Chapitre 24

14.6K 1.3K 65
                                    


Chapitre 24.

Je n'avais aucune idée de la bête que je venais de relâcher sur moi jusqu'à ce que Elijah me plaque à nouveau brutalement contre cette sainte porte. Je n'avais jamais vu des yeux briller autant que les siens : on aurait dit des putains de diamants tant ils brillaient.

Une de ses mains se faufila sous mon haut, touchant mon ventre. Je frissonnai sous son toucher, tandis que ses doigts remontaient le long de mes côtes pour parvenir à mes pectoraux. Son autre main entra dans mon pantalon et toucha mon sexe par-dessus l'élastique de mon sous-vêtement. Je haletai instantanément tout en recherchant plus de contact, balançant inconsciemment mes hanches dans sa direction. Il emprisonna un de mes mamelons entre son pouce et son indexe, le tirant et le tordant. Un gémissement m'échappa et je m'accrochai à ses épaules pour maintenir mon équilibre.

Il fit des mouvements plus insistants, plongeant à l'intérieur de mon boxer pour me toucher peau contre peau. Je gémis à son oreille, totalement perdu dans des vagues de plaisir incontrôlables. Ma masculinité s'était dressée contre mon ventre, tendant le tissu de mon pantalon. Elijah, concentré, esquissa un sourire pervers tout en abaissant la fermeture éclaire dudit pantalon qui tomba à mes pieds, mon caleçon le rejoignant peu de temps après.

-Touche-moi aussi, gronda-t-il.

Il attrapa mon poignet et mit ma main à l'intérieur de son propre sous-vêtement. Je sentis la chaleur de sa peau sous mes doigts et je frémis. Il grogna et me fit basculer au sol. Je criai de surprise quand mon (pauvre) dos heurta le plancher, tandis que je me retrouvai prisonnier sous Elijah, une main dans son slip.

Il mordilla la peau sensible de mon cou, me faisant rejeter la tête en arrière sous les sensations incroyables qui me parcouraient.

-Je vais te faire tellement de chose, me promit-il d'une voix rauque et juste assez basse pour que je puisse l'entendre, que tu vas... –

Dring! Driing! Driiing! Il ne termina pas sa phrase qu'une sonnerie de téléphone retentit dans la poche arrière de son pantalon. Brièvement, Elijah songea à l'ignorer, mais l'appareil continuait de sonner et il ne se sentait pas d'aplomb pour endurer dix sonneries! Il grogna de mécontentement et d'ennui tout en sortant son portable dans le but de l'éteindre. Cependant quand il vit le numéro sur l'afficheur, ses plans furent obligés de changer. Il grogna encore plus.

-Merde! Je n'ai pas le choix, je dois le prendre! C'est pour le boulot...
Je le regardai en clignant des yeux. J'étais à moitié à poil sur le sol, une main dans son sous-vêtement et lui il décrochait son cellulaire! C'était surréaliste! Il dut se redresser un peu pour pouvoir parler :

-Samedi? Oui, ce devrait être bon. Je vais m'arranger, je vais demander à ma secrétaire d'annuler mes autres rendez-vous, car je suppose que ça ne peut pas être reporté. Je m'en doutais, c'est bon. Oui, merci. Je suis un peu occupé, là, alors je rappelle plus tard. Si tu interrompt quelque chose? Vas te faire foutre!

Et il raccrocha. Je demeurai éberlué, tandis qu'il posai son portable sur le sol, un peu à l'écart.

-C'était qui? Demandai-je.

Il grinça des dents.

-Rob, répondit-il. Je te jure! Pour son anniversaire, je vais le renommer « surpris » ou « interrompu »! Pourquoi est-ce qu'on est toujours dérangé dans des moments comme ceux-là?

-Qu'est-ce qu'il voulait?

-Il y aura une réunion ce samedi prévu avec les dirigeants des entreprises Cromwell. Ils veulent savoir à quels genres d'acheteurs ils font face. Le truc, c'est que Blackwood International sera aussi là... Nous sommes les deux seuls compétiteurs qu'il reste pour le rachat de la compagnie et ils souhaitent que on leur présente notre plan d'action pour la prochaine année, afin de les éclairer vers le bon choix à faire.

Il se pinça l'arête du nez.

-Bon, est-ce qu'on peut arrêter de parler de ça, maintenant? J'ai envie de reprendre où nous en étions..., rajouta-t-il avec un œil lubrique.

Je passai ma langue sur mes lèvres et j'essayai de me remettre dans l'ambiance, mais...

-Arf, je suis désolé, mais je n'y arrive plus, avouai-je, je ne suis plus du tout excité...

Il se mit sur ses genoux, en califourchon sur moi.

-Moi non plus... Merde! Qu'est-ce qu'on fait?

-Si tu te bouges de là, je pourrais aller faire le souper, proposai-je.

Un peu à regret, Elijah s'écarta. Il ramassa son cellulaire parterre, pendant que je me rhabillai. En un temps record, je me retrouvai devant les fourneaux (ayant subtilement mis au congélateur les plats qu'étaient venus préparer le chef cuisinier toute à l'heure, désirant prouver à l'homme qui partageait ma vie que je pouvais très bien faire la cuisine sans déclencher un incendie), tandis qu'il travaillait sur les dossiers de sa présentation de samedi. Je savais pertinemment qu'à défaut de ne pas avoir pu le faire dans le sexe, Elijah noyait son angoisse à l'idée de revoir son père et son oncle dans le travaille. Je ne pouvais rien y faire, mais je m'assurerais qu'il mange correctement, au moins. 

Love affairOù les histoires vivent. Découvrez maintenant