Chapitre 18

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« Au final, n'étais-je pas qu'un Fou ?  »

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« Au final, n'étais-je pas qu'un Fou ?  »

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Recrachant la fumée de ma cigarette, je marchai silencieusement au cœur de la nuit, le regard scrutant les alentours avant de s'égarer vers le ciel pour contempler les étoiles.
J'avais toujours trouvé la nuit fascinante. Ce voile obscur qu'était le ciel cachait d'innombrables mystères et ses seules compagnes guidaient chacun de nos pas.

La lune et les étoiles étaient mes compagnes les plus fidèles.

Il était peut-être minuit, je n'en savais trop rien.
La journée avait été calme. Le matin, j'étais restée au repaire avec Dalila et d'autres membres, à discuter de divers sujets, jouant aux cartes, quand certains buvaient et fumaient. Par la suite, j'étais allée rendre visite à Sofia.

J'essayais de lui rendre visite à chaque fois que j'en avais le temps. Nous étions devenues très proches. Cette petite d'à peine onze ans était d'une très grande sagesse, d'une maturité incroyable. J'aimais l'écouter me raconter ses rêves, ses souvenirs heureux. Souvent, elle me parlait de son grand frère, des étoiles pleins les yeux.
J'aimais à croire qu'un jour, elle irait mieux, et qu'elle trouverait enfin un vrai sourire.

Si jeune, et une pression énorme écrasait déjà ses frêles épaules.
Sa mère me répugnait. Son acte était impardonnable. Je n'avais pas toutes les informations pour comprendre pourquoi elle avait agi ainsi, mais le fait était qu'elle avait tenté de vendre sa fille, et c'était atroce.

Je continuai de marcher en ignorant le tambourinement de mon cœur entre mes côtes. J'aimais errer dans la nuit, mais je ne pouvais pas m'empêcher de me méfier, de me tendre dès que j'entendais le moindre bruit.
N'était-ce pas idiot, d'agir ainsi ? De prendre tant de risques ?
Peut-être, mais j'avais besoin de prendre l'air, lorsque mes nuits devenaient trop longues. Je ressentais le besoin de m'égarer dans la contemplation des étoiles, afin d'avoir l'impression d'être entourée.
D'être comprise.

J'étais mieux dehors, que chez moi, là où personne ne m'attendait.

J'avais mes amis, oui, mais jamais ils ne comprendraient ce que je ressentais. Et puis, comment leur dire ? Ils avaient déjà des problèmes à gérer, leurs démons à affronter. Je n'étais pas assez égoïste pour leur imposer mes tourments.
Je l'avais déjà trop souvent fait.

Échec et mat [TERMINÉ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant