Love & Teach (prof-élève)

XXI.

- C'est angoissant quand même. Déclara la jeune femme.
- De quoi ? Lui répondit le jeune homme en lui accordant un sourire.    
- Eh bien tout ça, je veux dire ce bâtiment vide dans lequel on entend le silence le plus total. On entend même les mouches voler, c'est pour dire.

Le jeune homme se contenta de sourire. Il reporta par la suite son attention sur son livre. Tout en jettant des coups d'oeils furtifs à la jeune femme assise sur le fauteuil face à lui. Le temps ne s'était pas arrangé par apport à la veille, il n'avait pas empiré non plus. La neige continuait de tomber, sur l'épaisse couche déjà présente au sol.  Les deux jeunes gens s'étaient réfugié dans la bibliothèque une fois le jour levé afin d'occuper leur journée. En se levant Kennedy mit sa rencoeur de coté. Enfin, pour le moment. Elle avait son livre entre les mains, affalé sur l'un des fauteuils présent dans la salle aux murs tapissés d'un papier peint jaune poussin. Elle sembla captivé par son chapitre. Elle arborait différentes expressions au fur et à mesure de l'avancé de sa lecture. Soulagement, imcompréhension, peur ... Elle en passa par tout les stades que l'écrivain souhaitait faire ressentir aux lecteurs.

- Non mais sans déconer, dites moi au moins si je suis sur la bonne voie. S'impatienta t-elle.    
- Kennedy, pour la einième fois, je ne te dirais rien. Sois patiente et lis ton livre jusqu'au bout. Je ne vais pas te gâcher la surprise quand même.    
- Alleeeeez s'il vous plait, le suplia t-elle en joignant ses deux mains tout en affichant un air de chien battut au visage. Donnez moi au moins un indice. Oh je sais ! Je vais vous dire une de mes théories, rien qu'une seule et vous, vous n'aurrez cas ... je ne sais pas moi ... hausser un sourcil par exmple.    
- Tu me supplie pour le moment mais une fois que je t'aurais tout devoilé – admetons que je le fasse- Tu vas m'en vouloir.    
- Pfff je ne suis pas du tout ce genre de personne. Démentis t-elle.    
- Vraiment ? Leva t-il un sourcil avec un sourire en coin.    
- Bon okay, admit-elle. Peut-être bien. Mais je ne vous demande qu'un simple indice de rien du tout. Tout petit, rikiki.    
- Tu n'es pas croyable !    
- Allez, c'est partit. Si je suis sur la bonne voie, vous me faites un clin d'oeil et si je m'en éloigne, vous haussez l'un de vos deux sourcils poilu. Prêt ?    
- Tu viens de gentillement me faire comprendre que j'ai les sourcils de Frida Kahlo ou je rêve ? Rit-il.    
- Bon concentrez vous, ma théorie est la suivante. Rachel ne s'est jamais enfuis. Il n'y a même jamais eu de rachel dans cet hôpital. Tout est une magnigance entre la police et l'hôpital-prison – je ne sais pas trop comment l'appeler -  pour atirer du monde sur l'île, que dis-je,  de la bonne chair fraiche afin de faire des experiences sur le corps humain.    

Fier de sa théorie, Kennedy attendit le moindre signe, indice de la part d'Adrian pour savoir si elle avait vu juste ou non. Cependant rien ne se passa. Adrian avait le regard plongé dans sa revue scientifique. Elle se demanda même si celui-ci l'avait écouté.

- Eh bien, dit-elle. J'attends.
- Qu'est-ce que tu attends ?    
- Vous vous moquez de moi ? M'avez-vous seulement écouté ?    
- Bien sûr.    
- Alors ?! Vous n'avez fait aucun signe.    
- Je ne te dirais rien. Tu t'es déliberement foutu de la tronche de mes sourcils.    
- Roh ça va, rit-elle. Vous n'allez pas bouder pour si peu.    

Le jeune homme lui jetta un regard qui se voulait sombre. Ce qui fit sourire la jeune femme. Puis, elle sembla réfléchir quelques secondes et se pinça les lèvres. «  En plus, Frida Kahlo elle incarnait une certaine beauté. » Suite à ça, le jeune homme prit le coussin sur lequel il était assis et lui jetta en pleine figure. Kennedy rit de plus belle.

- Arrgh,  vous avez posé vos grosse fesses dessus et je l'ai reçu en plein visage. Vous êtes vraiment dégoutant.
- Tu l'as bien mérité, sourit-il.    
- Vous allez continuer encore longtemps ?    
- Quoi donc ?    
- Me déranger pendant ma lecture ! Lisez votre truc d'intellect là, et laissez moi poursuivre mon Thriller.   
- Mais c'est toi qui ... Tenta t-il de proclamer.    
- Ah chut !