! Ensuite tu vas avoir de la circulation ! Allez à dimanche !

Je la pousse dehors. C'est pas vrai, intenable ! Je n'ai jamais eu les idées mal placée ! Encore moins en parlant avec elle ou qui que ce soit d'ailleurs !