Depuis quelques mois, Merlin éprouve de curieux sentiment pour Arthur. Des sentiments aussi profonds qu'interdits. Merlin a toujours tenté de les ignorer, mais, lorsque Gaïus tombe malade et que Merlin apprend qu'on ne peut plus le sauver, il déses...
Merlin est seul, dans les bois, pleurant son malheur. Il a désespérément besoin d'aide.
Bonne lecture ! ^-^
Merlin se précipita hors du château. Il courrait. Il franchit la porte de Camelot, la vue brouillée par les larmes. Pourtant, il ne ralentit pas l'allure. Il arriva à la bordure de la forêt. Il continuait à courir, sanglotant de plus en plus fort à chaque pas.
Soudain, il trébucha sur une racine et s'étala sur le sol. Merlin gémit faiblement et se plia sur lui même pour examiner son genou. Sa chute avait déchiré le pantalon du sorcier, laissant apparaître la peau meurtrie du jeune homme.
Merlin grimaça. Sa blessure piquait. Ne songeant même plus à se relever, le magicien s'adossa contre l'arbre le plus proche. Il n'avait plus d'énergie à rien.
Les yeux triste du Roi hantait son esprit. Le regard désespéré que le blond lui avait lancé lui avait fendu le cœur. Le valet aurait tant voulu rester avec lui, lui dire qu'il l'aimait, que rien ne comptait plus pour lui que son bonheur.
- Je vous aime, Arthur, sanglotât-il. Je vous aime tellement...Je vous en supplie, pardonnez moi.
Il se roula en boule en pleurant, adossé contre l'arbre.
- Pardonnez moi...
Il pleura durant de longue heures. Il finit par s'endormir, les yeux rouges et le moral bas.
Ses rêves étaient agités. Des tourbillons de souvenirs le hantèrent durant la nuit, mais une chose surpassait les autres : Arthur. Arthur qui l'appelait, au loin, lui hurlant de revenir. Merlin voulu courir vers lui et se nicher au creux de ses bras, mais une force invisible le tirait en arrière, l'arrachant un peu plus à son amant.
- ARTHUR !!! hurla-t-il en se réveillant d'un coup.
Il respira bruyamment, tentant de se remettre de son cauchemar. Il jeta un coup d'œil autour de lui, paniqué. Il faisait à présent nuit. Les bois l'entouraient de toute part. La lumières de la lune filtrait à travers les branches des arbres, laissant passer des rayons apaisant. S'il n'était pas si triste, Merlin se serait presque cru dans un rêve.
Il songea un instant à son cauchemar. S'il l'avait fait il y a quelque mois, tout se serait bien finit. Gaïus lui aurait donné une tasse de chocolat bien chaud et il se serait rendormit, rassuré. Mais là, rien ne semblait pouvoir l'apaiser. Car son cauchemar n'était ni plus ni moins que la réalité. Il était seul, arraché au bras d'Arthur, apeuré et malheureux.
Il se leva, décider à ne pas ce rendormir. Il marcha longuement, au clair de lune, ruminant ses sombres pensées.
Il se sentait seul. Il espérait profondément recevoir de l'aide. Mais, c'était une idée insensé. Il ne pouvait pas aimer Arthur. Et rien ne pourrait changer ça. Personne ne pouvait l'aider.
Il avait souvent voulu aimer. À chaque fois, cela l'avait conduit à une horreur sans nom.
Il s'était sentit si spécial lorsque la belle Cara, l'avait complimenté. La jeune femme était si belle. Il était à deux doigts de tomber dans ses bras. Elle, qu'il croyait si gentille et douce était en réalité cruel et manipulatrice. Car la servante n'était autre que Nimue, une sorcière malintentionnée, dont le seul but en lui faisant les yeux doux était de le conduire à sa mort.
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Mais, son plus grand amour avait été Freya. La belle Freya, à la fois si forte et si fragile. Elle avait si souvent peur. Elle était tellement perdue. Comme lui à cet instant. Il avait été fou d'elle. Il aurait était près à quitter Camelot rien que pour vivre à ses cotés. Mais la pauvre fille l'avait quitté bien trop tôt. Le laissant de la manière la plus horrible qui soit : en mourant.
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Le sorcier essuya une larmes. Freya lui manquait toujours autant.
Et maintenant que son cœur était à nouveau amoureux, il avait dût se séparer lui même d'Arthur. Et il en souffrait atrocement.
"Après tout," pensa-t-il tristement. "c'est peut être ma destiné de vivre seul."
Merlin resta interdit un instant. Sa destinée.
Il se figea soudain. Il savait quoi faire.
Il commença à courir vers une clairière et cria :
- O drakon, e male so ftengometta tesd'hup'anankes !!!
Aussitôt une bourrasque se leva. Un grand dragon de bronze aux éclats d'or se posa au centre de la clairière.
Kilgharrah était là.
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Fin du chapitre !
J'espère qu'il vous a plu !
La petite référence au passé de Merlin vous a-t-elle plu ? Est-ce que vous aussi, vous trouver que Merlin n'a vraiment pas de chance en amour ? (En plus on peux rajouter à la liste Gwen qui l'aimait mais pas lui, Morgane qu'il trouvait belle, mais qui es devenue méchante, et Sefa, que je n'ai pas pu mettre vu qu'elle est dans la saison 5, mais qui avait un béguin pour lui (et vice versa) et qui en fait n'est qu'une traitresse naïve qui a définitivement disparue. C'est vous dire si la vie amoureuse de notre sorcier est horrible !)
