VII.

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La situation avait beaucoup amusé le jeune homme si bien qu'il attendait impatiemment le moment ou il verrait son élève franchir le pas de la porte de la salle de classe. Seulement celle-ci ne pointa pas le bout de son nez. « Rien à voir avec leur querelle » se dit-il avant de commencer son cours. Un peu plus tard dans l'après midi à la fin de sa journée remplit de cours agaçant d'élèves tous plus énervant les uns que les autres, Adrian croisa le chemin de son élève. Il fut surpris et inquiet de la voir le bras en écharpe.

- Et bien, engagea t-il la discussion. Je ne la savait pas d'une telle violence. Dit-il en pointant son bras de la main.
- Ne jamais sous-estimer la force de ma psychopathe de sœur. Rit-elle.
- Sérieusement, demanda t-il, vous êtes salement amoché. Que vous est-il arrivé, Est-ce Jordan ?     
- Oh et bien c'est une longue histoire et disons que Jordan n'est pas innocente dans cette affaire.    
- Que diriez-vous de me raconter cette histoire autour d'un café ? J'ai vraiment envie de la connaître.   
- Pourquoi pas, dit-elle le sourire aux lèvres après avoir jeté un coup d'œil à son bras.

Les deux jeunes gens se dirigèrent vers le café le plus proche. Après s'être convenablement installé à l'abri des regards indiscrets des personnes un peu trop bavardes, et ils commandèrent. Un café pour le jeune homme et un chocolat chaud pour la jeune femme. Ce qui surprit le jeune homme. « J'ai du mal à m'en détacher» se justifia t-elle un sourire en coin. Ce qui fit rire le jeune homme. Il la regarda d'un regard doux. Une force obscure l'empêcha de détourner ses magnifiques yeux bleu de son élève. Une fois leur commande apporté il prit une gorgé de café toujours en la fixant.

- Je vous écoute, faite moi part de la violence dont Jordan vous a affligé. Rit-il.
- Et bien, rit-elle en repensant à la scène. Hier soir, une fois rentré à la maison, elle me fit part de votre entrevu ainsi que de votre conseil, d'ailleurs je vous remercie d'avoir    essayez de me sauver la vie.    
- Oui enfin j'ai l'impression qu'elle n'a pas écouté la voix de la sagesse. Sourit-il.    
- Alors elle a commencé à se venger, elle m'a tout d'abord fais un « shampoing » vous savez c'est lorsque    du poing une personne vous frotte violemment le crâne. J'ai réussis à m'en défaire seulement en voulant échapper aux griffes de cette sorcière, j'ai trébuché dans les escaliers à cause de sa chaussure qu'elle avait retiré comme à son habitude à l'entré des marches. J'ai donc dévalé les escaliers comme jamais.    
- Oh vous avez dû déguster.    
- Le plus drôle est que j'ai du attendre que mes parents rentrent du travail pour aller aux urgences, mais pendant ce temps là, Jordan s'est activé à trouver une solution pour que je ne    dise pas la vérité aux parents sur ce qu'il c'était passé. J'ai même eu le droit à la même phrase mythique lorsque nous étions petites « Tu ne dis rien à papa et maman et je te fais tes corvées pendant une semaines »    
- Quelle morpionne cette fille. Rit-il. Vous avez  sur-enchérit j'espère.    
- Oh vous savez je l'ai trouvé tellement désespérer que je ne leur ai rien dit mais bon c'est une journée normale quand on a des frères/sœurs. Si vous en avez, vous avez sûrement connu ce genre de liens.    
- Oh je connais ça oui, bon moi à votre différence, c'est un grand frère que j'avais, on a fait les quatre cent coup    ensemble, nos parents n'en pouvaient plus de nous.    

Ils avaient quitter le café depuis quelques minutes et se trouvaient dorénavant près de la voiture du jeune professeur sur le parking du lycée. La nuit s'était installé, personne ne sillonnait les rues, ils faisait bien trop froid une fois la nuit tombé. La jeune femme regarda l'heure et vue qu'il était près de dix-huit heures trente, elle soupira en se souvenant que le prochain bus ne passerait pas avant sept heure quinze. Le jeune homme lui proposa donc de la ramener, mais elle déclina son offre en prétextant qu'un peu d'attente n'avais jamais tué personne. « J'insiste, dit-il. C'est à cause de ma curiosité débordante.» Elle sourit. « Aller montez je vous ramène ». La jeune femme monta donc dans sa voiture convaincue par ses arguments. Alors le jeune homme démarra après avoir rentré l'adresse dans le GPS.

- Que lui est-il arrivé, demanda-t elle curieuse. Votre frère, vous avez employé le passé tout à l'heure.
- Disons que nous ne sommes plus aussi proche que nous ne l'étions il y a de cela quelques années.    
- Vous vous êtes perdu de vue. Acquiesça la jeune femme.    
- On peu dire ça comme ça.    

Craignant que le sujet de conversation face remonter de mauvais souvenir à son interlocuteur, Kennedy commença à se lancer dans un débat dans lequel elle lista les avantages ainsi que les inconvénients de son accident.

- Voyez-vous maintenant je suis sur d'être la reine de la maison pour les deux prochaines semaines et il est clair que Jordan devra faire mes corvées puisqu'elle ma handicapé. Sourit-elle. Bon ce qui est moins drôle est que je ne pourrait donc pas faire de ping pong avant longtemps.
- Vous faites du ping pong, s'intéressa t-il en gardant les yeux rivé sur la route mais en jetant des petits coup d'œil    furtif à la jeune femme.
- Pour le simple plaisir de mettre une bonne dérouillé à mon père oui, enfin quand il n'est pas occupé par son travail. Baissa t-elle la tête déçu. Depuis quelque temps il est très    occupé...    
- Oh je suis sûr que vous aller bientôt retrouver vos parties de tennis de table entre père et fille. Vous êtes drôle,    intelligente et franchement qui ne rêverais pas de se faire battre au ping pong par une fillette. Rit-il. Le manque le ferra revenir vers vous.    
- Ah ouais moi je suis une fillette ? Demanda t-elle un sourire un coin.   
- Absolument. Rit-il.    

La jeune femme ria de bon cœur, d'un rire doux et mélodieux qui parvins jusqu'aux oreilles du jeune homme, les voilà dés à présent devant la maison des Jones. Le  jeune homme coupa le contacte avant de se retourné vers Kennedy. Et de la regarder. « Sa majesté est arrivé à bon port » Elle sourit de ses belles dents tout en le remerciant, elle ne savait si il fallait qu'elle lui embrasse la joue en guise de remerciement ou qu'elle lui serre la main. Elle opta pour la deuxième option, elle lui tendit la main qu'il attrapa sans se faire attendre. Au contacte de sa peau douce, ses poils se hérissèrent sur son avant bras pour parcourir l'ensemble de son corps.

- J'aimerais beaucoup voir ce que vous valez au ping pong. Quand vous serez remise sur pied passez me voir pour que l'on organise ça.
- Ce sera avec plaisir de vous mettre une raclé.
- Bonne soirée Kennedy Jones, faites de beaux rêves.
- Vous de même Monsieur Ramirez. Sourit-elle.

La jeune femme n'en revenait pas, une fois sur son lit, son ordinateur sur les genoux avec Volar d'Alvaro Soler qui raisonnait dans les oreillettes de ses écouteurs. Elle se perdit dans ses pensées qui diffusaient la fin de sa journée dans sa tête afin d'analyser cet instant passé avec son professeur de physique-chimie. Le moment ou ils se séparèrent lui sauta aux yeux, venait-elle réellement d'avoir un flirt avec lui. « bonne soirée Kennedy, faites de beaux rêves » ces quelques mots résonnait dans son esprit sans même savoir quoi en penser.

Love & Teach (prof-élève)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant