Chapitre 43

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TW : Scène de torture !Chapitre long, car il mêle deux chapitres en même temps !

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TW : Scène de torture !
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« Avec le temps, j'avais appris à me dire que les miracles n'existaient pas. »

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Les membres meurtris et le dos adossé au mur froid et terne, je papillonnais des cils pour ne pas sombrer une nouvelle fois, le crâne parcouru d'élancements, et la bouche sèche.
Les ténèbres m'avaient emportée deux fois depuis que j'étais ici tant j'étais épuisée.
Je ne me souvenais de rien, si ce n'était de l'assaut de ces hommes dans mon repaire, et de mes innombrables pertes de conscience depuis que je m'étais réveillé dans ce qui me semblait être une cellule vide et glaciale.
Personne n'était venu me voir.
Je ne savais pas ce que je fichais ici, ni ce qu'on me voulait.

Mais j'étais terrifiée à l'idée qu'on me fasse subir des atrocités...
Comment pourrais-je me défendre dans mon état meurtri et la fatigue qui m'écrasait ?

Un bruit désagréable s'éleva jusqu'à mes oreilles et je remarquai bien vite qu'il s'agissait de mes dents qui claquaient à cause de la température de ce lieu obscur, où aucune source de lumière ne me tenait compagnie. L'odeur du renfermé et de mon propre sang malmenait mon estomac, et je devais furieusement lutter pour ne pas vomir.
Pas encore.

D'un œil un peu moins trouble, je scrutai les alentours en ignorant les ténèbres qui m'encerclaient en avalant péniblement ma salive pour balayer ce goût acide qui obstruait ma trachée.
Un soupir m'échappa avant que je ne presse mes paupières, terrassée par ma migraine.

Je ne savais pas depuis combien de temps j'étais ici. Je n'avais aucun repère... Le fait que personne ne soit encore venu me voir n'aidait en rien... J'avais faim, et j'avais la vessie pleine... Je ne savais pas combien de temps je pourrais tenir.
Je gémis quand je fis un léger mouvement, les tempes endolories et le corps semblant pesant une tonne.
Ces hommes, dans mon repaire, ne m'avaient pas loupée...

La porte s'ouvrit dans un grincement sinistre et me contraignit à rouvrir les yeux. La lumière du couloir illumina un instant ma cellule pour m'aveugler et dévoila la silhouette intimidante d'un homme qui s'approcha de moi. En remarquant qu'il tenait un flingue, je sentis la déception titiller ma langue, mêlée à la terreur.
Peut-être pourrais-je essayer de le désarmer ?

Échec et mat [TERMINÉ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant