XIII

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- Tu sais, j'ai vraiment de la peine pour toi ! Il semblerait que tu n'ai même pas chercher à te cacher. Je me dit que peut-être qu'au fond de toi tu voulais que ton secret éclate au grand jour. S'emporta la jeune femme auprès de son père.
- Kennedy Blue Jones, il semblerait que tu ais oublié à qui tu avais affaire. Il me semble que peut importe la situation, je    suis toujours ton père alors tu me dois le respect. Lui répondit-il.
- C'est drôle, dit-elle après un rire ironique. Tu me parles de respect, mais as-tu oublié pourquoi nous sommes là à    s'aboyer après ?  Tu sais quoi cette discutions est terminée, je n'ai qu'un souhait, oublier ce que j'ai vu ! Vivre dans l'innocence en pensant que mes parents s'aiment.    
- Kennedy ne dis pas de sottise, je l'aime ta mère, de toutes mes forces ...
- Depuis quand aimer une personne veut dire la tromper dès que celle-ci a le dos tourné ?! Le coupa t-il alors que    les larmes menaçaient de couler.    
- Kennedy, c'était une erreur, j'ai fait une bêtise et ça ne se reproduira pas, je peux te le promettre.    
- Ah le revoilà l'homme au promesse non tenu. Ne fais pas de promesse que tu ne pourras tenir.

La jeune femme laissa son père méditer sur sa dernière  phrase et prit la direction de l'arrêt de bus. La discussion quelle venait d'avoir avec son père l'avait profondément touché. Elle ne comprenait pas, comment cela avait-il pu arrivé ? Comment sa mère réagira à l'entente de la nouvelle. Cela va sûrement briser sa famille mais cela était de la faute de son père, lui qui avait pour habitude de tout gâcher. Kennedy ressentit un vide à l'intérieure d'elle. Elle ravala ses larmes, et afficha un sourire sur son visage tout en franchissant le portail du lycée.
Le jeune homme se releva de son lit sans réveiller Auguste qui dormait encore à point fermé. En prenant sa douche le matin, il réfléchit au sens de la vie comme à chaque fois qu'il en avait l'occasion.
Se passant les mains dans ses cheveux pour les rincer, c'est son visage qu'il vit. Son doux visage avec son aire fatigué tellement séduisant. Ce petit sourire quelle avait en dormant, sa façon de se réveiller en resserrant sa prise au niveau de son bras. Adrian secoua la tête avant que ses pensées ne partent trop loin et sorti de là.

- Tu ne sais pas ce qui m'est arrivé en cours hier !       
- Non mais je sens que tu vas me le dire, rit le jeune homme face à son collègue d'espagnol.    
- Je faisais tranquillement une étude de texte avec mes premières L. Je regarde les élèves un à un, lorsque je tourne mon regard vers Jordan Jones. Je la voit le plus naturellement possible se glisser sous sa table, et s'en aller à quatre patte par la porte arrière.    
- C'est pas vrai !    
- Crois moi une chose pareille je n'aurais pas pu l'inventer.    

Le jeune homme rit alors que la sonnerie marquant le début des cours venait de se faire entendre. Il se dirigea donc vers sa salle de cours avec hâte. Seulement quelques heures les séparaient de leurs dernière rencontre et pourtant, le cœur du jeune homme s'accéléra à la vue de la jeune femme marcher tout droit vers lui afin de rejoindre la porte. Kennedy qui regardait ses pieds avancer l'un après l'autre sur le sol blanc, releva la tête à l'entente de son professeur qui l'encouragea à accélérer le pas. Automatiquement, à sa vue, un sourire long élargie ses lèvres roses. Et comme pour l'embêter, elle réduit l'espace entre chaque pas que ses pieds entreprenaient. Tout ceci avec un grand sourire au visage. Ceci qui d'ordinaire aurait agacé l'homme au plus au point, l'amusa. Il était amusé par le comportement de la jeune femme. Apremière vue, elle ne semblait pas fâché contre lui, ni meme embarrassé par le moment intime qu'ils avaient vécu la veille. Chose qui le soulageait.

- Vous savez quoi, si au bout de trois vous n'êtes toujours pas assise à votre table avec vos affaires de sorties, je    vous laisserez passer la prochaine heure et demi dans le couloir et je vous obligerait à regarder par cette petite fenêtre pour tout de même suivre le cours. Dit-il le regard plein de malice.
- Je suppose que c'est le moment ou j'accélère ? Demanda t-elle en essayant de découvrir une quelconque lueur dans son regard lui permettant de savoir si son professeur de physique    plaisantait ou non. Mais il agita la tête comme réponse la laissant en pleine confusion.    

Love & Teach (prof-élève)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant