Sentiments

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Bonjour à tous ! Voici la suite !

Tout d'abords, je tiens à vous remercier pour les 3 000 vues ! Je ferais un os, comme d'habitude. Mais celui-là sera assez long et aura un format différent. Il sera plus sous forme d'un épisode, vous verrez. Par contre, il risque de mettre du temps  à sortir.

Bref, en tout ces, ce chapitre risque de vous plaire, alors c'est partit !


Bonne lecture ^-^





Arthur portait le corps inconscient de Merlin. Le blond serrait contre lui son serviteur, et l'enroula dans sa grande cape rouge. Le valet frissonnait et s'accrochait désespérément à son sauveur.

Le Roi était mort d'inquiétude. Merlin avait l'air congelé. Ses lèvres étaient encore bleues, et sa peau était écarlate, rougie par le froid. Il passa une mains dans ses cheveux, et serra sa tête contre son torse.

Pauvre Merlin. Si frêle, si fragile. Il devait le protéger. Il devait rester à ses cotés. Il était près à combattre la Terre entière pour lui. Il était près à tout pour lui.

Il serra farouchement le serviteur contre lui.

- Je ne laisserai personne te faire du mal, Merlin, lui murmura-t-il


Il arriva au château en serrant toujours aussi fort Merlin contre lui. Il se précipita chez Gaïus, en courant.

- Gaïus ! hurla-t-il en frappant à la porte. Gaïus ! Aidez-moi !

Le vieil homme ouvrit précipitamment. Il se figea lorsqu'il aperçut Merlin, à moitié mort, dans les bras du Roi.

- Il est gelé, je l'ai retrouvé dans la neige, faites quelque chose ! supplia le blond d'un ton épouvanté.

Le Médecin de Cour fit installer le brun sur son lit et l'enveloppa sous des tonnes de couvertures. Mais malgré son insistance, Arthur refusa de récupérer sa cape, voulant à tout prix qu'elle tienne Merlin au chaud.

Gaïus fit alors boire une soupe bien chaude au jeune homme, toujours inconscient, et lui installa une bouillote sur le front.

- Vous devriez peut être sortir, Sire. Merlin doit se reposer.

- Non, Gaïus, laissez-moi rester, s'il vous plait.

Gaïus le regarda d'un air indéchiffrable.

- Très bien, comme vous voudrez, fit-il en sortant de la pièce.


Arthur s'assit sur le lit du valet. Il lui prit tendrement  la main. Celle-ci c'était un peu réchauffée. Le Roi observa longtemps son serviteur. Le visage du souffrant avait repris des couleurs, et ses lèvres avaient retrouvées leurs couleurs originelles. Arthur les trouvaient un peu rosit. Mais il ne put s'empêcher de trouver ça magnifique.

Il détailla Merlin. Ses cheveux bruns, trempés par la neige étaient plus noir que jamais. Arthur sourit. Il se remémora le moment où il avait passé sa mains a travers sa tignasse. Il frissonna à se souvenir.

Il secoua la tête, surprit par cette réaction.

Soudain, l'image des yeux de Merlin s'imposa dans son esprit. Ses yeux...D'un beau bleu profond. Il paraissaient presque irréels. Ils étaient merveilleux et brillants, comme ceux qu'avaient des enfants qui jouent.

Mais il existait quelque chose d'encore plus beau : son sourire.

Il avait le don de le faire fondre. De lui réchauffer le cœur quand tout semblait perdu. De le rendre heureux quand tout semblait désespéré.

Son sourire. Il ne l'avait pas beaucoup vu ces temps-ci. Ça lui manquait atrocement.

Il se pencha vers Merlin, et du bout de ses doigts, il effleura la joue du bel endormi. Un grand sourit naquit sur le visage du Roi.

- Merlin, murmura-t-il

Son nom le faisait vibrer. 

Il posa son regard sur les lèvres du brun. Il eut soudain envie de les toucher. De les caresser. De les embrasser. Juste pour savoir leur goût. Juste lui monter qu'il veillait sur lui. Juste pour que ce visage d'ange se réveille à ce contact.

Il s'écarta d'un coup. Avait-il vraiment pensé à ça ?

Il sentit son cœur battre plus fort dans sa poitrine. Chaque battement semblait crier le nom du valet.

"Merlin", hurlaient-ils, "Merlin, Merlin, Merlin..."

Ils ne s'arrêtaient pas. Arthur avait le tournis.

Il jeta un nouveau regard au brun. Un étrange sentiment l'envahit.

C'est là qu'il comprit.

 Ce sentiment, cette sensation en lui lorsqu'il voyait Merlin. Elle ne l'avait jamais quittée. Elle était là depuis le début.

Cette folie qui l'habitait. Cette rage qui l'avait saisit lorsque qu'Aubin l'avait blessé. Cette inquiétude qui le brûlait quand il était en danger.

Elle avait un nom.

Et Arthur venait que comprendre lequel.



L'amour.







Fin du chapitre !


Alors il vous a plu ?

À moi, beaucoup ! J'ai pris un plaisir fou à l'écrire !


Mettez un petit vote si vous êtes heureux de voir qu'Arthur aime son serviteur adoré !


Allez, à Mercredi ^-^

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