Depuis quelques mois, Merlin éprouve de curieux sentiment pour Arthur. Des sentiments aussi profonds qu'interdits. Merlin a toujours tenté de les ignorer, mais, lorsque Gaïus tombe malade et que Merlin apprend qu'on ne peut plus le sauver, il déses...
Merlin pleurait à chaudes larmes sur son oreiller. Il était désespéré. Comment avait il pu faire ça ? Arthur ne lui pardonnera jamais !
Les images de ces dernières heures tournait sans arrêt dans sa tête. Gaius mourant, Arthur le serrant contre lui, ses lèvres se posant contre les siennes, son regard horrifié après que le magicien ne l'ai embrassé, ... Tant de souvenirs douloureux....
Merlin s'était réfugié dans sa chambre, pour y pleurer toutes les larmes de son corps. Il était allongé sur son lit, et sanglotait.
"Jamais il ne me pardonnera !"
Cette pensée tournait dans sa tête. La culpabilité le rongeait. Il aurait du résister ! Il ne pouvait pas l'aimer !
Il ne pouvait pas. Il ne pourrait jamais.
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Gauvain se dirigea vers la maison de Gaius, la mine grave. Il venait d'apprendre la terrible nouvelle concernant le médecin. Il avait tout de suite pensé à Merlin. Le pauvre garçon était attaché à son tuteur plus que n'importe qui d'autre. Gauvain savait que la nouvelle avait dut le dévaster.
Il se rendit donc dans la petite maison et frappa timidement à la porte. Pas de réponse. Il frappa à nouveaux mais personne ne répondit.
Il allait s'en aller lorsqu'un bruit attira son attention. Des .... pleurs ?
Il ouvrit doucement la porte. Quelle ne fut pas sa stupeur lorsqu'il vit Merlin, avachit sur son lit, dévoré par le chagrin, pleurer d'un air désespéré.
Ni une ni deux, Gauvain se précipita vers son ami.
- Merlin ?
Le jeune homme releva piteusement la tête vers le chevalier. Ses yeux bleus étaient noyé de larmes.
- G..Gauvain, Qu...Qu'est ce que tu f.. fait là ?
- Je suis venu dès que j'ai su,murmura le chevalier. Ne t'en fait pas Merlin, Gaïus va s'en sortir, il est robuste !
Mais ça n'eu pas l'air de réconforter le sorcier. Il prit son visage dans ses mains d'un air accablé.
Gauvain s'approcha de son ami et s'assit à ses cotés. Un long silence s'installa. Personne n'osait dire un mot.
Puis Merlin finit par murmurer :
- Jamais, jamais il ne me pardonnera.
Gauvain regarda le jeune homme. Qui ne lui pardonnerait pas ? Gaïus ? Mais pourquoi ? Qu'est ce que le garçon avait pu faire pour s'en vouloir autant ?
- Que... qu'est ce qu'il se passe Merlin ? demanda-t-il. Tu as eu un problème ? C'est à cause de Gaius ?
- Si seulement il n'y avait que ça !
Gauvain fronça les sourcils.
- Comment ça ? Qu'y a-t-il ?
Merlin le regarda longuement. De nouvelles larmes coulèrent sur ses joues. Gauvain lui posa la main sur son épaule d'un air rassurant.
- C'est ... c'est Arthur. Finit par avouer le magicien. Je.... Je l'ai... embrassé.
Il ne réussit pas parler plus longtemps et fondit en larmes. Gauvain fut prit de pitié pour son ami. Si il y avait une personne sur Terre que le garçon ne pouvait pas aimer, c'était bien Arthur. Il devina sans peine l'immense douleur du garçon.
Merlin releva la tête.
-Je...Je l'aime Gauvain, hoqueta-t-il. Depuis si longtemps ! Je sais que je n'ai pas le droit mais...mais...j'ai pas pu... résister.
Le magicien avait de plus en plus de mal à parler.
- Et maintenant,il...il va me détester.....
A bout de force le garçon s'écroula. Gauvain le rattrapa in extremis et l'allongea doucement sur son lit. Merlin continuait de pleurer et des gémissement de douleur sortait de sa bouche. Il faisait peine à voir.
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Gauvain couvrit délicatement son ami avec sa couverture. Il était maintenant tard et le crépuscule était tombé. Le chevalier resta près de Merlin et attendit doucement que ses sanglots s'arrête.
Après de longues minutes, le sorcier cessa enfin de pleurer. Il se blottit sous sa couverture en essuyant ses larmes.
- Gauvain, demanda-t-il d'une voix faible, Tu... tu cois qu'il va me pardonner ?
- Mais oui Merlin, bien sûr qu'il va te pardonner, le rassura son ami.C'est ton meilleur ami après tout !
Merlin se décrispa, rassuré. Il se détendit et finit par sombrer dans le sommeil.
Gauvain se releva lentement et sortit discrètement de la pièce.
Il aurait aimé croire que le roi pardonnerai Merlin. Il aurait tant aimé y croire !
Mais, il savait que le roi était rancunier. Il savait que sa confiance envers Merlin venait d'éclater en mille morceaux.
