Lettre 26 : A une amie d'enfance

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Roseline, 

Pendant longtemps, très longtemps tu as été une vraie amie pour moi. Tu as été ma confidente, celle qui me consolait et me comprenais toujours. Et je pense l'avoir été pour toi aussi. Combien de fois t'ais-je répété que tu étais belle, que tu ne devais pas écouter ce que disais ton père ? Quand tu as déménagé tu été bien contente qu'on se voit toutes le semaines, quand tu n'avais plus de nouvelles des autres.

Mais très vite tu m'as traité comme une inconnue, ou plutôt une vulgaire connaissance, sans même que je comprenne pourquoi. Quand Elise t'as croisé à cette période, qu'elle m'a dit qu'elle te trouvait hautaine, je t'ai défendue. Mais en y repensant aujourd'hui je en peux nier que rentrer au Lycée, déménager t'as rendu très orgueilleuse, tu t'es crue d'un coup mieux que tout le monde, pas seulement moi et tes autres anciennes amies, mais tout le monde, ça se voyait dans ta manière d'être, dans ta manière d'être avec les autres.Je ne sais pas ce qui t'es arrivé Roseline pour que tu deviennes ainsi, mais ça me fait de la peine pour toi. Parce que oui tu es très belle, tu danses bien, tu sais écouter et consoler mais tu n'es pas exempt de tout défaut, tu n'es pas meilleure que les autres, la preuve tu es devenue une mauvaise amie et je suis navré de te le dire.

A


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