XVII

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C'est devant une maison typiquement américaine, que la jeune femme resta immobile, à détaillé cette battisse entièrement grise. Observant cette maison depuis la rue d'en face, elle se donna le courage de sortir les clés de sa poche. Et d'enfin avancer vers la porte d'entrée. Le bruit dans la serrure alarma directement sa mère qui avait passé tout son temps assise dans son canapé totalement morte d'inquiétude à l'idée de savoir ou se trouvait sa fille. Elle regrettait tellement son geste impulsif à l'égard de Kennedy, si bien que lorsque celle-ci franchit le pas de la porte, elle se dirigea avec hâte sur elle pour la prendre dans ses bras.

- Kennedy ! J'étais morte d'inquiétude !
- Je te rappelle que c'est toi qui m'a foutu dehors. Resta t-elle de marbre.
- Oui et je m'en excuse, tu sais comment je peux agir sous le coup de la colère. Je suis allé trop loin hier. J'espère de tout cœur que tu pourras me pardonner.
- Tout ce que je souhaitais, c'était te montrer avec quel genre de pourriture tu es mariée.
- Ne parle pas de ton père comme ça.
- Ah, fut elle surprise, donc après tout ce qu'il ta fais, tu continue de prendre sa défense.
- Chérie, dit-elle en l'invitant à s'asseoir. Ton père m'a fait beaucoup de mal en un temps record, je peux le chasser d'ici cependant, il reste ton père.

Des pas se firent entendre depuis les escaliers qui mènent à l'étage. Pas qui s'arrêtèrent devant l'entrée du salon, laissant apparaître une jeune fille totalement soulagé de savoir que sa sœur était enfin rentré saine et sauve.

- Kenny, dit-elle en la prenant dans ses bras. Tu nous a fait une peur bleu ! Pourquoi avoir attendu aussi longtemps pour nous répondre ?
- Je, humm j'avais besoin de réfléchir et j'étais en colère contre maman.
- Mais tu as dormis ou ?
- J'ai pris le bus et j'ai marché jusqu'à une sorte d'auberge de jeunesse. Ils m'ont accueilli pour la nuit. Mentit la jeune femme.

Les quelques jours qui suivirent furent calme. La tristesse se lisait sur le visage de la mère de Kennedy et celle-ci ne pu s'empêcher de se sentir responsable de sa tristesse. Elle sait que ce qu'elle a fait, était juste cependant, elle ne peut empêcher une partie d'elle de ressentir ce sentiments.
Dans son petit appartement, Adrian s'activait à corriger ses copies afin de les rendre en temps et en heure à ses élèves avant qu'ils ne s'impatiente trop. Bien souvent, dans une classe il y a d'un côté ceux qui travaille dur pour réussir leurs devoirs sur table et de l'autre, ceux qui se laisse voguer tel une barque sur l'eau,. Mais malgré tout, tout ces jeunes étudiants ne peuvent s'empêcher de ressentir cette petite étincelle lors de la remise de leurs copies. C'est pour cela que généralement Adrian corrigeait toujours ses copies dans un temps record comparé à ses collègues.

- Dylan, il faut que vous sachiez que la physique n'est pas comme le français. Vous ne pouvez pas vous en sortir si vous n'apprenez pas vos formules. La science s'apprend. Je compte sur vous pour remonter vos notes le prochain trimestre sinon vous pourrez dire adieu à votre place dans l'équipe de football.
- Mais c'est injuste ! Retoqua le blondinet affalé sur sa chaise tel un mollusque.
- Non, ce qui est injuste c'est que vous ne preniez pas vos études aussi au sérieux que le sport.
- Pff de toute façon le coach ne me suspendra jamais. Ria t-il insolemment.
- N'en soyez pas si sûr.

Le jeune homme mit fin à la conversation avec plaisir. Ce genre de petit merdeux qui se croient tout permis, Adrian les avait en horreur. Mais son metié faisait qu'il ne devait rien laisser paraître. Comme à son habitude, il inspira une grande bouffée d'air frai avant de l'expirer de façon bruyante. Une jeune femme au sourire d'ange qui passa par là lui intima « on se croirait au salon de l'agriculture, faite un effort » Elle lui montra ses dents dans un sourire qui illuminait son visage pour lui faire comprendre qu'elle plaisantait. Ce qui fit sourire le jeune homme qui se dirigeait vers le réfectoire qui rejoignit ses collègues.

Love & Teach (prof-élève)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant