XIV

219 14 0
                                    

Prêt, devant son miroir le jeune homme se regarda pour la « vingtième fois » et réajusta son pull. Le mois de novembre était vite arrivé, et les vacances approchaient à grand pas. Dans moins d'une semaine très exactement, pour le plus grand bonheur des jeunes adolescents de la région. Il se mit maintenant à admirer sa barbe de trois jours, la toucha. Fit une grimace, un sourire forcé. Rien n'y faisant, il se trouvait très laid aujourd'hui. Aujourd'hui le jour ou tout allait changer pour lui. Il se demanda comment allait-il pouvoir tourner la situation sans qu'il ait l'air d'un gros pervers à  la recherche d'une petite minette pour se satisfaire. Bien qu'Adrian ressentait le fait que la belle Kennedy ne soit pas indifférente en sa présence, il se mettrait à y croire seulement lorsque celle le lui confirmera. « Sûrement tout à l'heure » se dit-il. Aujourd'hui, le jeune homme était surexcité, et son collègue ne manqua pas de lui en faire la remarque. 

- Eh bien ! Qu'es qu'il t'arrive. Tu es tout surexcité.    
- Quoi ? Pfff, tu dis n'importe quoi, je ne suis pas excité du tout.    
- Tu rigoles, aujourd'hui tu as l'air d'un enfant dans un magasin de jouet.
- Non c'est faux.
- Je t'assure que c'est vrai. Allez arrête moi ces cachotteries et dit moi ce qu'il t'arrive.     
- Ok très bien. Je vais te dire ce qu'il se passe.    

Le jeune homme fit une tête d'enfant, et se mit à sourire comme un enfant face à une sucette, les étoiles plein les yeux.« C'est bientôt les vacances » mentit-il à son ami. Adrian devait trouver rapidement une explication à son sourire béât qui n'avait pas quitté son visage depuis le début de la journée. De son côté, la jeune femme était beaucoup moins confiante que son professeur. Elle était stressé, effrayé de la situation. Qu'allait-il bien pouvoir se passer ce soir ? Allait-elle lui avouer les sentiments qu'elle éprouvait à son égard ? Et lui qu'allait-il pouvoir lui dire ? L'angoisse avait prit possession d'elle. Cependant lorsqu'elle allait rentrer dans la salle de cours de son professeur, une vague de chaleur s'emparra d'elle. Pourtant, elle fut stopper par des voix qui provenait de cette même pièce. « Tu ne peux pas éffacer une histoire de près de dix ans par ce que tu commences à avoir peur de la vieillesse et de ne plus plaire. Je te l'interdit » Kennedy sans connaître la voix de l'interlocuteur de son professeur savait tout de même de qui il s'agissait. « Son petit ami » se dit-elle tout en essayant d'appercevoir son visage. Mais rien n'y faisait. Elle le vit seulement de dos, ce qui n'était pas le cas d'Adrian. Elle pouvait le voir lui, assis à son burreau, le visage entre les mains. Il souffla avant répondre à celui qui au paravant accompagnait ses nuits. « Auguste, ce que j'ai vêcu avec toi, etait les plus beau moments de ma vie. Tu m'as fait aimer la vie comme personne d'autre auparavant ne l'avait jamais fait. Cependant, le temps avance, et mes sentiments aussi. Je ne peux pas te dire que je ne t'aime plus, car c'est faux. Une partie de moi conntinuera toujours à t'aimer, tu es mon premier amour, celui à qui je dois tout. Seulement, je ne ressent plus cette petite étincelle qui m'habitait autrefois. » S'en était trop pour la jeune femme, elle se tourna, sa poitrine se compressa à la suite de la révélation de son professeur. Celui-ci était entrain de rompre avec son conjoint. Conjoint avec qui il partageait une histoire vieille de plus de dix ans. Kennedy ne pu supporter ça. Elle se dirigea à la hâte en dehors du lycée. Dans le bus, elle ne fit pas attention au décors qui se déroulait sous ses yeux. Son téléphone sonna une première fois, alors elle regarda qui pouvait bien être la personne qui l'appelait mais elle ignora l'appelle après avoir vu que ce n'était personne d'autre qu'Adrian. Devant son burreau, le jeune homme ne comprenait pas. Après qu'Auguste soit partit, Adrian avait attendu la belle, quelques heures avant de commprendre qu'elle ne viendrait pas. Alors déçu, il récupera sa saccoche et rentra à l'hôtel.
Aucun regards, ni même aucune paroles. Les deux jeunes gens avaient passés la semaine comme deux parfait inconnu. Adrian ne comprenant pas pourquoi du jour au lendemain, la jeune femme s'est comporté ainsi, esssaya plusieurs fois d'avoir une explication. Mais rien n'y faisait. Kennedy était têtu comme une mûle et s'en tena à son plan initial. S'éloigner de cet homme.
La voilà à present seule dans sa chambre, son livre préféré en main quand la sonnette retentit. Seule à la maison depuis maintenant trois jours, elle se demanda qui cela pouvait bien être, elle n'attendait personne en particulier. Sûrement le facteur se dit-elle. Lorqu'elle ouvrit la porte, se fut le choque pour elle. Il se tenait droit devant elle, le sourir aux lèvres. Elle ne savait que faire, sa surprise se lut sur son visage. Alors il la salua, et lui demanda si elle pouvait lui accorder quelques minutes. Elle lui mentit en lui repondant que ses parents allaient bientôt rentrer des courses. Cepêndant, ce qu'elle n'avait pas prévu, c'est que le jeune homme savait que ses parents étaient parti pour la semaine avec Jordan. Alors une fois que celui-ci le lui dit, elle soufla et évita tout contact visuel avec Adrian l'orque celui-ci entra. Elle lui intima de s'assoir autour de la table tout en lui proposant un café qu'il acccepta alors que la jeune femme allait se preparer un chocolat. Ceci arracha un petit rictus au jeune homme se rappellant alors de la fois ou ils etaient au café.
C'était la premiere fois qu'il voyait la jeune femme aussi préocuper. Il savait que s'était à lui d'engager la conversation. Après tout c'était lui la personne la plus adulte se trouvant dans la salle.

Love & Teach (prof-élève)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant