Trente et unième chapitre

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Point de vue d'Elena:

Je sens des doigts effleurer ma peau nue. Ils tracent un chemin qui commence au début de mes cuisses, remontent en passant sur mes fesses, et parcourent tout le long de ma colonne vertébrale jusqu'à la naissance de mes cheveux.

Cela me fit émerger de mon sommeil. Des frissons parcoururent mon échine, j'ai froid et je n'ai absolument rien sur moi. Je tourne la tête, encore à moitié endormie, et je découvre Ken à quelques centimètres de moi.

-Salut toi, dit-il d'une voix endormie.

-Hey, dis-je d'une petite voix.

Il scrutait mon corps et cela me fit rougir. J'enfouies ma tête dans mon oreiller pour me cacher, et m'étira en même temps, en remontant légèrement les fesses. Je sentis Ken se raidir et poussait un soupir. Je pouffa dans mon oreiller quand je soudain, aïe! Je sentis une morsure sur ma fesse droite.

-Mais t'es fou! M'écriais-je.

-Arrêtes tu l'as cherché coquine va!

Je ria et lui balança l'oreiller dans la tête. Il n'en fallut pas moins pour que l'on commença à se battre gentiment. Il se retrouva affalé sur moi, maîtrisant mes membres pour m'empêcher de me débattre. Je décida de le mordre à mon tour, il se retira rapidement et cria de douleur. Je ria tandis qu'il mimait une expression offusquée difficilement crédible.

-HAAAN! Mais tu m'as fait mal, pauvre homme que je suis, maltraité... dit-il en se tordant dans le lit.

-Mais quelle mauviette tu fais! Moi qui pensais avoir un homme, je me retrouve avec une fillette. Dis-je en me moquant ouvertement de lui.

-Ah ouais? Tu as raison je t'ai peut être pas assez prouvé que je suis un homme.. Répondit-il en me tirant vers lui.

-Hahaha! Sale pervers! Dis-je en le poussant.

Nous étions alors tous les deux allongés sur le ventre dans son clic-clac. Je fermais à moitié les yeux pour profiter pleinement de ce réveil si agréable, comme pour imprimer cette image à jamais. Ken déposa des baisers sur mon épaules, puis dans ma nuque, tout en descendant tout le long de mon dos et s'arrêta au début de mes hanches. Je l'entendis prendre une grande inspiration et murmurer "cette odeur...".

Sa douceur avec moi me surprendra toujours. Comment il faisait pour paraître à la fois aussi nerveux et tête brulée dehors, et à la fois aussi doux et attentionné quand il est seul avec moi? Mais cela m'arrangeait bien, car ce Ken là, il m'appartenait entièrement. Personne d'autre que moi le voyait sous ce jour et cela me plaisait énormément.

On décida alors de se lever et de partir se promener dans Paris tous les deux. Une journée parfaite s'annonçait et j'étais plus heureuse que jamais à cet instant. Rien ne pouvait gâcher ce tableau parfait. Nous passâmes une bonne partie de l'après midi dans le parc, cela faisait une éternité que nous n'étions pas retourné tous les deux là bas, et encore moins individuellement. En même temps, cet endroit nous servait de refuge auparavant quand nous étions seuls et mal dans nos vies. Aujourd'hui, bien que nous ayons toujours des moments difficiles, nous savons que notre refuge n'est plus ici. C'est désormais la présence de l'autre. Nous n'avons plus besoin d'un endroit où nous cacher, mais juste d'une présence pour nous rassurer. Et mon dieu que cela est bon.

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⏰ Dernière mise à jour : Aug 23, 2016 ⏰

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