Depuis quelques mois, Merlin éprouve de curieux sentiment pour Arthur. Des sentiments aussi profonds qu'interdits. Merlin a toujours tenté de les ignorer, mais, lorsque Gaïus tombe malade et que Merlin apprend qu'on ne peut plus le sauver, il déses...
Merlin va demander conseil à Kilgharrah, le Grand Dragon. Que va lui dire celui-ci ? Est sa destiné d'être avec Arthur ?
Bonne lecture ! ^-^
Merlin observa le dragon avec émotion. Il avait besoin de lui. Seul, il était perdu.
- Bonjour, jeune sorcier, fit Kilgharrah avec respect.
- Bonjour, mon vieil ami, répondit Merlin avec un léger sourire.
Le Grand Dragon s'approcha du magicien et s'assit dans l'herbe.
- Je peux sentir ton grand tracas à des kilomètres à la ronde. Je sais ce que tu subis. Pourquoi ne m'as-tu pas appelé plus tôt ?
Merlin baissa les épaules, résigné.
- Je ne pensais pas que vous pussiez y faire grand-chose, avoua-t-il.
Le dragon de bronze secoua la tête vexé. Il soupira.
- Peut importe, ce qui compte c'est que tu es fini par m'appeler. Tu as de toute évidence très mal compris ce que l'on attend de toi.
Merlin sentit son cœur se tirailler. Qu'avait-il mal compris ?
- Ta destinée est auprès d'Arthur, reprit le dragon. Je te l'ai toujours appris. Que fais-tu dans ses bois ?
Merlin grimaça.
- C'est bien plus compliqué. Je ne peux plus être à ses cotés. Même si j'en meurt d'envie.
- Et pourquoi, je te prie ?
- Mais parce que c'est impossible ! Je pensais que vous le comprendriez ! C'est un Roi, je ne suis qu'un serviteur !
- Et la Reine Guenièvre était une servante également, rétorqua la dragon.
- Mais c'est différent ! Je suis un homme. Le peuple ne comprendra pas.
- Jeune sorcier, fit Kilgharrah d'un ton plus doux. Ta destiné est de changer les choses, tu le sais. Tu dois unifier Albion et en faire une terre nouvelle, où toute chose sera plus juste. Le peuple devra se faire à cet idée.
Merlin se mordit la lèvre.
- Mais...nous ne pourrons pas avoir d'héritier. Camelot sera en péril.
Le dragon de bronze commença à rire.
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