14/Rencontre impromptue

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Que faisais-je ici? Quelle était cette poussière volant autour de moi ? Des cendres? Mon corps me faisait mal je sentais que si je bougeais ne serais ce qu'un seul de mes membres je finirais comme cette poussière, disséminer un peu partout sans vraiment savoir où je vais. Suis-je donc morte ? Non la douleur est trop forte. J'ai dut tomber et l'autre à amortit ma chute.

Encore et toujours celui là, que se passe-t-il à chaque qu' il prend possession de mon corps et de mon esprit ? Qu'a-t-il fait encore cette fois ? La dernière fois qu'il a surgit et que je suis revenue à moi dans un endroit autre que celui où j'avais perdue conscience, j'étais dans un champs de blé avec au moins une goutte de sang sur chaque épis, et j'étais complètement perdu. C'était le jour où j'ai égaré mon sens de l'orientation et ma boussole, qui était jusqu'à aujourd'hui mon unique moyen de repère. Je suis d'ailleurs pleinement consciente d'avoir menti à mainte reprise à Martin et Christian sur ce sujet.

Ma cape est tachée de boue et de sang. Ma cape? Comment et quand l'ai-je récupéré? Et mon sac également? Dans ce silence de mort qui régnait, des bruits de pas retentir. Je ne pouvais pas tourner la tête, au risque de me briser la nuque. Si c'était une personne que je devais craindre, il n'aurait fait qu'une bouchée de moi, la fille, misérablement allonger par terre, incapable d'esquisser le moindre mouvement. Les bruits de pas cessèrent brusquement. La personne qui c'était arrêté avait dû m'apercevoir et douter de mon état. J'aurais bien aimé parler mais ne serait-ce qu'ouvrir la mâchoire me coûtait trop d'énergie.

Cette mystérieuse personne s'approcha finalement de moi. Elle s'arrêta et me regarda dans les yeux, des yeux oranges, les pupilles rétrécie à leur maximum, ses cheveux sales mais clairement blanc, sa petite taille, ses vêtements plus qu'en lambeaux, tout en lui me faisait peur. Un enfant. Et si petit soit-il, sa voix était celle d'un adolescent venant de muer:

-Tiens? Il en reste un là. On en fait quoi? Hum... Je vais attendre que tu meures tranquillement assis à côté de toi. Cela te conviens-t-il ?

Sympas. Je suis effectivement souffrante, très mal en point, et incapable de me mouvoir mais je ne suis pas agonisante. Je me demande si cette enfant à toute sa raison. Il s'assit et continua:

-Savais-tu que le roi ou plutôt l'ex-roi était bon à une période de sa vie? Moi je l'ai vu et l'ai toujours vu drapée dans une cape de soie brodée a l'extérieur, et à l'intérieur une douce fourrure, il était pour moi drapée dans sa gentillesse et sa générosité. Il n'était que conseiller, mais prenait le partit des pauvres, sauva plusieurs fois l'économie, donnait des pièces et du pain au plus démuni...

Malgré son discours élogieux et son riche vocabulaire, je ne réussissais pas à me concentrer sur ses parole, ses yeux me faisait bien trop peur. Il me fixai et ne s'arrêtait pas, il me dévisageait comme lorsque l'on regarde avec envie, le repas d'un autre, mille fois plus intéressant que le notre. Ses paroles n'avait à présent plus aucun sens. Il débitait des phrases qui n'avait aucun lien entre elles, il allait tellement vite que je fut prise d'un mal de tête. Je ne suis même pas sûr qu'il se souciait si je l'écoutais ou non. Je crois qu'il faisait cela pour parler ou passé le temps. Cela faisait bientôt une heure qu'il devait me parler. Il s'arrêta brusquement de parler; des bruits de pas, voilà pourquoi il s'était tus. Les bruits semblaient chercher, ou plutôt la personne a qui appartenais ses pieds semblai chercher quelque chose. Le garçon me souffla finalement:

-Ah tiens, le voilà. Je vais devoir te laisser, je suis sur que l'on se reverra petite demi-humaine.

Il disparu de mon champs de vision avec légèreté, plus qu'avec laquelle il m'était apparu. Demi-humaine? Voilà encore une autre drôle de façon de me surnommer.La personne se mit à courir vers moi. Elle s'arrêta et se pencha au dessus de ma tête. C'est ainsi que je vis Martin, au visage tailladé et aux yeux affolé. Il me cria:

-Non met ça vas pas! Est ce que tu as vus ton état? Répond moi au moins ! Ah non suis-je bête tu t'es fais trop mal pour parler. Est ce qu'il y a un membre que tu puisse bouger pour que je puisse savoir si tu m'entends ou si ta chute t'as fait perdre ton sens auditif?!

Je ne m'attendais pas vraiment à ça si bien que je dus fermer les yeux, au moins il avait son signe. Affoler est bien le bon terme mais je rajouterais aussi extrêmement inquiet. Il poussa un soupir de soulagement. Je finis par me demander de combien de mètres était ma chute, je sais qu'elle avait dû être violente mais à ce point.

Martin s'assit près de moi, exactement au même endroit que le petit de tout à l'heure, il dégagea la cape de mon corps et mis ses mains à une dizaine des centimètre de mes plaies et une douce lumière blanche sortie de ses paumes. Cette lumière me réchauffait, m'enveloppais dans un cocon fin mais résistant, j'aurai aimé rester quelque instant de plus dans cette couette bienfaitrice mais la réalité me rattrapa et le sol de pierre refit son apparition. Je me sentais libérer d'un poids énorme, je n'avais quasiment plus mal, mon pieds droit auparavant bizarrement tordue vers la gauche avait maintenant repris une formes normale même si la douleur, toute fois minime, restait. Je releva brusquement stupéfaite, or mon rétablissement n'était pas total, la douleur me hurler . Je prend note bougez plus doucement lors d'un rétablissement magique. Je suis donc en position assise et je regarde ce qui m'entoure, de la pierre, des cendres ou de la poussière je ne sais pas et Martin qui me regarde comme une bête de foire qui vient de pousser le plus grand rugissement qu'une oreille humaine puisse entendre. Ce qui n'est peut-être pas tout à fait faux. Martin finit par sourire puis à rigoler. Pourquoi rigolait-il? Je tourne lentement la tête pour voir si ce n'était pas derrière que ça se passai. Et effectivement Christian faisait une grimace derrière mon dos en me tirant la langue. Sa grimace ne lui permettais pas de me voir, lorsqu'il ouvrit les yeux il croisa mon regard amusée et noir. Il s'assit à son tour en face de moi.

Il me racontèrent comment ils étaient arrivés à l'intérieur du château et comment et par qui ils avaient été trahi. Si j'ai bien compris par la suite ils ont été séparés. Martin aurait été emprisonner dans une cellule avec des gens plus qu'étrange, je crois que l'une des deux personne était le petit garçon que j'ai rencontré tout à l'heure et Christian nous raconta qu'il se serait réveiller dans une salle au mur blanc sans porte, enchainé et dans l'incapacité de bouger. Il se serait endormi quelque temps plus tard tout seul et retrouvé ses esprits dans la salle des fêtes. Après ce fut mon tour, et je leur parla de tout, d'Amélie, des cuisines, des heures à préparer des tartes, de comment je mettais retrouvée dans la grande salle , mais je gardais quand même ma rencontre avec le compagnon de cellule de Martin pour moi. Nous commençâmes à parler des nombreuses fois où nous avions failli mourir lors de se périple que je ne conseille à personne. Je me rendis compte de quelque chose qu'il avait oublier de mentionner. Plus j'essayais de me remémorer les évènements plus une sentiments de peur m'envahissais. Je finis par dire:

-Dites que c'est-il passé ensuite?

Diane rougeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant