Un enfant. C'est par le cri d'un enfant que je fus réveillé. Il hurlais fort et je finis par grogner quelque chose que même moi je ne compris pas, et agacé, j'ouvris les yeux. Je me retrouvais à présent dans un face à face avec un petit garçon de quatre ou cinq ans grand maximum, qui hurlai dans mes oreilles en me regardant fixement, une peluche dans la main. Une chevelure blondes en bataille, un petit nez en trompette, une bouche fine, des dents blanche,et de grand yeux parsemaient ce visage enfantin qui déchirait les tympans de toutes personne normale. Il s'arrêta brusquement en voyant que j'étais réveillé.
La porte s'ouvrit en faisant un fracas monstre. Une jeune femme apparut, aux cheveux noirs et bouclés, des yeux amandes avec le même nez que l'enfant signe que c'était sa mère ou sa sœur, et se précipita vers le petit en répétant des paroles inaudibles, elle finis par dire tout haut affolée :
-Que se passe-t-il? Pourquoi as-tu crié? Léo tu n'es pas tout seul dans cette maison tu te rappel? Le conteur et son ami on dormi dans ta chambre hier tu te souviens d'eux ? Léo répond moi!
-Il y a une fille , dit-il en me pointant du doigt. Tu ne la vois pas, elle non plus ?Elle regarda dans la direction montré, convaincus que seul l'air était présent entre l'enfant et le mur.
-Non mon chéri, il n'y a rien. Je ne vois toujours pas tes amis imaginaires. Allez, viens nous allons manger. Messieurs venez-vous également ?
-Bien entendu. Nous avons eu un réveille quelque peu brutale mais je pense que nous sommes tout les deux indemnes alors ce n'est bien grave, dit Christian calmement.Malgré la sérénité de son visage il était claire que le bambin avait attiré sa curiosité. Il n'est pas rare que les démons voient l'invisible ainsi que les nouveaux-nés étant dotés de cette particularité d'avoir les redoutables yeux rouges. Mais celui-là plus qu'un autre l'attirait. Christian se retenait de fixer le petit Léo, et c'est là que je remarquais que les yeux de mon ami était marron. Oui, marron noisette, pas ce rouge habituel si caractéristique à mes yeux. Pourquoi donc, avait-il eu recours à la magie pour changer cela?
Martin qui s'était fait discret depuis ces cinq premières minute, se mordillai la lèvre inférieur, un tic qu'il avait quand il culpabilisait. Je compris finalement la raison de son remord. Le fait qu'il m'avait oubliée hier soir ne devait pas être si long finalement. Étrangement je ne lui en voulait plus autant. Peut-être était-ce dû au fait que j'avais finalement dormi au chaud dans une maison. Ou alors était-ce le fait que Christian m'avait redonner espoir. L'espoir peut nous raccrocher à ce mince fil, qu'on le veuille ou non.
Ils descendirent les escaliers et arrivèrent dans salon dépourvue de toute décoration et contenais en tout et pour tout d'une table, cinq chaises et d'un meuble massif en bois. Ils s'assirent et la jeune femme apporta une corbeille de pain et des verres de laits pour chacun d'entre eux. Moi je restais debout, il était inutile que je m'assois car la seule raison pour que Christian ai modifié ses yeux était que ce village devait connaitre l'existence des démons. Ce qui était plutôt étrange car il ne semblai pas différent d'un autre. Des démons avait du naître par ici.Je n'imagine pas le carnage. Cela reste quand même étrange. Leur petit-déjeuner ce finit en silence. Le petit garçon continuai à me fixer. Martin et Christian s'excusèrent d'être venue chez eux à l'improviste, remontèrent à l'étage et rassemblèrent leur maigres affaires.
La chambre dans laquelle ils avaient dormi devait être celle du garçon car elle était remplis de jouets et de peluche, deux ou trois livre trainaient grand ouvert. Le petit Léo arriva en courant dans la chambre et ferma la porte en la claquant.Il s'y adossa comme si une force surhumaine voulait l'ouvrir, ou pour nous empêcher de partir.
-Dit Monsieur le conteur c'est une de tes amies, la fille?
-Tu me vois, donc?dit-je.
- Pourquoi? N'est-ce pas normal de voir?
-Non, s'empressa de dire Christian. Mais elle, oui c'est extrêmement rare qu'on puisse la voir. Tu vois d'autre personne, je veux dire à part elle?
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Diane rouge
ParanormalA travers mes nombreux voyages, je me suis souvent posée cette question"Suis-je morte?". Moi, Diane, personne ne me voit, personne ne m'entend, pour la plupart je ne suis que mirage et pure invention, sauf pour les gens que je m'évertue à fuir. ...