Love & Teach (prof-élève)

X.

Une, deux, trois sonneries. Une jeune femme qui se précipite sur le téléphone fixe de la maison. Bien sur elle fait comme ses parents le lui ont apprit. Elle regarde le numéro mais malheureusement ne le connais. Seulement prise de curiosité, la jeune femme décrocha.

- Allô ?
- Bonsoir, Monsieur Ramirez professeur de physique-chimie au Franklin High school.    
- Bonsoir,  qu'est-çe que je peux faire pour vous ?    
- Je souhaiterais m'entretenir avec monsieur ou madame Jones si possible.    

« Jordan qui est au téléphone ? » Cria Kenedy à sa sœur du haut des escaliers. La jeune Jordan mit donc la paume de sa main sur le micro du combiné afin de masquer sa voix afin que son professeur ne l'entende pas.

- c'est monsieur Ramirez.
- A cette heure là ? Mais qu'es qu'il veut ? S'inquiéta Kennedy.    
- Parler à maman ou papa.    
- Ok donne je vais prendre la suite de l'appel.    
- Comme tu veux. Haussa t-elle les épaules.    

Kennedy récupéra le téléphone et se dirigea dans sa chambre. Seulement elle venait de sortir de la salle de bain. Celle-ci était seulement vêtu d'une serviette noué autour du corps. Elle s'assit sur son lit et retira la main du micro avant de s'excuser de l'attente.

- Je suis désolé mais il n'y a que moi et ma sœur ce soir à la maison. Mais je peux leurs transmettre un message une fois qu'ils seront rentrés.

Le jeune homme fut surprit d'entendre que son interlocutrice avait changé. Assis sur son canapé une part de pizza sur la table basse en face de lui, la télévision allumée. Il se surprit à éprouver un sentiment nouveau. La voix douce et fatigué de son élève lui plaisait énormément. Sortant alors de ses pensées, il lui répondit enfin.

- Kennedy c'est vous ?
- Moi-même. Excusez ma voix, je sors de la douche, je suis épuisé. Désolé je ne sais même pas pourquoi je vous    raconte ça.    
- Oh oui je suis désolé, je n'avais pas remarqué l'heure tardive.
- Ça ne fait rien. Sourit-elle. Si vous me laissez un numéro ou vous rappeler, je pourrais dire à mes parents de vous    contacter demain. Si c'est une chose importante.    
- Et bien en vérité, ça vous concerne vous.    
- Moi ? S'étonnant la jeune femme.
- J'ai réussis à vous obtenir une place pour le voyage en Espagne. Voulez-vous m'accompagner ainsi que les TL en voyage ?       
- Je.. hum je suis vraiment flatté que vous ayez pensé à moi mais,  comment dire. Réfléchit-elle. Comme je vous l'ai    dit, j'aimerais beaucoup aller en Espagne. Mais pas lors d'un voyage scolaire. Je veux pouvoir visiter le pays comme je l'entends et non en étant chaperonné par quelqu'un qui me dicte quoi faire.    
- Oh je vois. Répondit-il.    
- Oh non j'espère que je ne vous ai pas fait de peine. Vous m'obtenez une place et moi je vous dit ça comme ça.    
- Ne vous tourmentez pas, vous étiez libre de refuser et je dois avouer que vos raisons sont des plus naturelles.
- Merci de me comprendre. Je vais devoir vous laisser, je vais aller me coucher, je vous souhaite un bon week-end et une  bonne semaine en compagnie de vos L préféré. Sourit-elle même si son professeur ne pouvait la voir.    
- Naturellement, Kennedy. Bonne nuit à vous.    
- Bonne nuit monsieur Ramirez.

Le jeune homme venait de raccrocher. Il fut déçut que son élève ne l'accompagne pas. Il aurait aimé passer une semaine en sa compagnie pour apprendre à la connaître. « Ce que sa voix et belle lorsqu'elle est à moitié endormit » se dit-il. « Attends, Attends, Je suis entrain de perdre les pédales ou quoi ?! J'aime les hommes pas les femmes. Je ne peux pas avoir une attirance pour elle ! » Le jeune homme ne comprenait en rien ce qu'il se passait en lui à ce moment précis. Il préféra mettre toute ses pensées de côtés et aller se coucher sans attendre Auguste. Celui-ci avait insisté pour que son compagnon l'accompagne à la crémaillère de sa meilleure amie. Mais Adrian avait refusé prétextant être fatigué. Ce qui n'était pas totalement faux.
Sa semaine en Espagne s'était très bien passé, il avait été heureux d'avoir pu remettre un pied sur le sol espagnol. Lui qui avait quitter l'Espagne à ses huit ans et qui n'était jamais revenu sauf en vacances pour voir sa grand-mère maternel. Il y avait eu quelque changements, ce qui était normale. Rien est intemporel. Il y a toujours des changements quelques parts. Les gens ont besoin de changements.
La jeune femme avait passé sa semaine en cours comme tout les autres lycéens du pays. Seulement elle fut heureuse d'avoir pu récupérer la fonctionnalité de son deuxième bras. Son père lui avait promis que lorsqu'elle serait totalement sur « pied » ils se feront une partie de ping pong comme au bon vieux temps. C'est alors tout excité qu'elle arriva dans le salon en brandissant deux raquettes. Son père alors au téléphone ne prit pas la peine de regarder ce que sa fille avait dans les mains et lui demanda d'aller jouer ailleurs comme si elle était une petite fille de cinq ans qui faisait trop de bruit en  jouant aux Barbies. Elle baissa la tête déçut de son père une fois de plus. Rangea les raquettes dans le garage avant de prendre son manteau et de partir en direction du centre ville. Elle prit le bus comme à son habitude qui la déposa devant le lycée. Étant un samedi, personne ne traînait au alentour de celui-ci. Elle se dirigea vers le café dans laquelle elle et son professeur avait échangé un bon moment la fois dernière.  Elle commanda un chocolat à emporter et se remit en route. Elle ne savait pas ou aller mais elle y allait. La tête pleine de colère envers son père. Elle aimerait tellement  lui dire le fond de sa pensée !Mais une chose inconnu, indescriptible l'en empêcha.
Après avoir passé l'après midi dehors, elle rentra chez elle vers dix-neuf heure afin d'être là pour le soupé. Pendant celui-ci lorsque sa mère lui demandait si tout allait bien, elle prétextait une grande fatigue dans le but d'écarter toutes questions qui lui viendrait à l'esprit. Elle ne fut pas surprise de manger seulement en compagnie de sa mère et de sa sœur. Leur père étant repartie au bureau, une faille dans un dossier disait-il.