Chapitre 43

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Chapitre 43.

Le téléphone raccrocha. Elijah ne fit que m'enlacer plus fort. Il m'écrasait les côtes, mais pour tout dire, je n'en avais rien à faire. J'étais à des milles et des milles de là.

Ma mère. Morte. Le choc était dur. J'avais l'impression de lui avoir parlé la veille. Elle avait l'air d'aller relativement bien lorsque j'avais été la visiter avec Elijah. Et pour cause, elle n'était pas morte à cause de la maladie, mais plutôt d'un arrêt cardio-respiratoire durant la nuit.

Je me blottis encore plus près d'Elijah, comme si son odeur pouvait m'étourdir au point de me faire oublier la nouvelle que je venais d'apprendre. Ça ne fonctionnait pas, j'avais besoin de plus.

-Enlace-moi pour vrai, lui dis-je, la voix mourante au fond de ma gorge. Prend-moi.

J'avais besoin de ça. Mes larmes ne coulaient même pas sur mes joues, j'étais trop choqué, je ne faisais que trembler.

Répondant à mon appelle de détresse, les mains de mon petit-ami glissèrent progressivement sur mes fesses. Il les empoigna solidement, puis s'en servit pour me soulever de terre et me plaquer contre le premier mur qui soit. Je passai automatiquement mes bras autour de son cou pour me retenir, enfonçant mes ongles dans ses épaules. Si ça lui fit mal, il ne s'en plaignit pas.

Désespéré, mes mains s'activèrent sur son chandail que je réussis, miraculeusement, à lui ôter sans le déchirer. Il me sembla redécouvrir le torse découpé d'Elijah, alors que mes doigts passaient sur sa peau légèrement bronzée, suivant la ligne de ses abdominaux jusqu'à la fermeture éclaire de son pantalon.

Comprenant mon intention, il dut me reposer à terre.

Suivant mon rythme effréné, Elijah me retira également mon chandail, puis s'occupa de mon jean. Il disparut en moins de temps qu'il en fallait pour le dire et fut projeté quelque part au hasard dans la pièce. Mon boxer subit le même sort et, très franchement, il aurait pu avoir atterrit sur un abat-jour, nous nous n'en serions pas soucié.

Par à coup, je fis tomber le pantalon d'Elijah, puis son sous-vêtement. Tous les deux nus, nous nous embrassâmes passionnément, comme si aujourd'hui était le dernier jour de notre vie. Je décollai mes lèvres des siennes, à bout de souffle. Mon regard était suppliant lorsqu'il croisa celui d'Elijah. Il n'y avait pas besoin de mots entre nous. Sa main se posa à la base de mon sexe, l'autre sur ma hanche. Je haletai à ce simple toucher.

Je m'accrochai à ses épaules, tandis qu'il commençait à me masturber. Son pouce s'attarda sur le gland particulièrement sensible de ma hampe. Je me mordis la lèvre et laissai mes pensées être envahies par le plaisir qui me parcourait tout entier.

Ses doigts. Sa peau. Son souffle chaud contre ma nuque. Sa voix rauque. Elijah m'envoûtait de par chacune de ses actions. Ma tête était entièrement remplie de lui.

Je sentis la main posée sur ma hanche se déplacer sur mes fesses rebondies, puis se frayer un chemin entre elles. Un doigt s'appuya contre mon muscle força les sphincters à s'écarter. L'intrusion fut indolore, mais quand Elijah fit pénétrer deux autres de ses doigts et trouva l'endroit juste où il pouvait compresser ma prostate, je me sentis euphorique.

Je gémis doucement, renvoyant la tête par en arrière. Elijah mordit ma pomme d'Adam, l'emprisonnant entre ses dents. Ensuite, sa langue parcourut ma peau jusqu'à la petite peau sous mon oreille, puis en mordit le lobe. Je frémis.

Elijah m'attrapa soudainement le bras, lâchant mon sexe, puis me fit pivoter. En un instant, je me retrouvai face au mur, plaqué contre celui-ci. Je sentis le regard de mon petit-ami glisser sur la chute de mes reins.

Love affairOù les histoires vivent. Découvrez maintenant