19/Lavalon

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Nous devons tout à ce démon qui autrefois occis les hommes qui prenait un malin plaisir à nous torturer. La Perle nous libéras de nos chaînes et nous donna la volonté de se battre. Même après des siècles nous lui devrons toujours cette reconnaissance. Les démons comme nous doivent se rassembler, pour se faire entendre sans être réprimés! C'est pourquoi il nous faut impérativement regrouper nos adeptes... nos élus! Les jeunes enfants démons nés de famille humaines sont tués avant même d'avoir appris à marcher! Notre peuple est opprimé, l'injustice se fait grande mais nos ambition le sont encore plus! Nous nous devons de trouver La Perle, cette âme bienveillante qui nous conduira à la victoire. La Perle, est le démon le puissant de tous, il est prédit que sa réincarnation nous mèneras à la victoire. Révoltons-nous et sauvons nos plus jeunes! Trouvons l'âme qui soutiendras notre peuple!

Les rochers tout autour de l'île empêchait au bateau de s'approcher trop près du bord. Je ramai avec l'aide Martin. Christian nous contemplait en se moquant de nous, il nous regardais trimer pendant qu'il faisait son paresseux. Quand on lui proposait de nous relayer, il refusait gaiement en disant que c'était très drôle. Puis après il nous charriait et commençait à faire des blagues, plus nulles les unes que les autres. Il fallut contournée la terre pendant longtemps avant de trouver un petit banc de sable où l'on pouvait accoster.

Une fois les pieds posée sur le sol j'essayais de marcher. Avec les remous du bateau j'avais pris l'habitude de marcher en tanguant si bien que je reproduisait ça sur la terre. Nous n'étions pourtant pas restés longtemps à bord du bateau. Au moment où je pus enfin reprendre l'équilibre, je fis une rencontre pour le moins inattendus... avec le sable. Ma tête venait de heurter le sol, je mis un certain avant de comprendre que j'étais tombée. Je finis par éclater de rire avec Martin et Christophe qui me regardais, le sourire en coin des lèvres. Vraiment les bourdes que je pouvais commettre étais d'une stupidité navrante que cela en devenais comique. Même si je n'ai plus l'âge de faire des pâtés de sable, j'aurai vraiment aimé pouvoir en faire maintenant. Et revenir en enfance par la même occasion, et plus précisément j'aurai aimée être une enfant normal: deux parents, un frère ou une sœur plus petit ou petite, une vieille grand mère qui me raconterais des histoires dans un coin près du feu dans une chaumière petite et exigüe perdue dans une campagne au détour d'un sentier emprunter seulement par les charrettes et non par les voitures tirées par six ou huit chevaux dont la bourgeoisie est si friande. Calme. Il faut que je me calme. J'ai passée l'âge des enfantillages, il faut me rendre à m'évidence que ce rêve est une utopie pour et simple, que ce bonheur ne serait pour moi que factice. Revenir à un temps que j'ai vécu et que je ne connais pas sous cette forme ne me servirai a rien. Ses regrets sont des regrets immuable, mais ils font aussi ce que je suis aujourd'hui et je ne peut demander quelque chose qui ferais que je ne suis plus celle d'aujourd'hui.

-Allô? Gaïa a l'appareil, me recevez-vous Diane? Allô?
-Christophe laisse la tranquille, au pire elle sortiras de sa rêverie quand elle auras bouffer tout le sable de la plage...ria Martin.
-Oh bonne idée!!! Allons chercher du sable,mais attendez très cher....Nous sommes sur une plage !
-Faites attention tous les deux sinon c'est vous qui allez en manger du sable !grognai-je en prenant la cheville de l'un de mes deux comparses.

Le pieds gigota en essayant de se dégager de mon emprise. Martin riait à gorge déployer pendant que Christian jurait entre ses dents. Avec mon œil valide, du moins qui n'avait pas un contact direct avec le sable, vérifia qu'il s'agissait bien de Christian qui se débattait avec fougue et ardeur. À mon grand malheur je vis qui c'était bien le démon que je tenais mais je vis principalement sa chaussure opérationnel atterrir sur mon dos au niveau de mon ventre. Je me débattais sans vraiment forcer car je riais plus qu'autre chose. L'euphorie passée, je me relevais avec l'impression d'être vidée de toute énergie après avoir autant souris et émis des gloussements semblable à une poule ou une dinde, donc rien de très distingué dans toute cette basse cour. Nous prîmes donc le chemin sinueux qui s'enfonçait dans l'île comme une descente vers les enfers, sauf que nous montions. La route n'était pas souvent utilisée apparement,donc les ronces et les mauvaises herbes ainsi que les orties avait pris rendez-vous pour envahir le sentier. Celui-ci s'enfonçait de plus en plus dans la forêt qui, dense et surabondante faisait croire que l'île était inhabitée. Pourtant au loin, et malgré toute cette verdure ( et la petitesse de l'île qui n'est bonne que pour contenir une forêt et un temple), on pouvait apercevoir un dôme blanc détonnant, dans ce décor végétal et sauvage. Tandis que nous nous en approchions, l'odeur boisée des pins étourdissais mes sens, et je me sentais plus libre que jamais. Le chemin escarpé n'était pas sans embûche, et nous dûmes à plusieurs reprise, dégager le passage pour pouvoir avancer.

Diane rougeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant