Chapitre 20

674 71 91
                                    

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

« C'était un risque de vivre

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

« C'était un risque de vivre. »

_________________

La mort de Sofia m'avait une cicatrice indélébile dans le cœur. Elle avait rejoint les cieux bien trop tôt, et j'étais furieuse contre le destin de punir des personnes aussi innocentes, de les faire souffrir autant, quand elles méritaient de vivre de belles choses.

Oui, la mort l'avait frappée de plein fouet, l'avait terrassée jusqu'à ce qu'elle émette son dernier souffle. La vie était ainsi. Nous n'étions jamais sûrs de voir un lendemain. Nous n'y prêtions pas attention, mais chaque jour risquait d'être le dernier.
C'était un risque, de vivre.

De plus, personne ne faisait réellement attention au présent. Nous nous plaignions souvent du passé, et nous attendions que le futur arrive sans jamais profiter du jour-j.

Je repris mes esprits pour lancer un coup d'œil à Ayoub qui roulait en me lançant parfois des œillades inquiètes.
Nous devions dîner avec un couple faisant partie du gang Des Indomptés pour parler affaires.

— Melina, souffla doucement mon ami.

Je ne dis rien et gardai obstinément les yeux rivés sur la fenêtre alors que l'odeur du cuivre effleurait mes narines. Une pression se fit ressentir contre ma cuisse. Je me tendis en lançant un regard à Ayoub qui affichait un air de défi.
Il savait que je n'aimais pas ça.
Mais devant mon regard vide, il se crispa davantage.

— Réagis, bordel ! On dirait une coquille vide !

— Je suis fatiguée, c'est tout, répondis-je en haussant les épaules.

Et j'affichai un rictus pour couronner mes propos. Il pressa un peu plus ma cuisse, dans l'espoir de me voir me mettre en colère. En vain. Il se détourna finalement en serrant la mâchoire, mais pas à cause de la couleur. Sa main se reposa sur son volant, et j'aperçus ses iris de jade s'assombrir.

— Melina, tu as beau dire que tu vas bien, que tu es fatiguée, je sais que c'est faux. Je te connais, je sais quand tu me mens... Et ça fait un moment que tu te comportes bizarrement.

Échec et mat [TERMINÉ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant