Merthur

Un froid glacial

Bonjour tout le monde ! Voici le nouveau chapitre !

Merlin a besoin de réfléchir, et de s'éloigner un peu. Mais, il ne se retrouvera pas aussi seul que prévu !

Bonne lecture ! ^-^

Merlin regardait la neige tombée par la fenêtre. D'habitude, ça l'aurait fait sauter de joie. Mais plus là.

Il était trop perdu. Il ne savait plus quoi penser. Son cœur lui criait qu'il l'aimait toujours, mais sa raison lui criait que c'était peine perdu. Il y avait trop d'obstacle à leur amour. Arthur était son Roi. Le peuple avait besoin de lui accompagné d'une Reine. Pas d'un ridicule petit valet amoureux. De plus, Guenièvre était sa femme. Arthur ne pouvait pas la renier ! Il devait lui en faire prendre conscience, même si cela faisait mal. Même s'il aurait voulu rester à ses cotés pour toujours. Même s'il était amoureux de lui.

Sa destiné était de le protéger. Ça avait toujours été une certitude pour lui. Mais maintenant il ne savait plus. Avait-il seulement le droit de l'aimer ? Etait-ce réellement là sa destiné ?

Il arpentait sa chambre en ruminant. Que devait-il faire ? Il l'aimait tant ! Il était fou de lui ! Il l'aimait plus que tout, plus que la vie. Il aurait tant voulu pouvoir l'aimer librement, mais il devait se résigner. Son amour était impossible.

Et pourtant, Arthur s'y mettait aussi. Lui aussi était tombé dans cette aveuglante certitude comme quoi tout irait bien et comme quoi ils était fait pour être ensemble.

Sauf que non. Merlin le savait au plus profond de lui. Rien de tout cela n'était possible.

 Ce n'était qu'un rêve. Le genre de rêve cauchemardesque dont on avait pourtant pas envie de se réveiller.

Il errait perdu entre son cœur et sa raison. Entre ses rêves et la réalité. Entre son espoir et ses tourments.

Il avait tout tenté pour l'oublier, rien y faisait : Arthur restait gravé dans sa mémoire. Et dans son cœur. Et si le Roi était têtu, son image l'était plus encore, refusant catégoriquement de le laisser en paix.

Il commença à marcher, espérant vainement chasser ses pensées. Il savait que c'était perdu d'avance mais il avait besoin de s'échapper, de fuir, de courir.

Son pas commença à  s'accélérer, sa foulée devint plus légère. Il commença à détaler. Il couru. Il ne savais pas où. Il ne savais pas pourquoi. Mais il couru.

Il couru jusqu'à en perdre haleine. Il couru jusqu'à ce qu'il ne sache plus pourquoi il courrait. Et il se laissa tomber à genoux sur le sol.

Il réalisa à peine qu'il était dehors, dans le froid mordant, au beau milieu de la neige. Le contact glacé l'effleura à peine La morsure gelée n'était rien face à sa tempête intérieure.

Et sans pouvoir s'en empêcher, il éclata en sanglots.

Il pleura longtemps, se recroquevillant de plus en plus. Il était presque allongé dans la neige, des torrents de larmes coulant sur ses joues.

La nuit finit par tombée. L'air se rafraichit encore plus.

Merlin commençait à avoir froid. Il avait même très froid. Ses lèvres étaient bleuies, sa peau avait viré au rouge écarlate et ses membres étaient figés.  Il voulu se relevé mais ses jambes étaient trop engourdies. Il tomba de tout son long sur la neige glacée.

Quand, au loin, il entendit des pas crissés sur le sol enneigé. Merlin se démena pour relever la tête. Sa vue était trouble. Il vit une silhouette s'approcher de lui. 

- Merlin ! hurla la personne en le voyant.

Le sorcier voulu appeler mais sa gorge refusait de produire des sons. Le froid le brûlait. Il avait l'impression que des couteaux étaient plantés dans son corps.

- Merlin !!! répéta la silhouette en courant vers lui.

Le souffle de Merlin se perdit dans la neige, tel un panache de fumée. Un vent froid fouetta sa figure. Il poussa un gémissement.

- MERLIN !!!

La personne se jeta à genoux, devant lui. Merlin distingua quelques cheveux blonds, saupoudrés de neige.

- A...Art...Arthur, parvint-t-il à articuler.

- Je suis là, Merlin, je suis là, fit le Roi d'une voix paniquée.

Il pressa le corps du valet contre le sien. Merlin sentit une vague de chaleur le caresser. Le Roi commença à lui frictionner le dos. Le froid commençait à perdre du terrain.

- T'en fait pas, Merlin, je...Je vais te ramener chez Gaïus. Tu vas te réchauffer, je te le promet, fit le blond en intensifiant ses frictions.

Il le souleva de terre, et porta dans ses bras.

- Ça va aller, murmura le Roi d'une voix blanche, Pense à un feu de cheminé et à des couvertures bien chaude, d'accord ?!

Merlin tremblait. Il était congelé. Il s'agrippa faiblement à Arthur.

- Ar...Arthur, gémit-il, J'ai froid...

Le Roi le regarda, les yeux brillant d'angoisse. Il regarda le sorcier. Celui-ci avait les yeux rougis et pas seulement à cause du froid. Il le serra un peu plus contre lui.

Et, de son doigt ganté, il essuya délicatement les larmes gelées de son serviteur.

Fin du chapitre !
J'espère qu'il vous a plu !

J'espère que vous l'avez trouvé mignon.

Et tout cas j'ai beaucoup aimé l'écrire.

Dites moi vos avis en commentaires, dites moi ce que vous en pensez, ça m'intéresse : )

On se retrouve samedi  ! Ce sera un chapitre très important .

Au revoir tout le monde ^-^