~ Pour la haine du foot ~

Bad day

Jeudi 20 Octobre.
9h00. France.
Maison de Camille.
Point de vue Lisa.

Je me prépare à contre coeur. J'ai pas envie d'y aller. Je me coiffe puis je met juste du masacara et un rouge à lèvres nude mat.

Je sors ensuite ma robe, avec Maéva, on s'était toujours promis qu'a l'enterrement de l'autre, on viendrait bien habillée, même si on était tristes. Je veux respecter ça.

Je descend les escaliers et rejoind Camille, déjà prête. On part, direction le salon funéraire. L'occasion de lui dire une dernière fois au revoir. Je pleure. Tout le monde pleure. Et à l'enterrement, c'est pas mieux. Je réalise pas encore que je ne la verrais plus jamais, que je n'entendrais plus le son de sa voix. Pour moi, demain, elle sera la, avec moi. Je rentre chez Camille et me change avant de m'allonger dans le lit.

_Hey Lis... Tu vas t'en sortir, ne t'en fais pas. Elle s'approche de moi, un thé à la main et me fais un câlin.
_Toute façon, il faut que je sois forte, Antoine à besoin de moi.
_On a tous besoin de toi.

Je lui fais un énorme câlin. Je m'endors ensuite puis quand je me réveille, je pars à l'aéroport. J'arrive quelques heures plus tard à l'aéroport de Madrid. Je prends un taxi pour aller chez Antoine.

Quand je rentre dans la villa, les gars me regardent tous sans rien dire. Antoine qui descendait les escaliers accéléra pour me prendre dans ses bras. Je ne dis rien, je me blotti juste contre lui. Son odeur m'avait manqué. Je lui fais un énorme câlin. Je ne veux pas me séparer de lui. Les garçons arrivent tous vers moi. Ils m'entourent tous. Je suis au milieu d'eux, avec Antoine. Il me regarde et sourit. Je l'embrasse. Les gars s'écartent tous au bout de 30 secondes. Je monte avec mon sac et Antoine me suit.

_Chérie... Désolé pour Maéva.
_C'est rien Antoine, ça fait partie des aléas de la vie. Il faut faire avec.

Je m'approche de lui et l'embrasse. Il me rend mon baiser et je lui fait encore un câlin. Je me sens bien dans ses bras.

Ce soir, les gars ne font pas la fête, ils sont calmes. Ils ne veulent pas me mettre à l'aise. Antoine ne m'a toujours pas parlé de sa dépression. J'ai passé la soirée à parler avec Patrice.