Épilogue

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« La vie était un voyage sans retour, alors il fallait en profiter tant qu'onle pouvait

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« La vie était un voyage sans retour, alors il fallait en profiter tant qu'onle pouvait. »

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Toutes les personnes présentes profitaient, discutaient et riaient, leurs yeux brillants maintenant que le plus dur était passé, savourant ce mois de juillet ensoleillé.
Maintenant que nous étions enfin libérés de nos entraves.
De nos chaînes.

Chris, assis sur le comptoir de son bar, gardait un bras possessif autour de la taille de Dalila qui nous observait, un sourire détendu étirant ses lèvres maquillées. Ayoub, à mes côtés riait avec Tiphaine qui, pour l'occasion, avait réussi à se libérer. J'aurais aimé qu'Ivy vienne également, mais elle avait déménagé avec son père, séparé de sa mère, pour refaire sa vie ailleurs. Pour essayer de repartir à zéro. Et si j'étais déçue de ne pas pu la voir une dernière fois, j'étais heureuse pour elle.
Il manquait tant de personnes aujourd'hui, dans ce bar qui avait été un refuge pendant tant d'années.
Un second repaire nous permettant de nous réunir avec les autres membres du Tabu lors de nos tempes libres.

Et si j'étais heureuse d'être enfin libérée de ce gang, je devais avouer que voir qu'il manquait un tas de personnes à l'appel m'enserrait la poitrine.
Mais la vie était ainsi.
Elle était un voyage où nous rencontrions des passages qui cheminaient à nos côtés, parfois le temps d'un instant, parfois pour toute une vie, et quand ils s'en allaient, il était dur de les voir partir, mais c'était souvent parce que leur destination n'était pas la même.
Et les adieux, bien qu'ils soient douloureux, ne signifiaient pas qu'on ne ferait pas de nouvelles rencontres.

La vie était un voyage sans retour, alors il fallait en profiter tant qu'on le pouvait, et accepter de voir les personnes que l'on avait aimé partir.
Parfois mourir.
C'était difficile, mais il était impossible de changer le destin.

Et moi, durant mes vingt-cinq années, j'avais rencontré un tas de personnes. J'avais aimé, haï, pleuré, ri aux larmes, et accepter difficilement des départs.
Mais j'avais encore un chemin à parcourir.
Maintenant que mon rêve était à portée de main, je prenais conscience que la vie était un magnifique voyage, même si elle apportait avec elle son lot de souffrance.

Échec et mat [TERMINÉ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant