Dream or Reality ? COLIFER | FR

- Chapitre 6 -

Chapitre plus long, accrochez vos ceintures pour le septième ! (Je poste ce soir en avance car demain je ne sais pas si j'aurais le temps) Bientôt 100 vues merci beaucoup <3 :)

PDV JENNIFER

Nous étions tous montés dans la voiture de Ginny et Josh. C'était mon amie qui conduisait. Nous étions un peu serrés, mais c'était drôle. J'étais entre Colin et Lana, avec Oliver sur les genoux. Sean était collé contre la portière, et ne pouvais plus bouger. Josh, sur la place passager avant, sortit encore une fois son portable et prit une photo. Il avait prit son fils sur ses genoux, il ne voulait pas encore qu'Oliver apparaisse sur les réseaux sociaux ; même s'il l'était déjà à cause des fans. Mais à ça, il n'y pouvait rien. Je dois bien avouer que les fans sont un peu collants, et s'incrustent beaucoup dans notre vie privée. Mais bon, on ne peut rien faire non plus à ça. Une fois que Josh s'est bien foutu de nous et eût prit sa fichu photo, il me demanda de reprendre le petit. Je tendis les bras et le mit à nouveau sur mes genoux. Un dos-d'âne le fit sauter et il rigola. Il est trop mignon, avec son petit sourire, ses yeux bleus et ses cheveux blonds. Il est bien le portrait craché de son père tiens. Il ne reste plus qu'à prier pour qu'il ne soit pas aussi con que lui. Je tournai ma tête vers Colin et lui sourit. Il me sourit tendrement. Son bras était sur mes épaules et atteignaient même Lana. Je calai confortablement Oliver contre moi, qui s'endormit presque. Josh me lança un sourire compatissant comme pour me remercier profondément de m'occuper comme tel de son fils. J'hochai la tête avec un sourire.

Il était midi cinq. Nous sommes enfin arrivés au restaurant convoité. J'attendis que tout le monde fût descendu pour descendre à mon tour et donner Oliver, qui dormait à présent complètement, à Ginny. Je levai la tête et contempla le bistrot. Il paraissait petit mais sympathique. Lorsque nous rentrâmes dedans, un serveur vint nous accueillirent et nous proposa une longue table près d'une fenêtre et d'une cheminée faiblement allumée. L'intérieur était plutôt joli, les murs étaient couverts de papiers peints bordeaux, aux bandes blanches et aux décorations sympathiques. Un lustre éclairait la salle. Nous nous asseyons, et ils nous donnèrent le menu tout de suite. Nous mangeâmes dès que nos plats arrivèrent. Une bonne ambiance était présente ; chaleureuse et conviviale.

PDV COLIN

Il était à présent quatorze heures et quelques. Le repas s'était déroulé à merveille. Durant celui-ci, j'étais en face de Jen. Plusieurs fois nos regards se croisèrent, et à chacun, elle me fit un éclatant sourire. Comment résister ? Je lui rendis la pareille à chaque fois. Nous étions alors sortit du restaurant quand Ginny prit la parole.

« — Une balade au Queen Elizabeth Park, ça vous dit ? »

Nous n'étions pas très loin de celui-ci, alors tous acquiescèrent et on se mit alors en route. Oliver tenait la main à Lana et Sean qui le faisaient sauter en l'air, pendant que Ginny et Joshy était derrière eux, profitant de cet instant de repos pour eux deux. Ils se tenaient la main et étaient collés. Jen et moi étions en dernier, nous fermions la marche. Jen déclara en rigolant après avoir vu nos deux amis et le petit.

« — On dirait Robin, Regina et Roland ! »

Elle n'avait pas tort. Les parents d'Oliver rigolèrent en regardant tour à tour Jen et les trois intéressés. Lana rougit et Sean planta son regard dans le sien avec un tendre sourire. Je ris à mon tour. Le parc était vraiment sublime. Il y avait des fleurs et des arbres un peu partout, ainsi qu'une fontaine et un grand monument au milieu. Cela me rappela le parc de mon enfance, ou je jouais tout le temps avec mon grand frère Allen. Très grand, avec une belle pelouse naturelle et un grand chêne réputé pour ses rendez-vous romantiques sous ses branches. C'est d'ailleurs là bas que j'ai rencontré Helen. Je relevai brusquement la tête. Jen me regarda.

« — Ca va Colin ?

— Oui. Enfin... Il fallait que je te parle, Jen. »

Elle ralentit le pas afin qu'on soit un peu plus en arrière que les autres, de façon à ce qu'ils n'entendent pas. Elle me regarda d'un air confiant, comme pour m'inciter à lui parler. Je regardai tour à tour mon amie, ceux devant et mes pieds, que je trouvais soudainement très intéressants. Je relevai la tête et décidai de me lancer.

« — C'est à propos d'Helen. Ce matin, je l'ai eu au téléphone...

— Elle va bien ? Il lui est arrivé quelque chose ? sa voix trahissait son anxiété.

— Oui oui, non mais, tout va bien, ça va, c'est juste que, ce matin... Je n'ai pas ressenti la même chose que d'habitude. Je veux dire... Avant, j'étais content de l'avoir au téléphone, d'entendre sa voix, de savoir qu'elle m'attendait, de savoir que je pourrais bientôt la reprendre dans mes bras. Mais depuis un moment, je n'ai plus cette sensation. Je n'ai plus rien à lui dire, je commence à douter sur mes sentiments envers elle, j'ai peur que la distance entre elle et moi nous ait...

— Eh, eh, Colin. m'interrompit Jen en me prenant soudainement la main, et en s'arrêtant pour se planter devant moi. Stop. Tout ça, c'est qu'une illusion. C'est le temps. C'est ta femme, tu as un fils avec elle, et tu es heureux avec elle. Il ne faut pas que tu te rendes aussi facilement. Pense à elle, pense à ton fils. Tu l'as aimé pendant des années et tu l'aimes encore, j'en suis sûre. Chasse ses mauvaises pensées de ton esprit. »

Elle avait prit un air incroyablement sérieux. Ma voix se brisa.

« — Mais justement Jen, je ne sais pas, je ne sais plus, si je l'aime encore... Vraiment. Je suis très sérieux. Ca fait un moment que je ressens ça, cette absence de sentiments. Je ne sais plus quoi faire, Jennifer... »

PDV JENNIFER

Je compris la gravité de la situation à ces mots, et surtout quand il prononça mon prénom en entier. Cela faisait des années qu'il ne l'avait pas employé. Je le vis sur le point de craquer ; ses yeux commençaient à être mouillés et sa lèvre inférieure tremblait légèrement. Je le regardai tristement et le prit immédiatement dans mes bras en passant ma main sur sa nuque, comme on a l'habitude faire sur le plateau. Je vis du coin de l'œil nos amis qui s'étaient arrêtés et nous regardait sans comprendre. Je leur fis un signe de la tête et ils comprirent. Colin marmonna quelque chose dans le creux de mon cou.

« — Merci, Jen. Merci infiniment. »

Sa voix était étonnement douce. Il se retira doucement, et je lui souris en réponse en passant ma main sur son épaule. Il s'essuya en vitesse les yeux avec sa main.

« — Ca va aller ?

— Oui. Je pense. Merci encore. »

Il semblait encore un peu troublé et incertain. Il lui fallait du temps. Je comprenais sa réaction. Si loin, et surtout si longtemps, loin de sa femme et de son fils, ça ne devait pas être facile. Au moins, l'un des avantages à être célibataire et seule, c'est que je n'ai pas ce genre de problème. Je lui frotta le dos de haut en bas et de bas en haut, avant qu'il ne me fasse un signe de la tête à son tour. Nous avançâmes alors enfin, et rejoignirent nos amis qui s'étaient arrêtés non loin, sur un petit muret. Oliver jouait dans l'herbe avec Sean, pendant que Lana discutait avec Ginny et Josh. Lorsque ce dernier nous aperçut revenir, il se leva et se dirigea vers Colin, tandis que mes amies me regardaient. Je souris encore une fois à Colin et le laissa avec son chéri, suivi de Sean, qui avait confié le petit à Lana. Les trois hommes parlaient ensemble et me lançaient des regards de temps à autres.

« — Tout va bien ? Que s'est-il passé ? demanda Ginny.

— Des problèmes avec Helen. Il avait simplement besoin de parler. Je l'ai écouté et je l'ai aidé du mieux que je pouvais. »

Lana lança un regard attristé à mon meilleur ami, avant de se lever, Oliver dans les bras.

« — Bon... Okay ! Que dîtes vous d'une soirée pour fêter la fin de la saison quatre et se changer les idées, hm ?

— Mais ce n'est même pas la vraie fin ! ... Quand ? demanda Josh qui, comme les deux autres garçons, s'était retourné vers nous.

— On en refera une avec vraiment tout le monde quand on aura réellement terminé la saison. déclara Ginny pour rassurer son mari. Donc, quand, Lana ?

— Ce soir ! »