J'ai longuement hésité avant de faire cette partie ou non, parce que je n'ai pas de crush en ce moment et je me suis dit que je n'avais qu'à en faire une à mon dernier crush.
Dylan,
Quand je t'ai contacté je n'espérais rien de romantique entre nous. Je partais quand toi tu venais d'arriver et il y avait bien longtemps que je n'avais pas ressenti quoi que se soit pour un garçon, je me demandais même si tout allait bien chez moi, si quelque chose n'était pas cassé au fond de moi, si j'avais trop souffert de l'amour pour aimer à nouveau. Mais j'ai accepté de te voir, parce que tu était encore seul ici, que j'espérais me faire un nouvel camarade aux goûts plus proches des miens et pour pratiquer l'espagnol.
J'ai eu peur en prenant le bus pour Nottingham, je me demandais bien ce que je faisais là, à rejoindre un garçon toute seule, moi qui n'ai jamais su parler avec ceux du sexe opposé. Certes nos discussions sur facebook étaient agréables mais je savais qu'en vrai je serais incapable de te dire en mot, je l'étais toujours.
Tu étais là, assis à m'attendre dans la gare des bus, je ne te trouvais pas spécialement mignon et on a passé une après-midi mémorable, on s'est amusé, j'ai découvert Nottingham avec toi, et un garçon charmant qui avait su me faire parler. Quand je t'ai quitté ce jour-là je savais qu'il ne se passerais jamais rien entre nous, parce que tu traversais une rupture difficile, qu'on ne se reverrait même probablement jamais, mais j'en ai eu un petit pincement au cœur.
Je me suis même mise à espérer quand on a continuer à parler. J'adorais l'Espagne après tout et tu y retournerais bien un jour alors pourquoi pas ? Ca n'a jamais été plus loin qu'un espoir auquel je ne croyais même pas, quelques rêveries que je m'accordais de temps en temps. Et aujourd'hui, on a presque perdu contact, de ce que je vois de toi je me suis aperçue que même dans d'autres circonstances il n'y aurait jamais rien pu avoir entre nous, mais ça me fait plaisir d'avoir de tes nouvelles de temps en temps, de voir que tu penses à moi. Parce que je ne te remercierais jamais assez. Cette après-midi là tu m'as fait comprendre qu'il n'y avait rien de cassé chez moi, que mon cœur était intacte, prêt à aimer de nouveau, il attend juste une occasion.
A.
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30 lettres
OverigUn jour, une lettre, un destinataire. Merci à Cover27 pour la couverture.