Give In To Me [ Michael Jackson ]

Chapitre 21

[ Cheater ]

J'avais mal. Terriblement mal. Ma poitrine brulait alors que je courais de toutes mes forces hors de ce bâtiment. Je ne savais plus si ma poitrine me faisait souffrir parce que mon cœur était brisé, ou parce que je n'avais pas pour habitude de courir aussi vite. J'avais attrapé mes talons à la main, peu importe se que pouvait penser les gens autour de moi.

                Oui, je me fichais de tout. Il n'y avait que la vision de Michael et de Diana. De ce qu'ils avaient pu faire tous les deux dans cette loge. Aucune larme ne coulait, je courais juste, le plus vite que je pouvais. Des flashs, des tas d'images me venaient à l'esprit.

                Je ne lui suffisais pas ? Il ne m'aimait pas moi, mais elle ? C'est elle qu'il a toujours aimé. Je me suis voilée la face.

-          Anna !!

Je me retournai rapidement pour le voir me poursuivre. Non, il n'avait pas le droit de me faire ça. Alors j'accélérai comme je pouvais, mais mon chemin s'arrêta dans un petit parc où il réussi à m'attraper le bras pour me tirer contre lui.

-          Lâche-moi ! hurlai-je en me débattant.

Cette fois, je m'étais mis à pleurer, lui frappant le torse aussi fort que je pouvais. Mais ses grandes mains arrêtèrent rapidement mes coups en encerclant chacun de mes poignets. Je ne pouvais pas parler, ma voix étaient noyés de sanglots, et je ne voulais pas qu'il me voit ainsi. Il n'avait pas le droit de me voir dans cette état après ce qu'il m'avait fait.

-          Ça ne devait pas se passer comme ça Anna, je te le jure ! s'exclama-t-il d'une voix tremblante et paniqué alors que je tentais de me défaire de son emprise.

-          Tu mens ! Tais-toi ! Comment as-tu pus ? Pourquoi tu me fais ça, Michael ?! criai-je dans la rage sans cesser de pleurer. Tu m'avais dis qu'il n'y aurait rien, mais tu m'as menti !!

-          Je t'en pris, pardonne-moi Anna ! Ce n'était pas mon but en allant là-bas, et... Je ne sais pas, je me suis laissé emporter, je ne pensais pas que tu viendrais !

-          Je suis qu'une conne. Une pauvre idiote, stupide, débile, qui est tombée amoureuse d'un sale type comme toi ! J'étais venus te dire que je t'aimais, mais je connais ta réponse maintenant ! Lâche-moi ! LACHE-MOI ! hurlai-je en me débattant comme une furie.

Pas moyen de le faire lâcher. Il m'enserrait les poignets et ne semblait pas prêt à les délivrer. Jusqu'à se qu'il passe un bras autour de ma taille pour me serrer fortement contre lui alors que je me battais comme une hystérique pour m'échapper de son emprise.

Mais après avoir couru aussi vite, et l'épuisement des sanglots, je me laissai aller aux larmes contre son torse. J'étais juste anéantie, je n'avais pas la force de me battre à cette instant. Son autre bras se glissa autour de mes épaules pour me maintenir debout, car mes jambes ne s'en chargeaient clairement pas.

Je ne voulais pas pleurer dans ses bras, mais tant pis. Je ne voulais plus réfléchir, ça faisait trop mal. Puis il se détacha de moi et m'attrapa par les épaules pour m'aider à marcher. Je le suivais simplement, sans broncher, pleurant cette fois en silence. Je n'avais tout simplement plus de voix et cette boule dans la gorge qui m'empêcher de prononcer le moindre mot.

Je devinai rapidement l'endroit où il m'emmenait. Sa voiture, accompagnée de son chauffeur. Qu'est-ce qu'il faisait là d'abord ? Il l'avait probablement appelé pendant sa poursuite. Mais encore une fois, je ne voulais plus réfléchir.

-          Je vais te ramener chez toi, on parlera calmement, dit-il de sa douce voix tout en m'ouvrant la portière.

L'entendre parler me donner envie de vomir. Littéralement. Si je n'étais pas à bout de force, je vomirai volontiers sur ses genoux. Il vint s'assoir à côté de moi, et je faisais en sorte d'être le plus éloigné de lui possible.

La voiture démarra, et je posai juste ma tête contre la vitre. J'étais dépitée, déçue, fatiguée, abattue. Tous les mots imaginables synonymes d'anéantie étaient mon état actuel. Et le pire, c'est qu'il osait poser sa main sur la mienne. Je la retirai rapidement en lui lançant le regard le plus haineux que je pouvais donner.

-          Ne me touche pas !

-          Mais, Anna, s'il te plait écou...

-          Non ! Je veux plus t'entendre ! T'as surement dû bien t'amuser en mettant tes sales doigts dans la chatte de Diana hein !

Il fut littéralement choqué par mes propos, écarquillant les yeux et palissant. Il devait bien se sentir coupable, je m'en fichais. Mais d'un seul coup, la voiture fit un arrêt brutal. Michael fronça les sourcils en regardant le chauffeur, qui venait d'ailleurs d'ouvrir sa portière.

Je vis Oliver faire le tour de la voiture noir, jusqu'à la porte du côté de Michael qu'il ouvrit. Tout devint confus.

Oliver attrapa le col du frisé et le balança littéralement sur le trottoir. Je poussai un cri alors que la porte se referma violemment. Puis il revint du côté conducteur, et avant même que je puisse à mon tour sortir, il ferma toutes les serrures. Je me mis à crier tout en frappant au vitre alors que Michael se relevait pour poser à son tour ses mains sur le carreau. Je l'entendais crier mon nom, l'air probablement aussi paniqué que le miens. Mais la voiture démarra au quart de tour, le laissant en plan dans la rue.

-          Oliver mais qu'est-ce que vous faites ?! Laissez-moi sortir ! m'indignai-je en m'acharnant sur la poignet.

-          Mr. Jackson vous as trompé ? questionna-t-il simplement en me regardant dans son rétroviseur intérieur.

-          Quoi ? Oui mais... C'est quoi cette question ?!

Je ne comprenais plus rien. D'abord Michael qui me trompe, maintenant Oliver qui me séquestre dans cette voiture. J'étais entourée d'hommes complètement fous !

-          Il n'a pas le droit de vous faire ça ! Je dois vous protéger de lui !

-          Je n'ai pas besoin de protection. Je vous le répète : laissez-moi sortir de cette voiture Oliver ! rétorquai-je, cette fois sous la panique.

-          Je suis désolé Anna.

J'en avais ras le bol d'entendre des excuses. Je voulais juste qu'on me laisse tranquille.

C'est alors qu'il gara la voiture à un endroit inconnu, puis se tourna vers moi. Il sortit un chiffon, puis une bouteille, et je savais très bien se qui m'attendait par la suite. Et pour la deuxième fois dans la journée, je me débattais contre un homme.

Oliver posa rapidement le tissu sur mon visage, couvrant ainsi mon nez et ma bouche, et rapidement, tout devint noir.

*

J'VOUS MES ENCORE UNE FIN DE PUTE, ALLEZ Y VOUS POUVEZ M'INSULTER MDR.

❣️ L.O.V.E. ❣️