XX.

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- Kennedy, il faut que tu manges.
- Je n'ai pas faim, je veux juste dormir.

Le jeune homme avait réussit à trouver des plats préparer dans la salle des professeurs. A cette trouvaille, son estomac bénit les quelques professeurs qui s'obstinaient à encore ramener leurs « gamelles » au travail. Il était revenu à l'infirmerie dans l'intention de faire manger Kennedy qui, il avait remarqué plus tôt, ne scessait de greloter.

- S'il te plait, j'ai trouvé des plats, il nous suffit seulement d'aller dans la salle à côté pour utiliser le micro-onde. Insita t-il. Tu ne peux pas rester le ventre vide, et puis ça te réchauffera, tu es frigorifié.    

La jeune femme le regarda de ses yeux creusé par le manque de sommeil. Elle batta en retraite, et suivit son professeur jusqu'au lieu dit. Elle gardait une distance de « sécurité » entre elle et lui. Peut-être avait-elle peur qu'un simple regard la fit basculer. Quelle lui laissa une nouvelle chance sans même avoir la moindre explication. Elle s'était assise sur une chaise autour d'une table à la forme circulaire pendant qu'Adrian lui se trouvait face au micro-onde à regarder son plat tourner à l'interieur. Il se retourna pour regarder la jeune femme. Que dis-je, pour la detailler. Elle avait une jambe ramener contre sa poitrine, alors que l'autre tombait dans le vide. Son mètre cinquante-huit ne lui permit pas de toucher le sol de son pied gauche. De nervosité, elle le balançait légèrement d'avant en arrière sans émettre un seul bruit. L'ongle de son pouce entre les dents, elle releva son regard vers celui de son professeur alors quelle se sentait observer.

- Tu ne dors pas beaucoup la nuit, je me trompe ? Il l'avait à présent rejoint, les deux assiètes dans les mains. Il lui posa la sienne face à elle, elle le remercia alors poliment.    
- C'est vrai, se contenta t-elle de repondre la voix cassé.    

La fatigue commencait à prendre raison de la jeune femme. Le manque d'énergie la rendait vulnérable. Une sensation quelle ne supportait pas mais quelle ne pouvait controler. C'était comme si elle n'était plus maître de ses émotions. Elle mit alors sa tête en arrière comme si ses larmes allaient couler dans le sens inverse. Avant même que le jeune homme ait eu le temps de s'en apercevoir, elle se ressaisit. « ça va aller, tu es forte » s'encourageat-elle avant d'entamer son assiète.

- Je crois, que je ne te dirais jamais assez à quel point je suis désolé.

La jeune femme le regarda enfin dans les yeux pour la première fois depuis des heures. Elle se demandait ou ses excuses allaient-elles le mener. Pourquoi s'excuser alors qu'elle savait qu'il allait recommencer tôt ou tard. Depuis qu'ils se connaissaient, il l'avait déjà bléssé plusieur fois. Dans la normale, elle aurait put -elle aurait dû même- ne pas s'en préocuper. Malheureusement, elle avait développé une attirance pour le jeune homme de dix-neuf ans son ainé.

« Tu ne va sûrement pas me croire, mais je tiens enormement à toi, tu es un petit bout de femme que j'admire. Tu ne te laisse pas abatre, tu te tiens debout constament. Jamais je ne t'ai vue faiblir. J'ai appris à te serner, tu as un carractère de cochon, sourit-il. Quand Tu as quelque chose en tête, tu ne l'a pas autre part. Surtout quand il s'agit de méviter. Mais au risque de me répêter, je ne peux pas t'en vouloir, je suis le seul à blâmer .... Encore une fois, ajoutat-il après avoir marquer un temps. Je dois t'avouer, que je suis resté pendant plus de dix ans en ménage avec un homme. J'étais persuadé de connaître la personne que j'étais. Et puis tu es arrivé un matin et tu as frappé à la porte de ma salle de classe. Au debut, je pensais que tu étais du genre « je m'enfoutiste » mais il s'est avéré que je t'avais jugé bien trop vite. Et je m'en suis rendu compte bien vite. Par la suite, j'ai apprit à te connaître, tu es une jeune femme drole, pleine d'attention,comprehensible. Mon comportement de ces derniers temps va sûrement me contredire, mais je ne regrette pas tout ce que nous avons pu partager. Tout ces moments passés, je les ai savouré à chaque instant. Et j'espère que ce ne seront pas les derniers et que tu réussiras à me pardonner. » Adrian aurait aimé pouvoir lui dévoiler ses sentiments mais au lieu de ça, il se contenta de manger son assiette sans un mots, et par la suite de retourner à l'infirmerie se rallonger dans leurs lits.

Après des heures à essayer de trouver le sommeil, le jeune homme n'y arrivait toujours pas. Il devait lui dire, vider tout ce qu'il avait sur le cœur. Pouvoir la regarder enfin dans les yeux et se dire qu'il n'est plus la cause de sa colère. Il tendit l'oreille à la recherche d'un quelconque bruit lui indiquant si Kennedy dormait ou pas. Entendant sa lente respiration, il se leva et se posta devant le lit de la jeune femme. Nimporte qui voyant un individu au dessus du lit d'une jeune femme la regardant dormir trouverait cette scène effrayante. En y prenant conscience, le jeune professeur s'accroupit et la regarda dormir. C'est d'abord son innocence qui le frappa. Son innocence ainsi que son visage angélique. Son regard s'arrêta sur ses lèvres, elles étaient gercé à cause du froid. Malgré tout,cela ne l'empêcha pas d'avoir une irresistible envie de les embrasser. La voyant si paisiblement, il renonca à la réveiller. Après tout, ils sont coincés ici pendant encore de longues heures. Il trouvera bien une occasion de tout lui reveler.

Love & Teach (prof-élève)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant