Chapitre 16

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« Quand les personnes s'endormaient, les démons se réveillaient

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« Quand les personnes s'endormaient, les démons se réveillaient. »

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Je marchais d'un pas traînant dans les rues désertes, grimaçant parfois sous les plaintes de mon corps meurtri. Naël, à mes côtés, boitillait aussi. Les étoiles parsemaient le ciel qui nous surplombait. Elles semblaient danser dans un ballet rayonnant.
C'était splendide.

Depuis petite, j'adorais contempler les étoiles. Cela me donnait l'impression d'être libre. C'était comme si, en tendant les mains, je pourrais m'en emparer, car elles semblaient si près, et pourtant, elles étaient si loin.

Elles étaient inaccessibles. Intouchables.

— Putain, ils ne nous ont pas loupé, ces cons, rugit Naël en esquissant une grimace.

Chris, qui marchait devant nous, au côté de Tiphaine, siffla de douleur en passant une main dans ses cheveux blonds, couverts de sang. Nous avions été piégés par un homme à qui nous devions remettre de la drogue. Ses coéquipiers nous avaient pris d'assaut, armés jusqu'aux dents.
Heureusement, nous avions réussi à répliquer, et deux d'entre eux avaient été abattus. Un autre s'était enfui, alors que notre prétendu client, lui, avait été emmené par trois membres du Tabu pour qu'il réponde de ses actes.
Et je savais qu'il ne serait bientôt plus de ce monde.

Je passai une main tremblante sur mes lèvres fendues avant de grimacer, et je louchai sur le pull ensanglanté de Naël. Une balle avait frôlé son bras. Heureusement, ce n'était qu'une blessure superficielle, mais à en juger par ses traits crispés, il souffrait le martyre.

Chris, lui, gardait le silence, bien que, comme nous, il avait été amoché. Tiphaine l'épaulait, son œil droit gonflé à cause d'un coup qu'elle s'était pris. Les autres membres qui nous avaient accompagnés dans cette mission, les plus grièvement blessés, avaient été emmenés d'urgence jusqu'à notre repaire.

Nous, nous nous dirigions jusqu'au véhicule de Tiphaine, garée dans une ruelle.

Face au regard vitreux de Naël, je sentis mon cœur se serrer. Je m'approchai de lui en efforçant un sourire et lui dis :

Échec et mat [TERMINÉ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant