Les aléas des vagues me réveillèrent. Le soleil est déjà haut dans le ciel. L'odeur du sel rempli mes narines. Des bruits de pas martèlent le sol en bois de l'embarcation. Je me leva et fit quelque pas avant de percuter une personne. Un homme me passa devant sans s'excuser, cela devait être une de ces personnes qui ne me voyait pas, ce qui n'était pas rare mais depuis quelque temps je m'était habitué à l'inverse. Il ne me sentait pas non plus d'ailleurs, mais il n'avait que vaguement l'impression d'avoir frôler un objet, de recevoir quelque chose à l'endroit où je l'avais percuté, ou de faire tomber quelque chose mais ne trouverons jamais quoi. Certaines personnes, que je soupçonne d'avoir du sang magique en petite dose, peuvent m'entre apercevoir seulement quelque seconde et croient voir un esprit de leur imagination, les plus distrait peuvent m'entendre mais si il se concentre sur le son, il ne m'entende plus.
Je ne peux briser ma malédiction seule mais je ne peux faire appel à quelqu'un de l'extérieur, de ma propre volonté du moins. C'est pour cela que je suis avec Christian et Martin en ce moment même, et mieux, ils sont mes amis et m'aide à retrouvé une apparence normale. Je rêvais de pouvoir profiter d'une vie qui me permettent de pouvoir parler à une autre personne que mon feu follet. Maintenant que c'est fait je ne désire que de rester avec eux, j'ai peur de les perdre. Avoir un contact humain était un rêve que je n'osais plus espérer et les voir me parler comme si l'on se connaissais depuis toujours me fait chaud au coeur, j'ai de nouveau l'impression d'exister.
Je monte sur la proue, là ou se trouve mes deux acolytes en pleine discussion avec notre archéologue :
-....Donc comme je vous le disais je ne suis pas archéologue de profession, mais plutôt un amateur qui y consacre tout son temps libre si vous préférez. J'ai entrepris ce voyage pour parfaire mes connaissances historiques et culturels et pour découvrir la région.
Et bien il y a du boulot si tu veux mon avis pour parfaire tes connaissances "historiques et culturels..."
-Mais toutes les villes n'accueillent pas les étrangers les bras ouverts, répondit Christian sceptique.
-C'est vrai mais ne vous inquiétez pas pour moi je sais toujours me faire une place dans tout endroit en échange de certain type de travail...
-On ne s'inquiète pas, on ne s'inquiète pas je veux juste savoir quel type de travail, fis-je pendant qu'il continuais son monologue.
-Voyez-vous mon véritable métier me permet d'avoir des accès partout dans tout les milieux. Être conteur m'offre énormément de possibilité vous savez. C'est donc pour enrichir ma librairie que je suis également parti.
-Ah! Ce qui explique pourquoi nous payons en histoire et légende, s'écria Martin.
-Effectivement,d'ailleurs si vous le voulez bien, commençons immédiatement.Michael s'assit par terre. Nous fîmes tous de même puis Martin s'éclaircit la voix puis demanda;
-Connaissez-vous l'histoire de la guerre des Quatre Grands?
-Non, même si j'en entend souvent parler elle est tellement connu que tout le monde la connais si bien que je ne les jamais entendu.
-Très bien, alors je vais vous la conter. "Jadis au temps où des dieux et des déesses régnaient sur notre monde, Quatre Grandes entités Maor, Laelis, Cirsa et Antorrem étaient au bord du conflit. Ils venaient tous d'hériter d'une partie du monde et d'un pouvoir qui correspondait à ce premier, hélas la répartition était très inégale. Le plus jeune des entités, Antorrem, n'avait de territoire à proprement parler et empiétait sur les autres, de plus il avait hérité d'un pouvoir dévastateur. Cirsa reprochait à Antorrem de saccager son territoire et celui-ci de ne pas lui céder un endroit où il pourrait s'installer. Cirsa tenta énormément d'offensives contre lui et dévasta ses propres provinces, sa zone qui était lisse et parfaitement plate, devint alors par endroit creuse de plusieurs mètres et dans d'autre, haute jusqu'à la frontière créée entre elle et le deuxième plus jeune des entités. Son territoire se métamorphosa, la pierre devient montagne et plaine luxuriante poussière. Maor était influençable mais restais docile, par ailleurs Laelis se voulais pacifique et montrait une grande sagesse, comme un flot lent et régulier qui coule le long d'une rivière. Tout deux essayèrent de calmer cette rivalité, en vain. Laelis tenait à garder un rôle neutre et pacificateur elle ne voulait pas de guerre, quand à Maor, lui, éprouvait quelque difficultés à faire régner la paix dans son âme et ne savait quel camps choisir. Il voulait une paix durable comme la jeune entité mais Antorrem rendait invivable son territoire pour tous les êtres vivant au alentour. À vrai dire, Laelis était la seule qui ne pouvait pas abriter Antorrem et était donc moins concerné par ce problème épineux, sous peine de la mort des deux être. Bientôt le choix de Maor fut fait, après une énième dispute entre les deux entités dévastant un peu plus les landes de Cirsa et empêchant toute vie chez lui. Maor soutiendrai la cause de son aîné, Cirsa. Il eut alors une idée. Tous les quatre pouvaient modifier leur domaine en modifier la forme, or tous savaient également que le pouvoir et terrain de Antorrem ne faisait qu'un. Il suffisait donc qu'il n'ai plus de territoire pour tout simplement mourir. Cirsa et Maor enragée par la folie du meurtre mirent tout en oeuvre pour réussir leur entreprise. Le jour de l'attaque arriva. Cirsa entoura alors Antorrem d'un mur de pierre infranchissable, si haut que leurs sommets blanchirent avec la neige et aucune végétation pour alimenter le benjamin. Maor remonta alors ses frontières sans laisser le temps à la victime de pouvoir respirer, car seul Maor pouvait faire "vivre" c'était la son pouvoir qu'il utilisait là d'une bien étrange façon. Recevoir le don de la vie et donner la mort. Antorrem se mourrait, s'éteignais lentement dans l'une des fins les plus atroces que l'on puisse connaitre. Laelis fit soudainement apparition au milieu de se massacre. Celle-ci d'habitude si calme et réservée montrait ouvertement sa colère et sa fureur. Les vagues n'avaient jamais été aussi hautes et déchainées que ce jour là. Les entités se battirent pendant un long moment tout en affaiblissent le benjamin. Laelis dans toute sa puissance rendit Cirsa lente et gluante et pourfendais Maor telle une lame aiguisé, la fendant au sens littéral du terme. La victoire finit par revenir à la jeune entités Laelis qui sans épuisement, avait glorieusement achevée le combat. Antorrem pourtant sauver des griffes de sa fratrie, réveilla la bête en lui et frappa l'entité. Celle-ci n'eut pas besoin de se défendre, car Antorrem, déjà affaibli, ne pouvait pas la toucher, il subit alors la plus douloureuse des tortures sans pour autant pouvoir réagir.Perdre sa liberté de mouvement sans mourir ou devoir déclencher une catastrophe est sans doute la pire . Pour punir ces entités faillibles et corruptibles Laelis les condamna à être dépendante l'une de l'autre et surtout d'elle-même. Maintenant Cirsa, aujourd'hui appelée Terre, ne peut plus faire pousser des plantes sans Laelis, nommée Eau et Maor, Air l'aide à maintenir ses protégés.Celui-ci ne peux plus renouveler son pouvoir de "vie" sans Cirsa. Pour faire subsister Antorrem au porte de la mort, l'incorrigible dernier fut soumis au joug des hommes, qui dans la flagrante démonstration de forces de Laelis, avait été créée avec le mélange des autres entités, involontairement bien entendu, et se faisait appelé Feu par ceux-ci."Un long silence suivit après ce majestueux conte. J'étais sans voix. J'avais trouvé Martin sublime lors de cette représentation, cette façon de conter les légendes...est si... époustouflante...que pendant un instant on s'y serait cru. Emporté dans un tourbillon sans fin de poésie, de mythe, de mot, de moral ce monde palpitant... pour finalement venir s'écraser dans la réalité. Le conteur fini par déclaré:
-C'étais magnifique... et instructif je prend note. De plus votre façon d'énoncer est parfaite, on est transporté dans ce monde digne du merveilleux. Je trouve que vous auriez pus approfondir la relation entre les éléments. Il s'agissait bien des éléments, hein?
-Vous pouviez vous en tenir à la diction et à l'histoire, fis Martin dont l'humeur s'était en deux seconde assombrit.
-Sinon j'ai d'autres question avez-vous une idée de l'origine de cette fable? Je ne veux point critiquer mais elle ne correspond pas aux moeurs de la région, êtes-vous donc étrangers?Et savez-vous si c'est une bonne idée de l'adapter en faisant plus quelque chose avec des chevaliers?ou en rajoutant des princes? Voir des princesses? Rendre l'histoire plus complexe attirerais plus les lecteur vous comprenez? Je dois la rendre plus attractives et....
La réalité..., hein? Et bien blablablabla et blablabla Monsieur le conteur vous venez définitivement de me sortir de ma rêverie et de gâcher cet instant magique à mes yeux! Je ne suis d'ailleurs pas la seule à le penser vu que Martin et Christian ont des têtes déconfites. Nous ne sommes plus à l'époque des chevaliers, cette légendes est bien plus connu et remonte à bien plus longtemps qu'il le pense! De plus tout le monde la connait donc si il veut la réinventer il ne vas pus y avoir grand monde qui vas l'écouter, ici, elle est considérée comme une légende sacrée.
Cette histoire définie la création du monde vu par un peuple disparut à ce jour dont on a gardé certain récit et que l'on se transmet par langue orale. Ce peuple était très croyant, et tout pour eux avait une signification divine. Seule cette région du monde possède encore des traces des cette civilisation animiste. Dans certain texte déchiffré, par maintenant, seuls les plus sages et les plus vieux, on trouve aussi la légende du jour et de la nuit ainsi que de la vie et de la mort. Elles fonctionnent par paire et pour la plupart d'entre elle, par opposé (jour/nuit et vie/mort). Certains textes sont fragmentaires et souvent enjolivés par les conteur comme Michael. Mais d'après ce que vient de faire Martin c'est l'une des versions les plus exactes de ce que j'en ai entendus. Du moins de ce que j'en sais...
Je dis soudain tirée de mes réflexions par Martin qui me secouai l'épaule. Il me montra alors une terre , une toute petite terre qui ne ressemblais encore qu'à un trait sur l'horizon. On s'approchait lentement mais sûrement de ce petit tas de verdure, que je commençais à distinguer très nettement. Les bords de l'île sont rocheux et escarpés, la végétation semblait débordé de ce vase qu'est ce petit bout de terre sur l'océan, elle est abondante. Au centre, se dressant majestueusement ,un temple des plus blanc, des plus hauts et des plus imposant surplombait toute cette île, surveillant ses côtes et semblait nous regarder. Voilà, donc à quoi ressemblai l'île d'Avalon, notre destination. Martin Christian et moi prîmes congés du conteur surexcité, avec l'une des barques présente dans le rafiot. Michael nous prévint tout de même qu'il repasserai devant cette île dans trois semaines et qu'il nous attendrais trois jours devant cette île, après quoi il nous considérais comme mort.
Nous voilà donc partit en direction de Lavalon,l'île au fée._____
Bon la publication est toujours aussi régulière dis donc....
Moi je serais étonnée si il y a encore quelqu'un qui lit cette histoire sérieusement XD ....vu que le chapitre 17 je l'ai sorti ....en juillet 2017....•_• je vais éviter de faire un chap par ans quand même!!! En plus il est assez petit.
Tschüss

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Diane rouge
FantastiqueA travers mes nombreux voyages, je me suis souvent posée cette question"Suis-je morte?". Moi, Diane, personne ne me voit, personne ne m'entend, pour la plupart je ne suis que mirage et pure invention, sauf pour les gens que je m'évertue à fuir. ...